Jacqueline Lohoues Oble, candidate indépendante :“Les dirigeants ne veulent pas aller aux élections”
Ce n'est pas une malédiction. La Côte d'Ivoire a, à sa tête, des gens qui ne veulent pas aller aux élections. Pour sortir de ce cercle, il nous faut faire le contentieux pour avoir la liste définitive et aller aux élections. Nous estimons que la population a trop souffert. Sans oublier qu'en tant que candidate, ça me coûte de l'argent. Déjà que je n'en ai pas suffisamment. Raison pour laquelle nous avons demandé à être indemnisés. Il faut sortir de cette situation. Il est vrai que l'élection n'est pas la solution définitive à notre problème. Mais au moins, si nous organisons les élections, le président élu va se charger d'achever la crise. Il faut qu'on parle de développement un peu. Je soutiens tout ce qui peut nous permettre d'aller rapidement à des élections. Il n'y a pas d'intitulé. Quitte à se concerter pour voir quelle dénomination lui donner. Mais il faut que ce soit un mouvement qui nous amène vers les élections.
Kouablan François, Sg Pit :“C'est un manque de volonté politique”
C'est le signe que la situation devient de plus en plus grave si les gens commencent à mettre ces problèmes sur le compte de la superstition. Il ne s'agit pas d'une malédiction mais d'une volonté politique des uns et des autres. Il s'agit de calculs politiciens. Sinon, une malédiction ne peut frapper un Etat en tant que tel. C'est le résultat de la volonté des Ivoiriens d'aller ou de ne pas aller aux élections. Nous sommes les seuls responsables. Ce n'est pas Dieu. Parce que certains qui profitent de la situation ne veulent pas que ça change. Il faut prendre conscience de ce que le peuple a trop souffert de la crise et qu'il veut en sortir. C'est pourquoi le Parti ivoirien des travailleurs a toujours appelé à une concertation pour amener les uns et les autres à cette prise de conscience.
Propos recueillis par Bamba K. Inza
Ce n'est pas une malédiction. La Côte d'Ivoire a, à sa tête, des gens qui ne veulent pas aller aux élections. Pour sortir de ce cercle, il nous faut faire le contentieux pour avoir la liste définitive et aller aux élections. Nous estimons que la population a trop souffert. Sans oublier qu'en tant que candidate, ça me coûte de l'argent. Déjà que je n'en ai pas suffisamment. Raison pour laquelle nous avons demandé à être indemnisés. Il faut sortir de cette situation. Il est vrai que l'élection n'est pas la solution définitive à notre problème. Mais au moins, si nous organisons les élections, le président élu va se charger d'achever la crise. Il faut qu'on parle de développement un peu. Je soutiens tout ce qui peut nous permettre d'aller rapidement à des élections. Il n'y a pas d'intitulé. Quitte à se concerter pour voir quelle dénomination lui donner. Mais il faut que ce soit un mouvement qui nous amène vers les élections.
Kouablan François, Sg Pit :“C'est un manque de volonté politique”
C'est le signe que la situation devient de plus en plus grave si les gens commencent à mettre ces problèmes sur le compte de la superstition. Il ne s'agit pas d'une malédiction mais d'une volonté politique des uns et des autres. Il s'agit de calculs politiciens. Sinon, une malédiction ne peut frapper un Etat en tant que tel. C'est le résultat de la volonté des Ivoiriens d'aller ou de ne pas aller aux élections. Nous sommes les seuls responsables. Ce n'est pas Dieu. Parce que certains qui profitent de la situation ne veulent pas que ça change. Il faut prendre conscience de ce que le peuple a trop souffert de la crise et qu'il veut en sortir. C'est pourquoi le Parti ivoirien des travailleurs a toujours appelé à une concertation pour amener les uns et les autres à cette prise de conscience.
Propos recueillis par Bamba K. Inza
