La marche apocalyptique projetée le 15 mai n’aura pas lieu ce jour-là. Ainsi en ont décidé Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara. Au grand dam de Mabri et Anaky Kobenan.
Comme l’on s’y attendait, le miracle ne s’est pas produit. Le conclave du Rhdp s’est terminé dans la confusion totale. Deux clans (Bédié-Ado et Anaky-Mabri) se sont affrontés tout le temps durant les trois jours (lundi, mardi et mercredi) qu’ont duré les discussions. Car, comme l’a si bien précisé Alphonse Djédjé Mady, président du directoire du Rhdp, « il n’y a pas eu d’entente absolue sur le point du report de la manifestation ». Les présidents du Pdci-Rda et du Rdr ont signé la déclaration finale en l’absence des deux autres, en l’occurrence, ceux du Mfa et de l’Udpci qui ont claqué la porte du conclave pour ne pas endosser ses conclusions. A en croire Djédjé Mady, «chacun a fait prévaloir les raisons pour lesquelles il a pris la décision qu’il a prise. Le Pdci et le Rdr disent qu’ils ne veulent pas de morts en Côte d’Ivoire, qu’ils ne veulent pas de conquête du pouvoir dans le sang, mais ils veulent la conquête du pouvoir dans les urnes. C’est ça le problème de fond. Maintenant si vous voulez aller manifester, vous manifestez. Donc la manifestation risquant d’entraîner des dérapages, nous la repréparons. Et nous n’allons pas à cette manifestation qui risque d’entraîner des morts d’hommes, et qui a d’autres objectifs peut-être différents de ce qu’on dit. Et nous voulons aller à la conquête du pouvoir d’Etat non pas dans le sang mais par les urnes ». Certes, le Rassemblement des houphouétistes à sa vie pendue à un fil, à l’issue de ce conclave qui a mis à nu les crises de leadership qui le secouent depuis sa naissance, mais Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara viennent de faire, pour une fois, un grand pas dans la République. Un autre, et le processus de sortie de crise, qui valse depuis plus de 8 ans entre accords et sommets, arrivera à bon port.
Barthélemy Téhin
Comme l’on s’y attendait, le miracle ne s’est pas produit. Le conclave du Rhdp s’est terminé dans la confusion totale. Deux clans (Bédié-Ado et Anaky-Mabri) se sont affrontés tout le temps durant les trois jours (lundi, mardi et mercredi) qu’ont duré les discussions. Car, comme l’a si bien précisé Alphonse Djédjé Mady, président du directoire du Rhdp, « il n’y a pas eu d’entente absolue sur le point du report de la manifestation ». Les présidents du Pdci-Rda et du Rdr ont signé la déclaration finale en l’absence des deux autres, en l’occurrence, ceux du Mfa et de l’Udpci qui ont claqué la porte du conclave pour ne pas endosser ses conclusions. A en croire Djédjé Mady, «chacun a fait prévaloir les raisons pour lesquelles il a pris la décision qu’il a prise. Le Pdci et le Rdr disent qu’ils ne veulent pas de morts en Côte d’Ivoire, qu’ils ne veulent pas de conquête du pouvoir dans le sang, mais ils veulent la conquête du pouvoir dans les urnes. C’est ça le problème de fond. Maintenant si vous voulez aller manifester, vous manifestez. Donc la manifestation risquant d’entraîner des dérapages, nous la repréparons. Et nous n’allons pas à cette manifestation qui risque d’entraîner des morts d’hommes, et qui a d’autres objectifs peut-être différents de ce qu’on dit. Et nous voulons aller à la conquête du pouvoir d’Etat non pas dans le sang mais par les urnes ». Certes, le Rassemblement des houphouétistes à sa vie pendue à un fil, à l’issue de ce conclave qui a mis à nu les crises de leadership qui le secouent depuis sa naissance, mais Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara viennent de faire, pour une fois, un grand pas dans la République. Un autre, et le processus de sortie de crise, qui valse depuis plus de 8 ans entre accords et sommets, arrivera à bon port.
Barthélemy Téhin