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Société Publié le mercredi 19 mai 2010 | Fraternité Matin

Journée de la Siar : 5ème journée de société ivoirienne d`anesthésie

© Fraternité Matin Par DR
Santé - Campagnes de vaccination contre la poliomyélite
Les cinquièmes journées de la Société ivoirienne d’anesthésie réanimation (Siar) se tiennent depuis hier à l’hôtel Belle côte sur le thème : « Prise en charge des Accidents vasculaires cérébraux (Avc) ». Et la clôture est prévue pour aujourd’hui. Les participants sont entre autres les urgentistes, cardiologues, neurologues etc. Il ressort de la rencontre d’ouverture que 50 à 60% des personnes souffrant d’une hypertension artérielle courent le risque de faire un Avc : une maladie qui touche le cerveau, et qui est liée à un problème de circulation de sang au niveau de cet organe. Selon le Pr Kouassi Beugré chef du service de neurologie du Chu de Cocody qui a fait l’exposé inaugural, 1/3 des malades hospitalisés dans son service le sont pour un Avc. « Ce sont des maladies très graves parce qu’elles détruisent le cerveau. Et souvent quand cela survient, on est au-delà des ressources thérapeutiques pour ramener la personne à un état normal ». Pour faire face à cette maladie, il estime qu’il faut en rechercher dans chaque pays, les causes, les facteurs favorisant et agir sur eux.

Notamment l’hypertension artérielle qui est traitable, le diabète que l’on peut contrôler. Il faudra également faire attention à l’excès de consommation de graisse. Quant au Dr Patrice Assouakon, anesthésiste réanimateur (Samu), qui a traité de l’épidémiologie des patients admis en réanimation pour Avc, il conseille aux hypertendus de bien suivre leur traitement. Car les gens n’arrivent pas toujours assez tôt en réanimation pas toujours précoce. Et les lésions qui s’installent sont graves, ce qui fait que la prise en charge ne donne pas souvent de bons résultats.

Selon le Dr Gérard Amessan Gnaba, président du comité d’organisation de ces journées, les Avc sont, dans la majorité des cas, mortels ou laissent des séquelles invalidantes qui tout en compromettant l’avenir fonctionnel des victimes, de leurs rêves les plus beaux, les ramène à la dure réalité de leur vie d’assistés. Le fardeau du handicap qui pèse sur eux n’épargne pas leur entourage. Dr Amessan Gnaba a par ailleurs indiqué que les Avc sont un réel problème de santé publique et que la Siar pense qu’il est urgent d’en optimiser l’approche thérapeutique en adéquation avec les faibles moyens matériels et humains des structures sanitaires.

« Cette optimisation commence par une attitude consensuelle vis-à-vis des gestes à faire et à proscrire dans la prise en charge globale et pluridisciplinaire des nombreuses victimes d’Avc », a-t-il déclaré, en espérant qu’au terme des travaux, la Siar sera à même, très rapidement, de fournir à tous les acteurs de santé le livret des recommandations de pratique clinique (Rpc), pour une meilleure prise en charge des Avc en Côte d’Ivoire.

Marie-Adèle Djidjé
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