Le président de la Fondation ivoirienne pour l’observation et la surveillance des Droits de l’Homme et de la vie politique(FIDHOP), Dr. Boga Sako, a invité les leaders politiques Ivoiriens à faire la politique tout en préservant la vie humaine. C’était à l’occasion d’une conférence de presse qu’il a animé le vendredi 7 mai dernier, à l’Hôtel du District d’Abidjan-Plateau autour du thème “Tensions sociopolitiques en Côte d’Ivoire : nouvelles menaces pour les Droits de l’Homme”.
Selon le conférencier, la Fidhop a décidé de se constituer, en Côte d’Ivoire, en une instance d’alerte, toutes les fois qu’une action ou une manifestation sociale présentera des menaces pour la paix sociale et pour les Droits de l’Homme. “Mieux vaut prévenir que guérir”. Voilà ce qui sert de prétexte au combat du président, qui entend interpeller les acteurs politiques ivoiriens, au moment où les tensions sociopolitiques s’enflamment à éviter de provoquer encore des violations graves aux Droits de l’Homme.
A cette occasion, l’orateur a indiqué que la collaboration entre la Cei et la Primature est douteuse, d’autant plus que le communiqué co-signé par le Premier ministre et le président de la Cei a été lu par le porte-parole du Premier ministre et non par celui de la Cei. Il a dit également qu’il y a un manque de lisibilité dans le processus électoral car le nouveau mode opératoire mis en place par la Cei et la Primature entraînera un ralentissement du processus électoral.
Quant aux initiateurs du projet de marche prévue pour le 15 mai prochain, le conférencier a indiqué que, compte tenu des arguments somme toute pertinents présentés par le ministre de l’Intérieur quant à l’opportunité de cette marche, qui a mis en avant l’intérêt national, à savoir le défi à relever par la Côte d’Ivoire et tous ses fils en accueillant sur le sol Ivoirien plusieurs personnalités de la finance mondiale, il prie la jeunesse du Rhdp de bien vouloir analyser la proposition du gouvernement qui suggère le report de leur marche et, si possible, d’y souscrire, en tant que tout bons patriotes. Il a soutenu par, ailleurs, que si les initiateurs persistaient coûte que coûte à organiser leur marche, ils devraient alors s’attendre à en assurer les conséquences, toutes les conséquences. Pour la Fidhop, la Côte d’Ivoire et tous ses habitants sont fatigués d’être pris en otage dans cette situation précaire de ni paix ni guerre, ni élections. C’est la raison pour laquelle tous les efforts des gouvernants actuels devraient se focaliser sur les élections et tout doit être mis en œuvre afin que ces élections aient lieu au cours de cette année 2010. Aussi, la Fidhop estime-t-elle que l’Etat devrait agir devant tout projet nouveau de déstabilisation du pays et de distraction des Ivoiriens avec responsabilité.
Enfin, la Fidhop exhorte l’Onuci et la facilitation à éviter d’être des témoins ou des observateurs passifs de la mise en place d’une probable déstabilisation de tout le processus de sortie de crise qui hypothèquerait à coup sûr la paix relative du pays et qui engendrerait de sérieuses violations des Droits de l’Homme.
Bruno Adjé (Stagiaire)
Selon le conférencier, la Fidhop a décidé de se constituer, en Côte d’Ivoire, en une instance d’alerte, toutes les fois qu’une action ou une manifestation sociale présentera des menaces pour la paix sociale et pour les Droits de l’Homme. “Mieux vaut prévenir que guérir”. Voilà ce qui sert de prétexte au combat du président, qui entend interpeller les acteurs politiques ivoiriens, au moment où les tensions sociopolitiques s’enflamment à éviter de provoquer encore des violations graves aux Droits de l’Homme.
A cette occasion, l’orateur a indiqué que la collaboration entre la Cei et la Primature est douteuse, d’autant plus que le communiqué co-signé par le Premier ministre et le président de la Cei a été lu par le porte-parole du Premier ministre et non par celui de la Cei. Il a dit également qu’il y a un manque de lisibilité dans le processus électoral car le nouveau mode opératoire mis en place par la Cei et la Primature entraînera un ralentissement du processus électoral.
Quant aux initiateurs du projet de marche prévue pour le 15 mai prochain, le conférencier a indiqué que, compte tenu des arguments somme toute pertinents présentés par le ministre de l’Intérieur quant à l’opportunité de cette marche, qui a mis en avant l’intérêt national, à savoir le défi à relever par la Côte d’Ivoire et tous ses fils en accueillant sur le sol Ivoirien plusieurs personnalités de la finance mondiale, il prie la jeunesse du Rhdp de bien vouloir analyser la proposition du gouvernement qui suggère le report de leur marche et, si possible, d’y souscrire, en tant que tout bons patriotes. Il a soutenu par, ailleurs, que si les initiateurs persistaient coûte que coûte à organiser leur marche, ils devraient alors s’attendre à en assurer les conséquences, toutes les conséquences. Pour la Fidhop, la Côte d’Ivoire et tous ses habitants sont fatigués d’être pris en otage dans cette situation précaire de ni paix ni guerre, ni élections. C’est la raison pour laquelle tous les efforts des gouvernants actuels devraient se focaliser sur les élections et tout doit être mis en œuvre afin que ces élections aient lieu au cours de cette année 2010. Aussi, la Fidhop estime-t-elle que l’Etat devrait agir devant tout projet nouveau de déstabilisation du pays et de distraction des Ivoiriens avec responsabilité.
Enfin, la Fidhop exhorte l’Onuci et la facilitation à éviter d’être des témoins ou des observateurs passifs de la mise en place d’une probable déstabilisation de tout le processus de sortie de crise qui hypothèquerait à coup sûr la paix relative du pays et qui engendrerait de sérieuses violations des Droits de l’Homme.
Bruno Adjé (Stagiaire)