Les objectifs de la marche, dès le départ, étaient-ils bien définis ?
Je ne souhaite pas que la conférence de presse du président Bédié donne naissance à une quelconque polémique. Nous avons décidé, au niveau du Rjdp (Rassemblement des jeunes pour la démocratie et la paix, dont il est le président en exercice) de dégager une position commune. Je crois que les objectifs de la marche étaient clairement définis. A savoir la reprise du contentieux, la publication de la liste électorale définitive et la date des élections. Et, étant donné que Laurent Gbagbo se présente comme un obstacle à la tenue de ces élections, nous avions dit qu'il fallait qu'elles se tiennent avec ou sans lui. Ce que le président Bédié a dit est certainement une interprétation. Je souhaite qu'il n'y ait pas de polémique. Ce qui est important, c'est la remobilisation de nos militants à qui je rends un hommage pour s'être montrés totalement déterminés et engagés pour que la Côte d'Ivoire ait les élections.
Ce n'était donc pas une marche insurrectionnelle.
Il faut faire attention au terme insurrectionnel. Etait-ce une insurrection populaire ou une insurrection armée ? Une insurrection est un soulèvement. Quel type d'insurrection était-ce ? Lorsque le peuple, à un moment donné, parce qu'il est fatigué, parce qu'il n'a pas de perspective, peut se soulever. C'est son droit. Donc, quel type d'insurrection peut vouloir faire le peuple ? C'est cela la question. Il ne faut pas avoir peur. C'était une marche pacifique avec des marcheurs aux mains nues.
Quand vous dites que les élections devaient avoir lieu avec ou sans Laurent Gbagbo, cela ne confirme-t-il pas l'intention du coup de force ?
Comment des manifestants aux mains nues peuvent vouloir faire un coup de force ? Est-ce que moi, en tant que civil, en tant que politique, je peux faire un coup de force ? Non. Je ne peux que mettre la pression pour que l'autre comprenne, à travers le rapport de force, que j'ai des préoccupations auxquelles il doit trouver des solutions. C'était une manifestation pacifique de militants de partis politiques qui voulaient exprimer leur désir de voir les élections se tenir.
A quand la rencontre du Rjdp ?
Le Rjr sera en Assemblée générale, mercredi. Nous souhaitons que la même chose soit faite au niveau de chaque base. Ensuite, le Rjdp se retrouvera.
Propos recueillis par Bamba K. Inza
Je ne souhaite pas que la conférence de presse du président Bédié donne naissance à une quelconque polémique. Nous avons décidé, au niveau du Rjdp (Rassemblement des jeunes pour la démocratie et la paix, dont il est le président en exercice) de dégager une position commune. Je crois que les objectifs de la marche étaient clairement définis. A savoir la reprise du contentieux, la publication de la liste électorale définitive et la date des élections. Et, étant donné que Laurent Gbagbo se présente comme un obstacle à la tenue de ces élections, nous avions dit qu'il fallait qu'elles se tiennent avec ou sans lui. Ce que le président Bédié a dit est certainement une interprétation. Je souhaite qu'il n'y ait pas de polémique. Ce qui est important, c'est la remobilisation de nos militants à qui je rends un hommage pour s'être montrés totalement déterminés et engagés pour que la Côte d'Ivoire ait les élections.
Ce n'était donc pas une marche insurrectionnelle.
Il faut faire attention au terme insurrectionnel. Etait-ce une insurrection populaire ou une insurrection armée ? Une insurrection est un soulèvement. Quel type d'insurrection était-ce ? Lorsque le peuple, à un moment donné, parce qu'il est fatigué, parce qu'il n'a pas de perspective, peut se soulever. C'est son droit. Donc, quel type d'insurrection peut vouloir faire le peuple ? C'est cela la question. Il ne faut pas avoir peur. C'était une marche pacifique avec des marcheurs aux mains nues.
Quand vous dites que les élections devaient avoir lieu avec ou sans Laurent Gbagbo, cela ne confirme-t-il pas l'intention du coup de force ?
Comment des manifestants aux mains nues peuvent vouloir faire un coup de force ? Est-ce que moi, en tant que civil, en tant que politique, je peux faire un coup de force ? Non. Je ne peux que mettre la pression pour que l'autre comprenne, à travers le rapport de force, que j'ai des préoccupations auxquelles il doit trouver des solutions. C'était une manifestation pacifique de militants de partis politiques qui voulaient exprimer leur désir de voir les élections se tenir.
A quand la rencontre du Rjdp ?
Le Rjr sera en Assemblée générale, mercredi. Nous souhaitons que la même chose soit faite au niveau de chaque base. Ensuite, le Rjdp se retrouvera.
Propos recueillis par Bamba K. Inza
