Simone Ehivet Gbagbo a séjourné récemment à Bamako, au Mali. L’épouse légale du N°1 ivoirien a profité de ce moment de villégiature pour présenter son livre ‘’paroles d’honneur ‘’. La deuxième vice-présidente du Fpi, a déclaré à l’AFP que son époux, Laurent Gbagbo, sera le vainqueur du prochain scrutin présidentiel. Et ce, parce que la providence l’aurait décidé.
« (…) Les élections auront lieu cette année Inch Allah ». Et c’est mon mari qui sera le vainqueur. Je ne dirai pas Inch Allah, puisque Dieu lui-même l’a écrit (…) ». Parole de la prophétesse Simone, pardon de Madame Simone Gbagbo. Cet extrait d’interview en dit long sur la volonté cachée du Fpi à se maintenir au pouvoir quels que soient les résultats qui sortiront des urnes. Si la première dame qui a certainement rencontré ‘’Dieu’’ ( ?), dit être certaine de la victoire de Laurent Gbagbo à l’élection présidentielle, c’est parce qu’elle croit, comme nombre de frontistes, que le candidat de la mouvance présidentielle n’a pas d’adversaires. On dira, dans le jargon populaire, qu’il n’y a rien en face ? Donc, de ce fait, elle peut se permettre de narguer l’opposition. Et c’est ce qui ressort de l’entretien accordé par Madame Gbagbo à l’Afp. L’épouse du premier responsable de l’exécutif ivoirien, clame sa supériorité sur la scène politique ivoirienne. Mieux, elle ne lui voit pas un adversaire politique de poids. Une véritable injure faite au Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix qui réunit en son sein des leaders tels que le président Bédié et le premier ministre Alassane Ouattara. A observer de près ce coup de gueule de la première dame, ce n’est pas totalement faux. Le RHDP est aujourd’hui aux abois, après le report de sa manifestation d’humeur contre la non tenue des élections. Dire qu’il n’y a pas meilleurs que Gbagbo, c’est insulter la conscience des Ivoiriens qui souhaitent dans leur majorité, la fin du règne du Fpi. Un règne qui aura été la plus catastrophique que la Côte d’Ivoire ait connue. Dieu aurait choisi le chef de fil. du Fpi pour que les Ivoiriens souffrent encore un quinquennat. On peut faire avaler cette pilule aux consciences faibles. Mais les signes et signaux que l’on observe prouvent le contraire.
Jérôme N’Dri
Tensions autour du report de la marche du 15 mai
Comment Bédié a désamorcé la bombe
Le président du PDCI-RDA, Aimé Henri Konan Bédié, vient de démontrer, aux yeux de la Côte d’Ivoire et du monde entier, qu’il demeure le digne héritier de feu Félix Houphouët Boigny. Homme de paix et de dialogue, le sphinx de Daoukro vient de désamorcer, avec habilité, une bombe qui devait encore causer la mort et la désolation dans ce pays. Pour réussir cet exploit, le président et candidat du PDCI, a usé de trois règles capitales.
Le dialogue
Les signes d’un carnage certain se profilaient à l’horizon à l’approche du 15 mai, date d’une marche projetée par la jeunesse du RHDP. Et dans le souci de préserver la vie de ses concitoyens, HKB a pris sur lui, la décision de recevoir le Président Gbagbo, afin d’engager un dialogue devant permettre d’éviter un autre bain de sang à la Côte d’Ivoire. Pour Konan Bédié, rien ne vaut la vie des Ivoiriens, pas même le pouvoir d’Etat. Aussi, a-t-il accepté la demande du chef de l’Etat de le rencontrer. Cette rencontre qui, en dépit des interprétations que les uns et les autres pouvaient en faire, a été un pas décisif vers le report de cette marche à hauts risques. Une fois de plus, Konan Bédié et le PDCI-RDA viennent de montrer qu’ils savent se mettre au-dessus de toute considération personnelle pour ne voir que l’intérêt supérieur de la nation. Les Ivoiriens peuvent enfin respirer, grâce à la sagesse du candidat du PDCI à la prochaine présidentielle. Comme quoi, le dialogue demeure l’arme des forts conformément à la philosophie de Houphouët.
