Seule femme candidate à la présidentielle, Jacqueline Oble se dit inquiète car, la Commission électorale indépendante (Cei) «est devenue aphone». Son inquiétude est d’autant plus grande qu’elle ne sait pas «qui de la Cei et de la Primature doit organiser les élections en Côte d’Ivoire». Devant cette situation, Jacqueline Oble appelle tous les autres candidats à la mobilisation pour réclamer l’organisation du scrutin dans un délai raisonnable.
L’affaire Tagro Désiré est le second point sur lequel elle s’est appesantie. «Ce n’est pas le Président de la République qui doit saisir directement le Procureur Tchimou. Il doit s’adresser au ministre de la Justice qui, à son tour, saisit le Procureur de la République. Il porte ainsi atteinte au principe de la séparation des pouvoirs», a-t-elle condamné.
Jacqueline Oble a déploré l’inexistence de la Haute cour de justice qui est pourtant prévue par la Constitution. A la question de savoir si l’on peut l’installer maintenant, elle répond : «C’est une question de volonté politique». Selon cette juriste, pour réaffirmer l’égalité entre les citoyens, autant le petit voleur de poulet est jugé, autant il faut permettre que celui qui détourne des sommes colossales le soit.
Parlant de l’enquête parlementaire, elle souligne qu’avec la désolidarisation d’un groupe de députés, tout est mis en place pour qu’elle n’aboutisse pas. D’où, dira-t-elle, «l’organisation de la présidentielle pour que celui qui sera élu mène l’opération mains propres».
Les dernières inondations qui ont fait officiellement 11 morts, en Côte d’Ivoire, navrent celle qui aspire à diriger le pays. Constatant, avec amertume que le plan Orsec n’est pas encore mis en place, elle propose la création d’une brigade de surveillance pour contrôler les constructions anarchiques. A ce niveau, elle demande à l’Etat, à travers le ministère de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat et les mairies, de jouer son rôle.
Emmanuel Kouassi
L’affaire Tagro Désiré est le second point sur lequel elle s’est appesantie. «Ce n’est pas le Président de la République qui doit saisir directement le Procureur Tchimou. Il doit s’adresser au ministre de la Justice qui, à son tour, saisit le Procureur de la République. Il porte ainsi atteinte au principe de la séparation des pouvoirs», a-t-elle condamné.
Jacqueline Oble a déploré l’inexistence de la Haute cour de justice qui est pourtant prévue par la Constitution. A la question de savoir si l’on peut l’installer maintenant, elle répond : «C’est une question de volonté politique». Selon cette juriste, pour réaffirmer l’égalité entre les citoyens, autant le petit voleur de poulet est jugé, autant il faut permettre que celui qui détourne des sommes colossales le soit.
Parlant de l’enquête parlementaire, elle souligne qu’avec la désolidarisation d’un groupe de députés, tout est mis en place pour qu’elle n’aboutisse pas. D’où, dira-t-elle, «l’organisation de la présidentielle pour que celui qui sera élu mène l’opération mains propres».
Les dernières inondations qui ont fait officiellement 11 morts, en Côte d’Ivoire, navrent celle qui aspire à diriger le pays. Constatant, avec amertume que le plan Orsec n’est pas encore mis en place, elle propose la création d’une brigade de surveillance pour contrôler les constructions anarchiques. A ce niveau, elle demande à l’Etat, à travers le ministère de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat et les mairies, de jouer son rôle.
Emmanuel Kouassi