Liste électorale/Guillaume Soro hier : « Je suis d’accord avec Bédié »

Le Premier ministre a entamé des consultations avec les différentes formations politiques du pays afin d’obtenir un consensus autour du processus électoral. La première étape de cette série de consultations a conduit hier le chef du gouvernement chez le président du Pdci Rda, Henri Konan Bédié. Les échanges entre les deux hommes ont essentiellement tourné autour du nouveau mode opératoire communiqué par le Primature pour la gestion du contentieux qui devrait normalement reprendre lundi. Au sortir de cette audience que lui a accordée l’ancien chef d’Etat, Guillaume Soro a indiqué qu’il est sur la même longueur d’onde que le Sphinx de Daoukro avant de jeter un regard furtif sur l’empressement de chaque parti à aller aux élections. « Je suis d’accord avec le président Bédié pour dire qu’il faut tout faire pour qu’on ait une liste électorale définitive et qu’il faut tout faire pour obtenir cette élection. Mieux vaut qu’en relançant le processus électoral, on ait des avis plus ou moins divergeants que nous accordons au fur et à mesure qu’on avance que de rester dans l’immobilisme. L’immobilisme serait plus mortel que d’essayer de relancer ce processus qui suscite des commentaires ; ce qui est normal. Vous savez, les partis politiques, c’est l’émulation, c’est la compétition. Ils sont si pressés d’aller aux élections. Il y a une telle émulation si bien chaque parti veut gagner l’élection avant le vote. Mais nous allons discuter avec les uns et les autres et nous irons à des élections apaisées », a indiqué le Premier ministre à sa sortie d’audience. Lundi prochain, Guillaume Soro rencontrera les quatre principaux parti réunis au sein du Rhdp. En début de semaine, ces pourparlers dans l’après-midi de ce même lundi, ce serait au tour de l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire Jean Marc Simon de recevoir le chef du gouvernement ivoirien. Il bouclera cette série de rencontres mardi avec Choi Young-Jin, représentant spécial du secrétaire général de l’Onu dans la crise ivoirienne.

Kra Bernard