La bonne décision
En prenant la sage décision de suspendre la marche du RJDP, Bédié et ADO mesuraient bien les risques qu’ils couraient vis-à-vis de leurs militants du RHDP, mobilisés et déterminés pour cette marche, afin d’arracher à Gbagbo, une date des élections qu’ils attendaient depuis belle lurette, Bédié savait également qu’il essuierait le courroux des militants de base. Mais le fils de Daoukro a compris que la survie de ce pays lui incombe en tant qu’héritier du père fondateur de la nation ivoirienne moderne. Alors, sans consulter sa base, Bédié a pris la sage décision de suspendre la marche du 15 et affronter la colère des militants. Ces derniers ont grogné et menacé. Mais rien n’a nullement ébranlé l’époux de Bomo Henriette. Il sait qu’il est dans la bonne direction. Aujourd’hui, tous les faits lui donnent raison et confirment qu’après tout, Bédié garde le meilleur profil pour la présidence de la République de Côte d’Ivoire.
La juste communication
Après l’annonce de l’annulation de la marche du RJDP, un clash était annoncé. Des militants s’organisaient déjà pour une désobéissance nationale pour dénoncer « un pacte » avec Gbagbo. Des meetings de l’UDPCI et du MFA annoncés à coups de tapages médiatiques, n’ont pas eu lieu. Parce que N’zueba a invité la presse nationale et internationale à une conférence de presse pour donner les raisons de cette décision d’annulation de la marche projetée. Le même jour, il a accordé une interview à rfi, à l’effet de faire comprendre aux uns et aux autres, le bien-fondé de la décision. Du coup, la sérénité est revenue à la maison, et tout le monde s’est vu même obligé de saluer la grande sagesse du président du PDCI-RDA. Grâce à lui, la bombe a été désamorcée et la Côte d’Ivoire respire mieux.
Rodolphe Flaha
rflaha@yahoo.com
« (…) Les élections auront lieu cette année Inch Allah ». Et c’est mon mari qui sera le vainqueur. Je ne dirai pas Inch Allah, puisque Dieu lui-même l’a écrit (…) ». Parole de la prophétesse Simone, pardon de Madame Simone Gbagbo. Cet extrait d’interview en dit long sur la volonté cachée du Fpi à se maintenir au pouvoir quels que soient les résultats qui sortiront des urnes. Si la première dame qui a certainement rencontré ‘’Dieu’’ ( ?), dit être certaine de la victoire de Laurent Gbagbo à l’élection présidentielle, c’est parce qu’elle croit, comme nombre de frontistes, que le candidat de la mouvance présidentielle n’a pas d’adversaires. On dira, dans le jargon populaire, qu’il n’y a rien en face ? Donc, de ce fait, elle peut se permettre de narguer l’opposition. Et c’est ce qui ressort de l’entretien accordé par Madame Gbagbo à l’Afp. L’épouse du premier responsable de l’exécutif ivoirien, clame sa supériorité sur la scène politique ivoirienne. Mieux, elle ne lui voit pas un adversaire politique de poids. Une véritable injure faite au Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix qui réunit en son sein des leaders tels que le président Bédié et le premier ministre Alassane Ouattara. A observer de près ce coup de gueule de la première dame, ce n’est pas totalement faux. Le RHDP est aujourd’hui aux abois, après le report de sa manifestation d’humeur contre la non tenue des élections. Dire qu’il n’y a pas meilleurs que Gbagbo, c’est insulter la conscience des Ivoiriens qui souhaitent dans leur majorité, la fin du règne du Fpi. Un règne qui aura été la plus catastrophique que la Côte d’Ivoire ait connue. Dieu aurait choisi le chef de fil. du Fpi pour que les Ivoiriens souffrent encore un quinquennat. On peut faire avaler cette pilule aux consciences faibles. Mais les signes et signaux que l’on observe prouvent le contraire.
