Que se passe-t-il de nouveau en Côte d’Ivoire ? Apparemment rien ! Seulement une espèce de répétition de l’histoire. A l’époque de la junte militaire, chaque matin, la télévision et les journaux proches du pouvoir faisaient des tentatives de déstabilisation leurs choux gras. Des militaires étaient alors arrêtés, torturés et des aveux extorqués. Peu importe, le régime devait présenter à la face de l’opinion les fauteurs de troubles. Et la messe des purges pouvait commencer. Sous la Refondation, le pouvoir n’a pas changé grand-chose à cette pratique. Tout a même été corsé.
Les « sécurocrates » du coin, rivalisaient d’ingéniosité. L’insécurité s’est installée dans les casernes et les quartiers précaires. Au réveil, le petit matin, un citoyen pouvait se retrouver face à une escouade de soldats et gendarmes venus le cueillir pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Les moins chanceux voyaient la porte du domicile enfoncée et la horde guerrière fouiller tout, de fond en comble pour ensuite amener les suspects. Les armes et les documents compromettants débarquaient très souvent avec les visiteurs. Mercredi dernier, la gendarmerie nationale, par certaines de ses unités de recherche et d’intervention, a effectué une descente dans une cour commune à Anyama. Un arsenal militaire a été saisi. Des treillis et des armes lourdes en faisaient partie. Pour donner le retentissement nécessaire à l’opération, la télévision et certains journaux trillés sur le volet ont été conviés. Des regards pas souhaités ont pu aussi être de la partie. Un stock d’armes dans une cour commune ! Les présumés propriétaires de ce coli n’auraient pas fait preuve de beaucoup d’intelligence. La cour commune est exactement comme le marché. Ce n’est pas un lieu pour cacher des armes. La découverte arrive à quelques jours de la marche des jeunes de l’opposition. Curieuse coïncidence !
D. Al Seni
Les « sécurocrates » du coin, rivalisaient d’ingéniosité. L’insécurité s’est installée dans les casernes et les quartiers précaires. Au réveil, le petit matin, un citoyen pouvait se retrouver face à une escouade de soldats et gendarmes venus le cueillir pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Les moins chanceux voyaient la porte du domicile enfoncée et la horde guerrière fouiller tout, de fond en comble pour ensuite amener les suspects. Les armes et les documents compromettants débarquaient très souvent avec les visiteurs. Mercredi dernier, la gendarmerie nationale, par certaines de ses unités de recherche et d’intervention, a effectué une descente dans une cour commune à Anyama. Un arsenal militaire a été saisi. Des treillis et des armes lourdes en faisaient partie. Pour donner le retentissement nécessaire à l’opération, la télévision et certains journaux trillés sur le volet ont été conviés. Des regards pas souhaités ont pu aussi être de la partie. Un stock d’armes dans une cour commune ! Les présumés propriétaires de ce coli n’auraient pas fait preuve de beaucoup d’intelligence. La cour commune est exactement comme le marché. Ce n’est pas un lieu pour cacher des armes. La découverte arrive à quelques jours de la marche des jeunes de l’opposition. Curieuse coïncidence !
D. Al Seni