La tournée des rédactions qu’a entamée, le 28 septembre dernier, le candidat indépendant, Félix Akoto Yao, l’a conduit à Nord-Sud Quotidien, hier mercredi.
Le scrutin présidentiel a été, de toute évidence, le sujet dominant des échanges. Le premier tour de l’échéance sera difficile, selon le candidat. Qui entrevoit un coude-à-coude entre les prétendants au fauteuil présidentiel. « Personne ne peut gagner ces élections au premier tour sauf s’ils trichent », a-t-il dit. A l’idée que la logique du vote régionaliste et l’influence des
bastions ne prévaudront pas. Félix Akoto Yao explique que ce sont le programme, la vision et les projets des prétendants qui vont faire la différence. Et non le vote complaisant contre lequel il met d’ailleurs en garde. Légaliste, à ses dires, il invite l’Etat à respecter la loi de 2004, portant financement des partis politiques et des candidats en période d’année électorale. Cette loi
dont le volet financement des partis politiques est appliqué doit entrer pleinement en vigueur. C’est sur ce point qu’il interpelle le président Laurent Gbagbo. La signature d’un décret n’est pas de la mer à boire, a-t-il chargé.
Félix Akoto Yao craint même que la crédibilité du scrutin n’en dépende. « Si après les élections vous dites que vous avez organisé des élections justes, transparentes et équitables. Et que moi, je dis qu’elles ne sont pas qu’allez-vous faire ?», s’interroge-t-il. Pour lui, il y a une injustice à
corriger, car il y a une politique de deux poids deux mesures à bannir. L’équité, c’est ce qu’il demande aussi à la Commission électorale indépendante (Cei). « On ne peut pas être un arbitre, sans avoir de sanction », a-t-il fustigé la passivité de la commission. Il lui reproche, en effet, d’avoir produit un communiqué trop tardif, mardi.
Bidi Ignace
Le scrutin présidentiel a été, de toute évidence, le sujet dominant des échanges. Le premier tour de l’échéance sera difficile, selon le candidat. Qui entrevoit un coude-à-coude entre les prétendants au fauteuil présidentiel. « Personne ne peut gagner ces élections au premier tour sauf s’ils trichent », a-t-il dit. A l’idée que la logique du vote régionaliste et l’influence des
bastions ne prévaudront pas. Félix Akoto Yao explique que ce sont le programme, la vision et les projets des prétendants qui vont faire la différence. Et non le vote complaisant contre lequel il met d’ailleurs en garde. Légaliste, à ses dires, il invite l’Etat à respecter la loi de 2004, portant financement des partis politiques et des candidats en période d’année électorale. Cette loi
dont le volet financement des partis politiques est appliqué doit entrer pleinement en vigueur. C’est sur ce point qu’il interpelle le président Laurent Gbagbo. La signature d’un décret n’est pas de la mer à boire, a-t-il chargé.
Félix Akoto Yao craint même que la crédibilité du scrutin n’en dépende. « Si après les élections vous dites que vous avez organisé des élections justes, transparentes et équitables. Et que moi, je dis qu’elles ne sont pas qu’allez-vous faire ?», s’interroge-t-il. Pour lui, il y a une injustice à
corriger, car il y a une politique de deux poids deux mesures à bannir. L’équité, c’est ce qu’il demande aussi à la Commission électorale indépendante (Cei). « On ne peut pas être un arbitre, sans avoir de sanction », a-t-il fustigé la passivité de la commission. Il lui reproche, en effet, d’avoir produit un communiqué trop tardif, mardi.
Bidi Ignace