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Politique Publié le mercredi 12 mai 2010 | Le Mandat

Gestion de la tournée américaine de Simone Gbagbo aux USA: le Banco se défend

© Le Mandat Par DR
Presse - Lucien Pouamon, Directeur de publication du site www.lebanco.net
Nous nous serions abstenus de répondre au droit de réponse de monsieur (ou madame) Fanta Camara, suite à notre article sur les détails du transfert de fonds entre Abidjan et Washington, lors du séjour aux Etats-Unis de notre Première dame bien aimée, Simone Ehivet Gbagbo, si celui-ci ne contenait pas de graves contrevérités et des amalgames volontairement mensongers.

Mélange de genres

Dans son droit de réponse, monsieur (ou madame) Fanta Camara fait un sacré mélange de genres à deux niveaux. D’abord, le droit de réponse est relatif à trois articles différents (affaire chèque en bois au peuple haïtien, transfert d’argent et affaire « l’ambassadeur SE Charles Koffi est un coupeur de routes ») auxquels il a répondu simultanément, ce qui n’est pas très professionnel, puisque le mérite de ce genre d’exercice est de perdre le lecteur. En outre, sur le même sujet de mélange de genres, le droit de réponse est une sorte d’enquête journalistique et de commentaires personnels guidés par une seule et unique volonté : défendre l’indéfendable. Pour le reste, M. Christophe Kouakou, le premier adjoint de l’ambassadeur, cité par le droit de réponse, ne dément pas la réputation attribuée à l’ambassadeur. Il se contente de parler des « motivations réelles » de lebanco.net. La question n’est cependant pas là ; tout le monde en conviendra.

Le chèque en bois au peuple haïtien

Dans cette affaire, le ridicule le dispute à la diffamation. L’affaire du chèque en bois remonte à novembre 2009. Le consultant du publireportage de la cérémonie n’était personne d’autre que M. Lucien Pouamon, bien connu comme étant le directeur de publication de lebanco.net. Cependant, en novembre 2009, lebanco.net n’était pas encore en service. En effet, votre site préféré a vu le jour le 21 février 2010. Comment ce site a-t-il donc pu publier un article en novembre 2009, alors qu’il n’était même pas fonctionnel ? Au demeurant, l’ambassadeur de notre pays à Washington a accusé dans son droit de réponse publié dans les journaux qui ont repris l’information erronée, des membres de la diaspora ivoirienne.

Sur ce chapitre, nous mettons donc au défi monsieur (ou madame) Fanta Camara, de nous brandir notre article publié sur notre site, accusant l’ambassadeur de Côte d’Ivoire à Washington, d’avoir remis un chèque en bois à son homologue haïtien à Washington.

Lebanco.net traité de journal fantôme

Sur ce chapitre, la désinformation volontaire relève de l’hérésie. M. Mathieu Bouabré, qui parle de « reporter fantôme » en parlant de Sounkalo de Kibouo, devrait avoir l’honnêteté sinon professionnelle, du moins intellectuelle, de reconnaître qu’il a déjà travaillé pour le compte de lebanco.net puisqu’il était justement l’envoyé spécial de votre site préféré dans la commune haïtienne d’Okapo.

Le « seul journaliste (sic) à avoir suivi la Première dame, Simone Gbagbo, lors de son séjour à Miami et à New York », s’il est véritablement journaliste, devrait savoir que la méthode du « paparazzi », donc du journaliste d’investigation pour ce genre de sujets sensibles (comme les transferts de sommes colossales d’argent) reste la discrétion et son credo demeure : ne pas se faire remarquer.

Si M. Mathieu Bouabré avait été un bon journaliste d’enquête, doublé de son statut d’attaché de presse à la mission de Côte d’Ivoire aux Nations-Unis, il aurait mieux fait attention à son entourage.

D’une part, on a le « seul journaliste (sic) à avoir suivi la Première dame, Simone Gbagbo, lors de son séjour à Miami et à New York » dont on a vu aucun reportage dans la presse et d’autre part, un « reporter fantôme » qui a été le seul à publier des articles sur le séjour de la Première dame aux Etats-Unis. Renversant !

