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Société Publié le samedi 15 mai 2010 | Nord-Sud

Hépatite virale : Attention, l’alcool parmi les causes de la maladie !

Plus de 500 millions de personnes dans le monde sont actuellement infectées par l’hépatite B ou C. 1 million de personnes en meurent chaque année, ce qui en fait l’une des plus grandes menaces contre la santé publique.

La Côte d’Ivoire appartient aux zones de hautes endémicités des hépatites B et C en Afrique de l’Ouest. La fréquence avoisine 8 à 12% pour le virus B et 1 à 3% pour le C. En prélude à la journée mondiale de lutte contre la pandémie ,mercredi prochain, Dr Alla Kouadio Emile, spécialiste du Programme national de lutte contre les hépatites virales (Pnlhv) a défini cinq types d’hépatites que sont : les hépatites A, B, C, D et E. A écouter le spécialiste, les virus A et E se transmettent par voie orale. Les facteurs favorisant ces virus sont le manque d’hygiène alimentaire et l’hygiène fécale défectueuse. Les 3 autres virus ont exactement les mêmes modes de transmission que le Vih/Sida. C’est-à-dire par les transfusions sanguines, les rapports non protégés et la transmission mère-enfant. Il précise que « les hépatites ou inflammation du foie sont aussi médicamenteuses, toxiques et dues à l’alcool. Les hépatites B et C sont les deux seuls qui peuvent devenir chroniques et provoquer une maladie à long terme ». Quand on sait le goût prononcé des Ivoiriens pour les boissons alcoolisées, il y a lieu de s’inquiéter. Le spécialiste a aussi relevé la cruciale question de la prise en charge de la maladie en Côte d’Ivoire : « la maladie n’est pas suffisamment connue et sa prise en charge est complexe. Les centres de santé ne sont pas mieux outillés et le facteur coût n’est pas négligeable. Le traitement de l’hépatite, selon le type de traitement, peut s’élever à 7 millions par semaine. Selon lui, l’hépatite est souvent confondue au paludisme. « Le patient a des yeux qui jaunissent, il ressent la fatigue et fait aussi de la fièvre. Ce qui fait qu’il suit très souvent le traitement contre le paludisme notamment les perfusions ou l’automédication. Or, ce comportement complique la pathologie », prévient le spécialiste qui ajoute que certains patients ne manifestent pas de signes. D’où la nécessité de se faire dépister : « lorsque vous êtes dépistés négatifs, vous êtes admis au vaccin préventif. Quand vous êtes positifs, c’est en ce moment que la prise en charge s’impose ». Une séance de dépistage gratuite est offerte, à cet effet, mercredi, au parking de la faculté de médecine à Cocody.

Nesmon De Laure
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