L'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udpci) et le Mouvement des forces d'avenir sont contre le report de la marche du 15 mai projetée par le Rassemblement des jeunes pour la démocratie et la paix (Rjdp).
L'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udpci) et le Mouvement des forces d'avenir (Mfa) ont décidé de se démarquer de la décision du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci-Rda) et du Rassemblement des républicains (Rdr), relativement à la marche projetée par le Rassemblement des jeunes pour la démocratie et la paix (Rjdp). C'est au cours de deux conférences de presse organisées, l'une dans la matinée et l'autre dans l'après-midi que chacune de ces formations politiques a fait savoir son opposition au report de la manifestation annoncée par les jeunes houphouétistes. Mieux, le parti arc-en-ciel prévient qu'il ne se contentera pas de prendre acte de la position de ses autres alliés au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). «Elle (l'Udpci, Ndlr) entend donner une suite à l'annulation de cette mobilisation générale contre Laurent Gbagbo. A cet effet, le bureau politique va être convoqué dans les meilleurs délais», a averti Alassane Salif N'Diaye, secrétaire général de l'Udpci, après avoir dépeint l'ambiance malsaine qui a prévalu au cours des réunions de haut niveau du Rhdp concernant la marche du 15 mai. «A moins de quatre jours du 15 mai, au moment où tous les militants sont fin prêts pour la marche, on enregistre une attitude visant à faire reporter sine die les manifestations, laissant les Ivoiriens dans le désespoir le plus total. L'Udpci, pour ne pas se rendre complice et comptable de la paupérisation grandissante et autres souffrances du peuple de Côte d'Ivoire qui ne voit rien poindre à l'horizon en terme de date du premier tour de la présidentielle (…), décide de ne pas participer au troisième round des discussions sur la marche du 15 mai et ne signera pas de communiqué final relatif au report de cette marche », a fait savoir Alassane Salif N'Diaye qui a donc invité les militants de son parti à rester mobilisés dans la perspective de la marche. « L'Udpci se tient aux côtés des populations et les invite à rester mobilisés et prêts à répondre aux prochains mots d'ordre », s'est-il fait entendre avant de laisser la place à Innocent Anaky Kobena qui s'est, lui aussi, prononcé sur la question. Pour le président du Mfa, la marche de demain se tiendra vaille que vaille. «Même si tous les leaders du Rhdp décidaient du report de la marche, le peuple ne suivra pas. Personne au Rhdp ne peut faire annuler ou reporter cette marche. Et je peux vous dire qu'elle se fera. A Abidjan comme à l'intérieur du pays, les gens sortiront massivement. Qu'un mot d'ordre soit donné ou non par les leaders du Rhdp, rien n'y changera», a assuré Anaky Kobena, ajoutant que ses pairs du Rhdp qui lui demandent le report n'ont rien compris, s'agissant du sens de la manifestation. «Pour la population, ce n'était pas une manifestation pour réclamer des élections mais pour dire son ras-le-bol devant la précarité de sa situation. Au même moment, elle ajoutait pour dire que puisqu'elle en a marre de sa situation, elle résistera jusqu'à ce que ceux qui en sont à la base, quittent», a-t-il expliqué.
Marc Dossa et Bamba K. Inza
L'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udpci) et le Mouvement des forces d'avenir (Mfa) ont décidé de se démarquer de la décision du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci-Rda) et du Rassemblement des républicains (Rdr), relativement à la marche projetée par le Rassemblement des jeunes pour la démocratie et la paix (Rjdp). C'est au cours de deux conférences de presse organisées, l'une dans la matinée et l'autre dans l'après-midi que chacune de ces formations politiques a fait savoir son opposition au report de la manifestation annoncée par les jeunes houphouétistes. Mieux, le parti arc-en-ciel prévient qu'il ne se contentera pas de prendre acte de la position de ses autres alliés au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). «Elle (l'Udpci, Ndlr) entend donner une suite à l'annulation de cette mobilisation générale contre Laurent Gbagbo. A cet effet, le bureau politique va être convoqué dans les meilleurs délais», a averti Alassane Salif N'Diaye, secrétaire général de l'Udpci, après avoir dépeint l'ambiance malsaine qui a prévalu au cours des réunions de haut niveau du Rhdp concernant la marche du 15 mai. «A moins de quatre jours du 15 mai, au moment où tous les militants sont fin prêts pour la marche, on enregistre une attitude visant à faire reporter sine die les manifestations, laissant les Ivoiriens dans le désespoir le plus total. L'Udpci, pour ne pas se rendre complice et comptable de la paupérisation grandissante et autres souffrances du peuple de Côte d'Ivoire qui ne voit rien poindre à l'horizon en terme de date du premier tour de la présidentielle (…), décide de ne pas participer au troisième round des discussions sur la marche du 15 mai et ne signera pas de communiqué final relatif au report de cette marche », a fait savoir Alassane Salif N'Diaye qui a donc invité les militants de son parti à rester mobilisés dans la perspective de la marche. « L'Udpci se tient aux côtés des populations et les invite à rester mobilisés et prêts à répondre aux prochains mots d'ordre », s'est-il fait entendre avant de laisser la place à Innocent Anaky Kobena qui s'est, lui aussi, prononcé sur la question. Pour le président du Mfa, la marche de demain se tiendra vaille que vaille. «Même si tous les leaders du Rhdp décidaient du report de la marche, le peuple ne suivra pas. Personne au Rhdp ne peut faire annuler ou reporter cette marche. Et je peux vous dire qu'elle se fera. A Abidjan comme à l'intérieur du pays, les gens sortiront massivement. Qu'un mot d'ordre soit donné ou non par les leaders du Rhdp, rien n'y changera», a assuré Anaky Kobena, ajoutant que ses pairs du Rhdp qui lui demandent le report n'ont rien compris, s'agissant du sens de la manifestation. «Pour la population, ce n'était pas une manifestation pour réclamer des élections mais pour dire son ras-le-bol devant la précarité de sa situation. Au même moment, elle ajoutait pour dire que puisqu'elle en a marre de sa situation, elle résistera jusqu'à ce que ceux qui en sont à la base, quittent», a-t-il expliqué.
Marc Dossa et Bamba K. Inza