Mardi dernier à la villa Ki-Yi, située au carrefour de la Riviera 2, le « Sokan théâtre » de Côte d’Ivoire et le Bureau des arts et communication (Bac) ont présenté la pièce de théâtre intitulée “Poiscaille paradis, tél : 961.38.12”.
Ecrite par Dieudonné Niangouna (Congo Brazza) et mise en scène par Fabrice Gorgerat (Suisse), cette pièce est née d’une rencontre artistique. Dans une poissonnerie sans queue ni tête, les traces d’une vie inquiétante se laissent lire au sein d’une famille pas comme les autres. On assiste au défilé de personnages plus délirants les uns que les autres sur la scène de cet échiquier coloré (en référence au décor et aux origines des acteurs).
Une poésie obscure réside dans le silence et est marquée dans la gestuelle des personnages. Le timbre de la folie vibre dans la voix singulière de cette famille qui frise le déséquilibre.
Dans ce rituel absurde, « non maîtrisé et organique ». Le metteur en scène nous invite à nous interroger : « qu’est-ce qui rassemble cette famille ? Quel est le sens des gesticulations de ces personnages ? Un terrible secret est certainement à la base de l’équilibre fragile qui fait tourner la boutique.».
Devant ce spectacle animé par des mongoliens, le spectateur est libre - ou contraint - de se faire sa propre conception de l’histoire. Ce dont on peut être sûr, c’est de son irrésistible incohérence : cette pièce de théâtre aux allures de conte féérique, est un moment de magie, pendant lequel le sens de la raison se noie et qu’émerge celui de l’imaginaire.
Jm Dervain
(Stagiaire)
Ecrite par Dieudonné Niangouna (Congo Brazza) et mise en scène par Fabrice Gorgerat (Suisse), cette pièce est née d’une rencontre artistique. Dans une poissonnerie sans queue ni tête, les traces d’une vie inquiétante se laissent lire au sein d’une famille pas comme les autres. On assiste au défilé de personnages plus délirants les uns que les autres sur la scène de cet échiquier coloré (en référence au décor et aux origines des acteurs).
Une poésie obscure réside dans le silence et est marquée dans la gestuelle des personnages. Le timbre de la folie vibre dans la voix singulière de cette famille qui frise le déséquilibre.
Dans ce rituel absurde, « non maîtrisé et organique ». Le metteur en scène nous invite à nous interroger : « qu’est-ce qui rassemble cette famille ? Quel est le sens des gesticulations de ces personnages ? Un terrible secret est certainement à la base de l’équilibre fragile qui fait tourner la boutique.».
Devant ce spectacle animé par des mongoliens, le spectateur est libre - ou contraint - de se faire sa propre conception de l’histoire. Ce dont on peut être sûr, c’est de son irrésistible incohérence : cette pièce de théâtre aux allures de conte féérique, est un moment de magie, pendant lequel le sens de la raison se noie et qu’émerge celui de l’imaginaire.
Jm Dervain
(Stagiaire)