Laurent Pokou a décidé de se confier à l’Intelligent d’Abidjan pour adresser de sages conseils aux Eléphants qui préparent activement la coupe du monde 2010, et bien évidemment de parler aux dirigeants de clubs ivoiriens.
D’aucuns disent que l’Asec Mimosas a perdu son lustre d’antan et a surtout du mal à créer des sensations, comme ce furent les cas des Ben Badi et Aruna Dindane…
Vous me mettez dans une situation très délicate. En raison de ma position, souffrez que je ne réponde pas à cette question.
Néanmoins, vous pouvez parler du niveau du championnat national et du fiasco des clubs ivoiriens en compétitions africaines.
Pour ce qui est du championnat national, les enfants que nous avons, essaient de se battre comme ils peuvent. C’est vrai que la situation qui prévaut n’est pas reluisante, mais on fait avec ce qu’on a. Et on ne peut pas faire mieux que ce qu’on peut produire. En ce qui concerne les compétitions africaines, chacun doit faire son mea culpa. Ce n’est pas à la Fif de recruter les joueurs à la place des clubs. Cela ne relève aucunement de sa compétence. Il appartient plutôt aux présidents de clubs, de soigner le niveau du football ivoirien, en trouvant les joueurs adéquats.
Nous sommes seulement à quelques semaines du mondial. Que pouvez-vous dire aux Eléphants ?
Que puis-je dire d’important ? Je ne peux rien décider à la place du sélectionneur, qui est un entraîneur très qualifié. C’est à lui de choisir les joueurs du moment et les plus en forme. Il lui appartient d’assurer une meilleure destinée à l’équipe. La production des Eléphants sera le résultat du travail qu’il aura abattu. Faisons lui confiance. Les ivoiriens aiment bien les Eléphants. En Angola, ils n’ont pas été à la hauteur ; dans leurs clubs respectifs, ils brillent. C’est vrai, on a l’impression que lorsqu’ils sont en équipe nationale, ils ne veulent pas mouiller le maillot. Ça ne fait pas trop mal lorsqu’on est battu par un adversaire qui est plus fort. Mais il est très décevant de se voir battre par une équipe qui ne fait pas le poids. Mais je pense qu’il est grand temps que les ivoiriens se surpassent, oublient le passé et fassent confiance aux Eléphants. Quant aux joueurs, le message que je peux leur donner, c’est d’être sensibles au soutien que leur apporte le peuple ivoirien. Pour ce faire, ils doivent se battre pour redorer l’image de la Côte d’Ivoire en Afrique du Sud. Quelles que soient les querelles qui les opposent, une fois sur le terrain, ils doivent les oublier pour ne défendre que les couleurs du pays.
Koné Yacouba
D’aucuns disent que l’Asec Mimosas a perdu son lustre d’antan et a surtout du mal à créer des sensations, comme ce furent les cas des Ben Badi et Aruna Dindane…
Vous me mettez dans une situation très délicate. En raison de ma position, souffrez que je ne réponde pas à cette question.
Néanmoins, vous pouvez parler du niveau du championnat national et du fiasco des clubs ivoiriens en compétitions africaines.
Pour ce qui est du championnat national, les enfants que nous avons, essaient de se battre comme ils peuvent. C’est vrai que la situation qui prévaut n’est pas reluisante, mais on fait avec ce qu’on a. Et on ne peut pas faire mieux que ce qu’on peut produire. En ce qui concerne les compétitions africaines, chacun doit faire son mea culpa. Ce n’est pas à la Fif de recruter les joueurs à la place des clubs. Cela ne relève aucunement de sa compétence. Il appartient plutôt aux présidents de clubs, de soigner le niveau du football ivoirien, en trouvant les joueurs adéquats.
Nous sommes seulement à quelques semaines du mondial. Que pouvez-vous dire aux Eléphants ?
Que puis-je dire d’important ? Je ne peux rien décider à la place du sélectionneur, qui est un entraîneur très qualifié. C’est à lui de choisir les joueurs du moment et les plus en forme. Il lui appartient d’assurer une meilleure destinée à l’équipe. La production des Eléphants sera le résultat du travail qu’il aura abattu. Faisons lui confiance. Les ivoiriens aiment bien les Eléphants. En Angola, ils n’ont pas été à la hauteur ; dans leurs clubs respectifs, ils brillent. C’est vrai, on a l’impression que lorsqu’ils sont en équipe nationale, ils ne veulent pas mouiller le maillot. Ça ne fait pas trop mal lorsqu’on est battu par un adversaire qui est plus fort. Mais il est très décevant de se voir battre par une équipe qui ne fait pas le poids. Mais je pense qu’il est grand temps que les ivoiriens se surpassent, oublient le passé et fassent confiance aux Eléphants. Quant aux joueurs, le message que je peux leur donner, c’est d’être sensibles au soutien que leur apporte le peuple ivoirien. Pour ce faire, ils doivent se battre pour redorer l’image de la Côte d’Ivoire en Afrique du Sud. Quelles que soient les querelles qui les opposent, une fois sur le terrain, ils doivent les oublier pour ne défendre que les couleurs du pays.
Koné Yacouba