« …Quand on travaille sept ans dans une telle administration (la douane) on ne peut pas être coupé de la politique parce que la politique c’est la gestion des affaires de la cité. Pendant une telle période, un Directeur Général des douanes ne peut pas être loin de la politique, il est dans l’antichambre, même quelques fois au cœur de la politique… Vous ne pouvez pas gérer une telle administration avec succès sans avoir une vision politique.» Tels sont les propos de Gnamien Konan, dans l’entretien qu’il a accordé à notre magazine.
En vérité, son choix de flirter avec la politique était inévitable en raison de sa fonction d’alors de Directeur Général des douanes. L’homme est pétri de qualités et d’un esprit extraordinaire auxquels tous les jeunes et ceux qui ont soif de la bonne gouvernance se reconnaissent. Et comme l’histoire ne refuse jamais ses mamelons à ceux qui ont besoin de se ressourcer, de vérifier nos faits et gestes d’hier ; les résultats sont là, et ne souffrent d’aucune contestation… On a beaucoup de mal à suivre aujourd’hui le Cadre Permanent de Concertation (CPC) et ses piètres acolytes qui ont la réputation de déclencher inutilement des controverses afin de retarder le processus de paix et l’organisation des élections. Chaque fois qu’ils reviennent de Ouagadougou, ils prennent des initiatives et font le contraire de tout ce qui a été adopté consensuellement là-bas tout en faisant croire à l’opinion qu’il s’agit bien de ce sur lequel la réunion du Burkina s’était mis d’accord. Ce manège dure et finit naturellement par agacer voire irriter toutes les bonnes volontés qui au niveau de la sous région et de la communauté internationale, ne cessent de déployer des efforts certains pour accompagner le processus de résolution pacifique de la crise ivoirienne. Tel que The BOG (Bédié, Ouattara et Gbagbo) comme l’ex-patron des douanes les appelle affectueusement et leurs minables compères se comportent, ils se discréditent eux-mêmes mais font surtout peser également sur les ivoiriens dans leur ensemble, la fausse réputation de médiocrité, d’irresponsabilité et de manque de volonté politique. Ils découragent ainsi toutes les initiatives tendant à aider le pays à s’en sortir en se détournant de ses vieux démons. S’ils aiment patauger dans la nullité, l’enfant de Botro estime que les ivoiriens veulent tourner une nouvelle page. Ils n’en peuvent plus de continuer à les voir plonger toujours un peu plus leur pays dans l’abîme tandis qu’eux s’en mettent toujours davantage dans les poches. Pourtant, les enfants de Côte d’Ivoire ont besoin de travailler, de se soigner, d’aller correctement à l’école, de vivre ensemble,... Cette situation délétère qui s’enlise au fur des années, avec l’imprécision de la date véritable des échéances électorales conduit à toujours s’interroger : A quand les vrais scrutins en Côte d’Ivoire afin que les éburnéens puissent choisir celui qui va les sortir du « purgatoire » social? Est-ce en 2010 ? Est-ce en 2015 ? Ou est-ce en 2020 ? Si nos prédateurs de la scène politique ne savent pas quoi nous dire, il est judicieux que le peuple ivoirien prenne son destin en main, et étoffe surtout son palmarès en marquant d’une tâche indélébile son histoire à travers une Ré-vo-lu-tion.
Dr ANGUI
En vérité, son choix de flirter avec la politique était inévitable en raison de sa fonction d’alors de Directeur Général des douanes. L’homme est pétri de qualités et d’un esprit extraordinaire auxquels tous les jeunes et ceux qui ont soif de la bonne gouvernance se reconnaissent. Et comme l’histoire ne refuse jamais ses mamelons à ceux qui ont besoin de se ressourcer, de vérifier nos faits et gestes d’hier ; les résultats sont là, et ne souffrent d’aucune contestation… On a beaucoup de mal à suivre aujourd’hui le Cadre Permanent de Concertation (CPC) et ses piètres acolytes qui ont la réputation de déclencher inutilement des controverses afin de retarder le processus de paix et l’organisation des élections. Chaque fois qu’ils reviennent de Ouagadougou, ils prennent des initiatives et font le contraire de tout ce qui a été adopté consensuellement là-bas tout en faisant croire à l’opinion qu’il s’agit bien de ce sur lequel la réunion du Burkina s’était mis d’accord. Ce manège dure et finit naturellement par agacer voire irriter toutes les bonnes volontés qui au niveau de la sous région et de la communauté internationale, ne cessent de déployer des efforts certains pour accompagner le processus de résolution pacifique de la crise ivoirienne. Tel que The BOG (Bédié, Ouattara et Gbagbo) comme l’ex-patron des douanes les appelle affectueusement et leurs minables compères se comportent, ils se discréditent eux-mêmes mais font surtout peser également sur les ivoiriens dans leur ensemble, la fausse réputation de médiocrité, d’irresponsabilité et de manque de volonté politique. Ils découragent ainsi toutes les initiatives tendant à aider le pays à s’en sortir en se détournant de ses vieux démons. S’ils aiment patauger dans la nullité, l’enfant de Botro estime que les ivoiriens veulent tourner une nouvelle page. Ils n’en peuvent plus de continuer à les voir plonger toujours un peu plus leur pays dans l’abîme tandis qu’eux s’en mettent toujours davantage dans les poches. Pourtant, les enfants de Côte d’Ivoire ont besoin de travailler, de se soigner, d’aller correctement à l’école, de vivre ensemble,... Cette situation délétère qui s’enlise au fur des années, avec l’imprécision de la date véritable des échéances électorales conduit à toujours s’interroger : A quand les vrais scrutins en Côte d’Ivoire afin que les éburnéens puissent choisir celui qui va les sortir du « purgatoire » social? Est-ce en 2010 ? Est-ce en 2015 ? Ou est-ce en 2020 ? Si nos prédateurs de la scène politique ne savent pas quoi nous dire, il est judicieux que le peuple ivoirien prenne son destin en main, et étoffe surtout son palmarès en marquant d’une tâche indélébile son histoire à travers une Ré-vo-lu-tion.
Dr ANGUI