Les besoins quotidiens en fer sont particulièrement élevés chez les femmes, avant la ménopause. Et cela notamment, en raison des pertes liées aux règles. Ainsi les apports nutritionnels conseillés s’établissent-ils à 16 mg/jour pour les femmes, contre 9 mg/jour seulement pour les hommes. Et durant la grossesse, les besoins passent même à 50 mg/jour !
Dans un pays comme la France, 3% des femmes en âge de procréer présentent ce que les spécialistes appellent une anémie ferriprive. Une affection à prendre au sérieux. Car ses répercussions sur l’état de forme et la qualité de vie sont réelles : fatigue, frilosité, tachycardie ou essoufflement à l’effort, souffle cardiaque, maux de têtes et bourdonnements d’oreille, baisse de la libido, troubles de la mémoire et difficultés à prendre des décisions …
Chez la femme enceinte, en cas de déficit en fer - ou a fortiori d’anémie - le médecin prescrira des sels de fer. Un contrôle au bout de trois mois permettra d’évaluer l’état des stocks, et de s’assurer que l’anémie est en voie de guérison. Bien entendu, mieux vaut prévenir que guérir. Sachant que la déplétion en fer chez la femme enceinte est fréquente, la recommandation d’une alimentation équilibrée et riche en fer est donc souvent doublée de la prescription préventive de sels de fer en comprimés.
Les aliments les plus riches sont les viandes, volailles et poissons qui en contiennent de 20 mg à 26 mg pour 100 g. Pourtant, 10% à 20% seulement de cet apport seront réellement absorbés. Les légumes aussi contiennent du fer, mais en quantités moindres. Et seulement 1% à 10% des quantités ingérées seront effectivement absorbées. En outre et à la différence du fer apporté par les produits carnés, celui des légumes voit son absorption largement influencée par les aliments auxquels il est associé : son assimilation est facilitée par la vitamine C, mais réduite par la prise concomitante de thé ou de café. Dans l’ensemble et compte tenu que plus de la moitié du fer nous est apportée par les aliments carnés, un régime exclusivement végétarien risque d’entraîner une couverture insuffisante des besoins.
www.destinationsante.com
Dans un pays comme la France, 3% des femmes en âge de procréer présentent ce que les spécialistes appellent une anémie ferriprive. Une affection à prendre au sérieux. Car ses répercussions sur l’état de forme et la qualité de vie sont réelles : fatigue, frilosité, tachycardie ou essoufflement à l’effort, souffle cardiaque, maux de têtes et bourdonnements d’oreille, baisse de la libido, troubles de la mémoire et difficultés à prendre des décisions …
Chez la femme enceinte, en cas de déficit en fer - ou a fortiori d’anémie - le médecin prescrira des sels de fer. Un contrôle au bout de trois mois permettra d’évaluer l’état des stocks, et de s’assurer que l’anémie est en voie de guérison. Bien entendu, mieux vaut prévenir que guérir. Sachant que la déplétion en fer chez la femme enceinte est fréquente, la recommandation d’une alimentation équilibrée et riche en fer est donc souvent doublée de la prescription préventive de sels de fer en comprimés.
Les aliments les plus riches sont les viandes, volailles et poissons qui en contiennent de 20 mg à 26 mg pour 100 g. Pourtant, 10% à 20% seulement de cet apport seront réellement absorbés. Les légumes aussi contiennent du fer, mais en quantités moindres. Et seulement 1% à 10% des quantités ingérées seront effectivement absorbées. En outre et à la différence du fer apporté par les produits carnés, celui des légumes voit son absorption largement influencée par les aliments auxquels il est associé : son assimilation est facilitée par la vitamine C, mais réduite par la prise concomitante de thé ou de café. Dans l’ensemble et compte tenu que plus de la moitié du fer nous est apportée par les aliments carnés, un régime exclusivement végétarien risque d’entraîner une couverture insuffisante des besoins.
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