Le 9 mai 1960, les Etats-Unis autorisaient, pour la première fois, la commercialisation de la pilule contraceptive. Une révolution pour l’éman??ci??pation des femmes et une avancée dans la planification familiale. Avant sa mise sur le marché, ce contraceptif a été testé sur les femmes de Porto-Rico et d’Haïti. Les années passant, la pilule se fera peu à peu sa petite place dans la trousse de toilette des femmes désireuses de contrôler leur corps, de choisir le moment d’avoir des enfants et de vivre pleinement et sans risque de grossesse une sexualité épanouie. Bien que les méthodes de contraception soient variées, 80% des femmes dans le monde ont choisi la pilule. D’abord fortement dosée en hormones, la pilule avait quelques effets secondaires assez peu agréables : prise de poids, troubles de la libido et de l’humeur entre autres. Aujourd’hui, on utilise 4 générations de pilules. Et les générations dépendent des dosages. Si l’estrogène est le même pour toutes, le dosage peut changer. Surtout, ce qui différencie les pilules, c’est le progestatif. De la première à la troisième génération, les progestatifs sont tous dérivés de la testostérone. Les pilules contraceptives, les plus récentes, utilisent un progestatif de quatrième génération qui n’est plus dérivé de la testostérone mais de la spironolactone (hormone). Résultat, il est mieux accepté et, à un très petit dosage, la pilule est ainsi encore mieux tolérée. On ne parle plus des effets secondaires qui sont désormais bien plus rares. Surtout, ces nouvelles générations de pilules apportent des bénéfices additionnels sur la qualité de vie (rétention d’eau, syndrome prémenstruel, régularité du cycle, acné) en plus de l’efficacité contraceptive.
Adélaïde Konin
Adélaïde Konin