Le Commissaire général du Salon International des Industries Culturelles d’Abidjan (SIICA), Dr Agnès Monnet, par ailleurs directeur général de l’AICF, a eu une séance de travail avec les membres des différentes commissions. Hier lundi 17 mai 2010 au siège de l’Agence Ivoirienne de la Coopération Francophone, Dr Agnès Monnet a fait part des attentes et inquiétudes à quelques mois de la tenue du SIICA prévu du 23 au 28 novembre 2010 au Palais de la culture de Treichville. Le thème principal est « Industries culturelles, innovations et développement durable ». A six mois de l’évènement qui va accueillir et regrouper les acteurs économiques dont les activités consistent en la production de biens et services culturels, le Commissaire général a fait part de quelques difficultés dont principalement le budget qui n’est pas encore précis. De deux milliards proposés au départ pour l’organisation, le budget a été suffisamment revu à la baisse en attendant, la signature d’une communication en conseil des ministres. Conseil qui doit évaluer et dire les priorités du moment afin de fixer un montant définitif. Mais, les membres des différents commissariats ont attiré l’attention sur le risque de retard dans l’organisation du SIICA si les choses traînent. Espérant que le budget permette une organisation qui ne « fasse pas honte », Agnès Monnet a souhaité un « SIICA qui soit à la hauteur de la Côte d’Ivoire et de son positionnement ». Aussi faut-il indiquer que le SIICA s’inscrit au programme officiel du cinquantenaire de la Côte d’Ivoire. Outre l’Etat de Côte d’Ivoire, le budget du SIICA 2010 est co-financé par les partenaires institutionnels nationaux et internationaux à savoir l’OIF, l’UEMOA et les sponsors. « Il est vrai que les difficultés sont là, mais il faut qu’elles soient maîtrisées. Il faut que la volonté politique nationale soit affirmée. Le problème n’est pas l’organisation, c’est de savoir si les opérateurs, l’Etat y croient », a soutenu le Commissaire général Agnès Monnet qui avait à ses côtés Pathé O, commissaire général adjoint chargé des relations internationales, de la mode et du design et Mme Sonh Gui, commissaire chargé de la technique, de la logistique et de la sécurité. Ainsi la stratégie de positionnement international du SIICA et la coordination, entre autres, des missions internationales relève de la commission présidée par Pathé O dont les membres sont Hanny Tchelley-Etibou, Sidiki Bakaba et Mme Yapo Alice alias Michèle Yakice. Alfred Dan Moussa préside le commissariat de la communication et Marketing quand Alain Tailly a en charge la programmation et la direction artistique, culturelle et touristique. Pour sa part, Alain Tailly, opérateur culturel a conseillé de presser les pas pour ne pas avoir à faire du forcing auprès de certains artistes internationaux dont les calendriers sont chargés des mois à l’avance. Cependant, la gestion du SIICA est confiée, en plus du commissariat général, à un comité de pilotage de 32 membres avec pour missions de faciliter les contacts institutionnels, la prise de décision politique et diplomatique et la supervision des activités du commissariat général.
Koné Saydoo
Koné Saydoo
