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Art et Culture Publié le mardi 18 mai 2010 | Le Patriote

Menace sur la liberté de la presse : L’UNJCI et le GEPCI apportent leur soutien à l’Expression

L’épée de Damoclès plane toujours sur la presse libre. Les confrères de l’Expression, dans le viseur de la Direction de la Surveillance du territoire (DST), depuis quelques jours, ont reçu le soutien de l’UNJCI et du GEPCI hier à leur siège, Cocody- Angré, au cours de la conférence de presse animée par le Directeur de Publication D. Al Seni. « Suite aux manifestations dans la ville de Gagnoa le 19 février 2010 consécutives à l’appel du Rassemblement des Houphouétistes pour la paix et la démocratie (RHDP), notre collaborateur Diarrassouba Youssouf, de son pseudonyme Gnaoré David (Ndlr Correspondant de l’Expression dans la cité du Fromager) est dans le viseur de la direction de la Police nationale », a-t-il situé comme origine du harcèlement dont l’Expression est l’objet, tout en évoquant toute la panoplie d’actes d’interpellation et de persécution du journaliste.

Venu manifester la solidarité de tous les journalistes, Mam Camara, Président de l’Unjci s’est voulu clair : « Il y a quelques jours, nous avons été reçus par la hiérarchie militaire de l’Etat de Côte d’Ivoire avec à sa tête le chef d’Etat major. Nous avons posé le problème des journalistes inquiétés dans l’exercice de leurs fonctions. Quelques semaines après, nous nous rendons compte que ces méthodes n’ont pas changé même si nous avons constaté avec eux quelques améliorations. Nous retombons, avec cette affaire, dans les travers que nous avons dénoncés. L’Unjci est solidaire de ce qui arrive aux journalistes de L’Expression et nous sommes avec eux pour que plus jamais cela n’arrive. »

Au nom des patrons de presse, Dénis Kah Zion, Président du Gepci a tenu à apporter son soutien en s’élevant contre la manière qui n’y a pas été mis dans la convocation du journaliste. « Quand c’est le cas, elle (la convocation) doit respecter les règles en la matière. Je voudrais aussi indiquer que la place d’un éditeur de presse ou d’un journaliste n’est à la Gendarmerie ni à la Police encore moins à la DST. Si un journaliste commet une faute, qu’il soit convoqué normalement. »

On le voit, l’ensemble des actes d’interpellation et de quasi persécution de la part de la DST sont des signes visibles que l’Etat de Côte d’Ivoire s’éloigne des vertus en matière de liberté de presse.

Jean- Antoine Doudou
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