Pari tenu. En tout cas, l’on pourrait le dire pour la 5ème décision d’Afrik Fashion Show "tendance Party", dont le rideau est tombé le samedi dernier par "le Défilé des créateurs africains". C’est le somptueux jardin du Golf Hôtel de la Riviera- Cocody qui a abrité cette soirée où le sensuel, le glamour et l’avenir de la mode étaient au menu. En plus du fait que cette manifestation soit, désormais, devenue le rendez- vous culte de la rencontre et de la présentation des meilleurs créateurs africains et leurs œuvres, elle a été également la tribune par excellence de la montée en puissance de ce secteur. Des questions telles que le financement, la rentabilité, la viabilité économique et l’assurance, tant des acteurs que leur outil de production ont été abordées par le truchement du thème de l’année : « Financement et assurance pour les créateurs de mode ». Et la promotrice, Isabelle Anoh, Directrice d’"Avant-garde Production", n’a pas manqué d’évoquer l’impérieuse nécessité de financer et d’assurer ce secteur devenu un véritable vivier de milliers d’emplois. « Nous avons estimé qu’un apport des établissements financiers pourrait positionner la mode africaine sur l’échiquier international. Quand on sait également tous les risques professionnels et personnels que peuvent courir les maisons de couture, il est bon pour la pérennité des activités des créateurs de pouvoir faire de la prévention. » Comme début d’exécution de cette aspiration, une compagnie d’assurance a contracté une convention avec l’Association des Créateurs de Mode de Côte d’Ivoire (ACMCI) présidée par le styliste Ciss Saint Moïse durant les festivités de "Tendance Party 5".
Quatre jours durant, la côte d’Ivoire a été l’épicentre de la mode
L’institutionnel représenté, à cette occasion par le ministre Sidiki Konaté du Tourisme et de l’Artisanat ne s’est pas, non plus, embarrassé de fioritures pour dévoiler les bouchées doubles mises pour donner droit aux aspirations des acteurs du secteur : « Nous avons mis en place un fonds de soutien à la création. Et nous ferons en sorte que qu’il soit alimenté afin que les salons et ateliers de couture soient de véritables entreprises pour que les stylistes, modélistes sortent de l’informel pour le formel pour vivre du fruit de leur création ».
Instant attendu par le nombreux public qui a déferlé dans le jardin. Le défilé des créateurs d’ici et ceux venus du Sénégal, Bénin, Mali, Burkina Faso pouvait commencer. C’est d’abord la mascotte, un magnifique bustier, taillée dans des couleurs rouge et noir, avec des pendentifs blancs, qui est présenté. Par la suite, le ballet sur "T" pouvait commencer". Sous des vivats, devant des regards suffisamment admiratifs de l’assistance, c’est le doyen d’âge Pathé O qui présente sa collection. Il fait la part belle aux couleurs nationales: Orange- blanc- vert. Des boubous, des barboteuses comme si l’on se trouvait au sahel. Suivront, coup sur coup, Eli’ma (Togo) avec son concept "Lever du soleil" où le jaune Or, le rouge vif dominantes sont cassées par le noir. Angybell; Collé So Ardo (Reine du pagne tissé- Sénégal), Gilles Touré qui présente sa sublime collection faite de "rouge désir" fait craquer le public. L’une des attractions de ce défilé, c’est l’entrée de Danielle Kréa (Côte d’Ivoire) dans le carré d’As de la mode africaine. Elle présente des robes de soirée, de mariage et autres modèles qui rassurent le public que la Miss "Awoulaba Bouaké 2007" compte désormais dans le sillage des grands ciseaux ivoiriens.
Les feux s’éteignent sur un événement qui a donné la pleine mesure du savoir- faire des créateurs ivoiriens de mode.
Jean- Antoine Doudou
Quatre jours durant, la côte d’Ivoire a été l’épicentre de la mode
L’institutionnel représenté, à cette occasion par le ministre Sidiki Konaté du Tourisme et de l’Artisanat ne s’est pas, non plus, embarrassé de fioritures pour dévoiler les bouchées doubles mises pour donner droit aux aspirations des acteurs du secteur : « Nous avons mis en place un fonds de soutien à la création. Et nous ferons en sorte que qu’il soit alimenté afin que les salons et ateliers de couture soient de véritables entreprises pour que les stylistes, modélistes sortent de l’informel pour le formel pour vivre du fruit de leur création ».
Instant attendu par le nombreux public qui a déferlé dans le jardin. Le défilé des créateurs d’ici et ceux venus du Sénégal, Bénin, Mali, Burkina Faso pouvait commencer. C’est d’abord la mascotte, un magnifique bustier, taillée dans des couleurs rouge et noir, avec des pendentifs blancs, qui est présenté. Par la suite, le ballet sur "T" pouvait commencer". Sous des vivats, devant des regards suffisamment admiratifs de l’assistance, c’est le doyen d’âge Pathé O qui présente sa collection. Il fait la part belle aux couleurs nationales: Orange- blanc- vert. Des boubous, des barboteuses comme si l’on se trouvait au sahel. Suivront, coup sur coup, Eli’ma (Togo) avec son concept "Lever du soleil" où le jaune Or, le rouge vif dominantes sont cassées par le noir. Angybell; Collé So Ardo (Reine du pagne tissé- Sénégal), Gilles Touré qui présente sa sublime collection faite de "rouge désir" fait craquer le public. L’une des attractions de ce défilé, c’est l’entrée de Danielle Kréa (Côte d’Ivoire) dans le carré d’As de la mode africaine. Elle présente des robes de soirée, de mariage et autres modèles qui rassurent le public que la Miss "Awoulaba Bouaké 2007" compte désormais dans le sillage des grands ciseaux ivoiriens.
Les feux s’éteignent sur un événement qui a donné la pleine mesure du savoir- faire des créateurs ivoiriens de mode.
Jean- Antoine Doudou
