Les représentants africains se sont montrés toujours ambitieux. Il reste qu’ils n’ont pas pu s’adapter à des situations compliquées jusque là.
Depuis quatre décennies, les supporters africains attendent beaucoup des représentants du continent. Mais, les différentes équipes ont beau se montrer ambitieuses, elles sont sorties bredouille. Tout simplement parce qu’elles ont éprouvé du mal à dompter la pression et croire à leurs possibilités. Bref, sur le plan psychologique il leur a manqué une bonne dose.
En tout cas, mises de côté la première expérience du Maroc en 1970 et la déroute du Zaïre en 1974, l’Afrique a toujours fait peur à ses adversaires. La bonne tenue du continent noir a commencé en 1982 en Espagne. Où, à l’instar de l’Algérie, le Cameroun avait des atouts pour atteindre la finale. Les preuves ? Les Fennecs d’Algérie ont battu l’Allemagne (2-1), quand de leur côté, les Lions Indomptables ont neutralisé l’Italie (0-0). Or, à l’arrivée, les Allemands et les Italiens ont disputé la finale.
Au demeurant, le Cameroun a été éliminé sans avoir subi de défaite. D’aucuns affirment que l’encadrement y était pour beaucoup dans l’élimination de Roger Milla et les siens. Toujours était-il que le Maroc allait emboîter le pas à ces Camerounais et Algériens en faisant une forte impression en 1986. Faute de concentration lors des prolongations, les Lions de l’Atlas ont été éliminés par l’Allemagne (1-0). En 1990, le Camerounais revenait à la charge en battant l’Argentine conduite par Diego Maradona (1-0), but d’Oman Biyick. Au lieu de continuer sur cette lancée, les Camerounais allaient perdre confiance par la suite face à l’Angleterre. S’agissant du Nigeria en 1994, il a impressionné le monde avant de perdre lors des prolongations (1-2) contre l’Italie. De même, après avoir séduit analystes et observateurs en 2002, en battant la championne France, le Sénégal a été éliminé par la Turquie lors des prolongations. A y voir donc de près, toutes ces équipes pouvaient disputer une finale à défaut de monter sur la plus haute marche du podium mondial.
Abdoulaye Diarra
Depuis quatre décennies, les supporters africains attendent beaucoup des représentants du continent. Mais, les différentes équipes ont beau se montrer ambitieuses, elles sont sorties bredouille. Tout simplement parce qu’elles ont éprouvé du mal à dompter la pression et croire à leurs possibilités. Bref, sur le plan psychologique il leur a manqué une bonne dose.
En tout cas, mises de côté la première expérience du Maroc en 1970 et la déroute du Zaïre en 1974, l’Afrique a toujours fait peur à ses adversaires. La bonne tenue du continent noir a commencé en 1982 en Espagne. Où, à l’instar de l’Algérie, le Cameroun avait des atouts pour atteindre la finale. Les preuves ? Les Fennecs d’Algérie ont battu l’Allemagne (2-1), quand de leur côté, les Lions Indomptables ont neutralisé l’Italie (0-0). Or, à l’arrivée, les Allemands et les Italiens ont disputé la finale.
Au demeurant, le Cameroun a été éliminé sans avoir subi de défaite. D’aucuns affirment que l’encadrement y était pour beaucoup dans l’élimination de Roger Milla et les siens. Toujours était-il que le Maroc allait emboîter le pas à ces Camerounais et Algériens en faisant une forte impression en 1986. Faute de concentration lors des prolongations, les Lions de l’Atlas ont été éliminés par l’Allemagne (1-0). En 1990, le Camerounais revenait à la charge en battant l’Argentine conduite par Diego Maradona (1-0), but d’Oman Biyick. Au lieu de continuer sur cette lancée, les Camerounais allaient perdre confiance par la suite face à l’Angleterre. S’agissant du Nigeria en 1994, il a impressionné le monde avant de perdre lors des prolongations (1-2) contre l’Italie. De même, après avoir séduit analystes et observateurs en 2002, en battant la championne France, le Sénégal a été éliminé par la Turquie lors des prolongations. A y voir donc de près, toutes ces équipes pouvaient disputer une finale à défaut de monter sur la plus haute marche du podium mondial.
Abdoulaye Diarra