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Société Publié le mardi 11 mai 2010 | Le National

Affaire héritage de Goba Pierre : Les ayants droit et Sollé Catherine devant la Cour d’appel ce matin

oppose les enfants Goba à dame Sollé Catherine, la seconde épouse de leur père sur la villa Duplex n°35, sis à Marcory Achalme, îlot1 portant le titre foncier n°5375 du livre foncier de Bingerville sur la communauté de leurs parents. L’affaire a été portée devant le Tribunal de première Instance d’Abidjan Plateau. La Cour d’appel tranche ce matin.

Pour comprendre, cette affaire, il faut remonter à l’année 1949. Le 18 juillet de cette année là, à Dakar, feu Goba Logbo Pierre contracte un mariage avec dame Wawa Akissi Jeanne alors Institutrice à Dakar. Ce mariage est scellé sous le régime de la communauté des biens, le 18 juillet 1949 à Dakar. Cinq enfants sont nés de ce mariage. Goba Alphonse Claude, Goba Elisabeth Philomène Bauhi, Goba Clémentine Laurence nés à Dakar (Sénégal), Christiane Estelle Joséphine Goba et Roger Serge Goba nés à Abidjan. Après, 43 années de vie commune, dame Wawa Akissi Jeanne épouse Goba dite Jeanne de Cavally décède le 7 octobre 1992 à l’Institut de Cardiologie d’Abidjan laissant derrière elle, un mari et 05 enfants. Précisons que le couple Goba avait travaillé dur pour laisser aux enfants un héritage dont plusieurs maisons. En 2007, M. Goba Logbo Pierre convole en secondes noces sous le régime de la séparation des biens avec dame Sollé Catherine. Le couple a habité à Marcory Résidentiel à la villa duplex n°35 Achalme ilot I portant le titre foncier n°5375 du livre foncier de Bingerville. Cette maison avait été acquise lors du premier mariage contracté par feu Goba Logbo Pierre avec feue Wawa Akissi Jeanne sous le régime de la communauté des biens. C’est cette villa-là qui est au centre d’un litige qui oppose les ayants droit et dame Sollé Catherine la seconde épouse de feu Goba. Cette affaire est devant la cour d’appel ce matin. De quoi s’agit-il ?
Lors d’un conseil de famille, dame Sollé Catherine a donné son accord pour libérer la villa un mois après les obsèques c’est – à dire en Juillet 2009 ayant reconnu elle-même qu’elle l’occupait sans titre ni droit. Contre toute attente le moment venu, elle fait volte - face et durcit sa position malgré toutes les interventions des membres de la famille. Ce qui oblige les ayants droit à saisir la justice en lui présentant une sommation interpellative le 03 Septembre 2009. Dame Sollé Cathérine explique son refus de libérer les lieux sous prétexte que feu Goba Logbo Pierre son époux lui aurait promis cette villa avant de décéder. Les ayants droit Goba Alphonse Claude, Goba Elisabeth Philomène Bauhi, Goba Clémentine Laurence, Christiane Estelle Joséphine Goba et Roger Serge Goba ont assignés Dame Sollé Cathérine devant la juridiction civile pour ordonner son expulsion. La décision d’expulsion a été obtenue le 29 – 03- 2010 avec exécution provisoire. Curieusement Dame Sollé brandit une défense à exécution provisoire obtenue à la Cour d’Appel d’Abidjan, invitant les ayants droit par référé d’heure à heure devant la cour ce matin, aux fins de réintégrer la maison qui fait pourtant partit de la communauté du premier mariage qui n’a jamais été liquidée. Au regard de toutes ces preuves nous espérons que le droit sera dit.

Colbert Kouadjo
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