Les palabres sur fond de revendications des commissaires centraux et locaux de la Commission électorale indépendante ont eu raison de la reprise du contentieux prévue hier.
Comme il fallait s'y attendre, le contentieux de la liste électorale n'a pas pu démarrer, hier. Si du côté de la Commission électorale indépendante (Cei), on explique le rendez-vous manqué par la nécessité de laisser aboutir les négociations engagées par le Premier ministre, du côté des populations, c'est plutôt l'expectative. « Notre rôle n'est pas d'aller à un contentieux contesté par une partie de la classe politique ». Telle est l'explication donnée, hier, sous couvert de l'anonymat, par un responsable de la Commission électorale indépendante (Cei) pour justifier le retard à l'allumage concernant la reprise du contentieux. Si on en croit notre interlocuteur, « c'est pour donner toutes les chances aux pourparlers engagées par le Premier ministre » que le contentieux de la liste électorale grise n'a pas pu débuter, hier, comme annoncé. Selon toute vraisemblance, les commissaires centraux de l'organe en charge des élections seraient revenus à de meilleurs sentiments. De bonne source, ils seraient prêts à reprendre le travail, si les exigences financières qui avaient été soulevées lors de la réunion de vendredi trouvent rapidement solution. Ce qui fait dire à notre interlocuteur d'hier que « dès que les blocages dont la presse s'est fait l'écho seront réglés, le contentieux pourra reprendre ». En attendant, la Cei aurait commencé à déployer son matériel nécessaire à la reprise du contentieux. « Il nous faut aller avec l'appui de tous les acteurs du processus de sortie de crise », nous confie notre source pour qui la bonne entente serait revenue entre le président de l'institution, Youssouf Bakayoko et ses collaborateurs. Mais en attendant que cela se manifeste sur le terrain, les populations, quant à elles, digèrent mal ce rendez-vous manqué.
Marc Dossa
Comme il fallait s'y attendre, le contentieux de la liste électorale n'a pas pu démarrer, hier. Si du côté de la Commission électorale indépendante (Cei), on explique le rendez-vous manqué par la nécessité de laisser aboutir les négociations engagées par le Premier ministre, du côté des populations, c'est plutôt l'expectative. « Notre rôle n'est pas d'aller à un contentieux contesté par une partie de la classe politique ». Telle est l'explication donnée, hier, sous couvert de l'anonymat, par un responsable de la Commission électorale indépendante (Cei) pour justifier le retard à l'allumage concernant la reprise du contentieux. Si on en croit notre interlocuteur, « c'est pour donner toutes les chances aux pourparlers engagées par le Premier ministre » que le contentieux de la liste électorale grise n'a pas pu débuter, hier, comme annoncé. Selon toute vraisemblance, les commissaires centraux de l'organe en charge des élections seraient revenus à de meilleurs sentiments. De bonne source, ils seraient prêts à reprendre le travail, si les exigences financières qui avaient été soulevées lors de la réunion de vendredi trouvent rapidement solution. Ce qui fait dire à notre interlocuteur d'hier que « dès que les blocages dont la presse s'est fait l'écho seront réglés, le contentieux pourra reprendre ». En attendant, la Cei aurait commencé à déployer son matériel nécessaire à la reprise du contentieux. « Il nous faut aller avec l'appui de tous les acteurs du processus de sortie de crise », nous confie notre source pour qui la bonne entente serait revenue entre le président de l'institution, Youssouf Bakayoko et ses collaborateurs. Mais en attendant que cela se manifeste sur le terrain, les populations, quant à elles, digèrent mal ce rendez-vous manqué.
Marc Dossa