Jérôme N’Dri
Tensions autour du report de la marche du 15 mai
Comment Bédié a désamorcé la bombe
Le président du PDCI-RDA, Aimé Henri Konan Bédié, vient de démontrer, aux yeux de la Côte d’Ivoire et du monde entier, qu’il demeure le digne héritier de feu Félix Houphouët Boigny. Homme de paix et de dialogue, le sphinx de Daoukro vient de désamorcer, avec habilité, une bombe qui devait encore causer la mort et la désolation dans ce pays. Pour réussir cet exploit, le président et candidat du PDCI, a usé de trois règles capitales.
Le dialogue
Les signes d’un carnage certain se profilaient à l’horizon à l’approche du 15 mai, date d’une marche projetée par la jeunesse du RHDP. Et dans le souci de préserver la vie de ses concitoyens, HKB a pris sur lui, la décision de recevoir le Président Gbagbo, afin d’engager un dialogue devant permettre d’éviter un autre bain de sang à la Côte d’Ivoire. Pour Konan Bédié, rien ne vaut la vie des Ivoiriens, pas même le pouvoir d’Etat. Aussi, a-t-il accepté la demande du chef de l’Etat de le rencontrer. Cette rencontre qui, en dépit des interprétations que les uns et les autres pouvaient en faire, a été un pas décisif vers le report de cette marche à hauts risques. Une fois de plus, Konan Bédié et le PDCI-RDA viennent de montrer qu’ils savent se mettre au-dessus de toute considération personnelle pour ne voir que l’intérêt supérieur de la nation. Les Ivoiriens peuvent enfin respirer, grâce à la sagesse du candidat du PDCI à la prochaine présidentielle. Comme quoi, le dialogue demeure l’arme des forts conformément à la philosophie de Houphouët.
La bonne décision
En prenant la sage décision de suspendre la marche du RJDP, Bédié et ADO mesuraient bien les risques qu’ils couraient vis-à-vis de leurs militants du RHDP, mobilisés et déterminés pour cette marche, afin d’arracher à Gbagbo, une date des élections qu’ils attendaient depuis belle lurette, Bédié savait également qu’il essuierait le courroux des militants de base. Mais le fils de Daoukro a compris que la survie de ce pays lui incombe en tant qu’héritier du père fondateur de la nation ivoirienne moderne. Alors, sans consulter sa base, Bédié a pris la sage décision de suspendre la marche du 15 et affronter la colère des militants. Ces derniers ont grogné et menacé. Mais rien n’a nullement ébranlé l’époux de Bomo Henriette. Il sait qu’il est dans la bonne direction. Aujourd’hui, tous les faits lui donnent raison et confirment qu’après tout, Bédié garde le meilleur profil pour la présidence de la République de Côte d’Ivoire.
La juste communication
Après l’annonce de l’annulation de la marche du RJDP, un clash était annoncé. Des militants s’organisaient déjà pour une désobéissance nationale pour dénoncer « un pacte » avec Gbagbo. Des meetings de l’UDPCI et du MFA annoncés à coups de tapages médiatiques, n’ont pas eu lieu. Parce que N’zueba a invité la presse nationale et internationale à une conférence de presse pour donner les raisons de cette décision d’annulation de la marche projetée. Le même jour, il a accordé une interview à rfi, à l’effet de faire comprendre aux uns et aux autres, le bien-fondé de la décision. Du coup, la sérénité est revenue à la maison, et tout le monde s’est vu même obligé de saluer la grande sagesse du président du PDCI-RDA. Grâce à lui, la bombe a été désamorcée et la Côte d’Ivoire respire mieux.
Rodolphe Flaha
rflaha@yahoo.com