Le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) et le Parti ivoirien des travailleurs (Pit) ont le même combat : obtenir des élections présidentielles. Ils se sont unis, depuis fin février-début mars, pour cela. Pourtant, ils parlent de deux voix. Chacun d'eux vient de se doter d'une arme de combat. Le Rhdp (Pdci, Rdr, Udpci, Mfa) a créé le Front de refus de la dictature. Le Pit a initié le Front pour des élections urgentes (Feu). Il y a un contraste. Sinon, quelque chose ne tourne pas rond. De deux choses l'une, supposent des sources qui leur sont proches.
D'une part, le Rhdp tient à retenir le Pit dans une alliance. Cet effort, spécifiquement reconnu au Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) viserait à utiliser le Pit pour annihiler la logique d'affrontements éventuels avec le Rassemblement des républicains (Rdr). Cela, si d'aventure Pdci et Rdr venaient à se retrouvaient aux portes du Palais présidentiel, confrontés à décider de la gestion du pouvoir. Le Pit politiquement aguerri constituerait donc un contre-poids au leadership sournois qui oppose Henri Konan Bédié (Pdci) à Alassane Ouattara (Rdr). Le Pit équilibrerait aussi les débats à côté d'une Udpci (Union pour la démocratie et pour la paix), dont nos sources reprouvent la timidité parmi les houphouétistes.
D'autre part, Francis Wodié, n°1 du Pit, maintiendrait, depuis fin février, que son parti « n'est pas allié au Rhdp ». Aussi, des confidences fiables révèlent que les ''travailleurs'' reprochent au Rhdp de lui faire appel quand il a déjà arrêté une stratégie contre Laurent Gbagbo. Mieux, le Pit qu'une opinion qualifie d'«équilibriste» tiendrait à garder ses distances. C'est pour cela qu'il regarderait de loin la marche à hauts risque du 15 mai. « Il n'a pas été question de la participation ou non à la marche du Rhdp », esquivait hier encore Kouablan François, secrétaire général du parti. Il a même précisé que la marche n'est encore qu'une affaire des jeunes du Rhdp et non du directoire. Que dire de la prudence dans le choix des mots ? Francis Wodié et les siens ont baptisé leur ''arme'' Front pour des élections urgentes, là où l'allié, incisif et menaçant dénonce la dictature.
Bidi Ignace
D'une part, le Rhdp tient à retenir le Pit dans une alliance. Cet effort, spécifiquement reconnu au Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) viserait à utiliser le Pit pour annihiler la logique d'affrontements éventuels avec le Rassemblement des républicains (Rdr). Cela, si d'aventure Pdci et Rdr venaient à se retrouvaient aux portes du Palais présidentiel, confrontés à décider de la gestion du pouvoir. Le Pit politiquement aguerri constituerait donc un contre-poids au leadership sournois qui oppose Henri Konan Bédié (Pdci) à Alassane Ouattara (Rdr). Le Pit équilibrerait aussi les débats à côté d'une Udpci (Union pour la démocratie et pour la paix), dont nos sources reprouvent la timidité parmi les houphouétistes.
D'autre part, Francis Wodié, n°1 du Pit, maintiendrait, depuis fin février, que son parti « n'est pas allié au Rhdp ». Aussi, des confidences fiables révèlent que les ''travailleurs'' reprochent au Rhdp de lui faire appel quand il a déjà arrêté une stratégie contre Laurent Gbagbo. Mieux, le Pit qu'une opinion qualifie d'«équilibriste» tiendrait à garder ses distances. C'est pour cela qu'il regarderait de loin la marche à hauts risque du 15 mai. « Il n'a pas été question de la participation ou non à la marche du Rhdp », esquivait hier encore Kouablan François, secrétaire général du parti. Il a même précisé que la marche n'est encore qu'une affaire des jeunes du Rhdp et non du directoire. Que dire de la prudence dans le choix des mots ? Francis Wodié et les siens ont baptisé leur ''arme'' Front pour des élections urgentes, là où l'allié, incisif et menaçant dénonce la dictature.
Bidi Ignace