Si le « seul journaliste (sic) à avoir suivi la Première dame, Simone Gbagbo, lors de son séjour à Miami et à New York » n’a pas eu le temps d’écrire des articles publiables, c’est qu’il sans doute plus occupé à vendre à 3.000 dollars, les cassettes du séjour de notre Première dame aux Etats-Unis.

Un site sérieux et bien informé

Une fois pour toute, que les pourfendeurs de lebanco.net sachent que le site est bel et bien enregistré dans l’Etat du Maryland et inscrit au National Press à Washington DC. Le site est tellement sérieux que ses informations sont très souvent, entièrement et systématiquement, reprises par des journaux sérieux ivoiriens, qui le citent comme « une source généralement bien informée ». Notre site est tellement sérieux et crédible, et surtout est tellement à la pointe de l’information, aussi bien aux Etats-Unis, en Europe, qu’en Côte d’Ivoire, qu’en moins d’un trimestre d’existence, il a atteint les 30.000 visiteurs.

En outre, le directeur de publication est bien M. Lucien Pouamon. Il ne se cache pas, puisque des articles avec sa photo, ont été publiés dans la presse à Abidjan, à l’avènement du site et il est bien connu des autorités à Washington DC. De ce fait, l’ambassadeur Se Charles Koffi ou la Première dame, Mme Simone Ehivet Gbagbo, s’ils s’estiment diffamés, peuvent saisir la justice américaine qui n’est pas corrompue comme celle d’un certain pays qui est à la solde du pouvoir (suivez notre regard).

Questions

Le droit de réponse affirme que notre bien aimée Première dame n’a pas fait les rayons lors de son passage au pays de l’oncle Sam. Soit. Dans ce cas, comment expliquer le fait que cette dernière ait fait un aller-retour sur le Maryland, de 8 heures du matin à 10 heures du soir ? Veut-on convaincre les lecteurs que notre respectable Première dame de Côte d’Ivoire a mis près de 12 heures à new york pour se perdre en contemplation du Ground Zero du 11 septembre ?

En outre, les sept containers dont lebanco.net a parlé et qui ont été curieusement ignorés par le droit de réponse (preuve qu’ils existent bel et bien) sont-ils partis vides à Abidjan ?

Pourquoi, si nous avons énuméré un fatras de mensonges, le commandant Anselme Séka Yapo, aide de camp (par ailleurs cité dans des affaires d’escadron de la mort) de Mme Simone Gbagbo (par ailleurs cité dans des affaires d’escadron de la mort) a-t-il appelé l’ambassade pour menacer certains diplomates ?

Pourquoi SE Charles Koffi a-t-il diligenté une enquête à la résidence de la vice-consul, Mme Singletton, la fille de la Première dame et à l’ambassade de Washington DC ?

Pourquoi, si nos informations sont erronées, la Première dame elle-même, a appelé, il y a cinq jours, à l’ambassade pour parler à l’ambassadeur (qui se trouvait alors au Cameroun en voyage de plaisir) et chercher à savoir d’où provenaient les fuites sur son séjour aux Etats-Unis ?

Pourquoi, alors M. Malick Coulibaly, le directeur national de campagne du candidat Laurent Gbagbo et directeur de cabinet adjoint de celui-ci, a-t-il aussi appelé l’ambassade pour chercher à comprendre ce qui s’y passait et demander des explications à l’ambassadeur ?

En fin de compte, si on répond à un site « fantôme », n’est-ce pas parce qu’au fond de nous-même on sait que ce site « fantôme » est visité par des milliers de lecteurs chaque jour et que le site en question a touché là où ça fait mal ?

Conclusion

En définitive, que retenir de ce droit de réponse ? Rien, sinon deux petites choses. La première, c’est qu’il s’efforce de décrédibiliser lebanco.net, ce qui a du reste été impossible. La seconde, c’est que l’homme qui se cache derrière la plume de Fanta Camara, M. Mathieu Bouabré (puisque c’est de lui qu’il s’agit) n’a pas eu assez de courage pour signer de son propre nom. C’est aussi cela la refondation. Et cela est fort pathétique !

La rédaction de lebanco.net
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