La précision était attendue et elle est tombée comme un direct, hier, à la maison du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci). Le président de la JPdci, Kouadio Konan Bertin dit KKB, a reprécisé les objectifs de la marche avortée du 15 mai, au cours d'une conférence de presse. « Nous rappelons, à toutes fins utiles, que les marches sont un droit pour le peuple souverain. Nous n'avons jamais appelé à prendre les armes contre Gbagbo et le Fpi (Front populaire ivoirien, parti au pouvoir, ndlr) », a-t-il informé tout en confiant que le but de la marche était plutôt de réclamer les pièces d'identité, d'exiger l'affichage de la liste électorale et la fixation d'une date pour les élections. En sus, il s'agissait, à en croire KKB, de faire comprendre au camp présidentiel, en faisant l'équilibre des forces, qu'il y a désormais quelqu'un en face de lui. Objectif, apparemment atteint : « Gbagbo a peur. C'est pourquoi, il voit dans chacune de nos manifestations, des complots et des tentatives d'insurrection populaire ».
Le « général » de la jeunesse de Konan Bédié a, « très humblement et très respectueusement », présenté ses « excuses pour ce rendez-vous manqué » et promis que ce n'est qu'un report et non une annulation. « Le recul du bélier ne signifie pas la fin du combat. Il y aura encore d'autres moments de tristesse, de déception ou d'incompréhension », a encouragé l'intervenant qui a confié que la prochaine date n'est pas encore fixée. Mais « elle aura lieu avant la coupe du monde » qui doit débuter le 11 juin.
Le président de la JPdci a réaffirmé son soutien à la position d'Henri Konan Bédié qui avait demandé, avec Alassane Ouattara, le report de la manifestation. A l'en croire, les jeunes auraient maintenu leur mot d'ordre s'ils n'étaient pas d'accord. Il a ajouté que le Rassemblement des houphouétistes reste solide aussi bien au niveau des jeunes que des directions. « Que ceux qui voyaient dans cette situation la fin de notre alliance se détrompent, a-t-il argué. Nous nous parlons. Le Rhdp se porte très bien. Remarquez que ceux qui ont claqué la porte sont les plus jeunes », les plus fougueux aussi mais ils comprennent à la réflexion.
Le conférencier n'a pas manqué l'occasion d'exprimer son scepticisme quant à l'aboutissement du processus électoral. De son avis, « la perspective d'une élection imminente n'est plus qu'une simple vue de l'esprit ». Il explique cela par le manque d'initiative de la Commission électorale indépendante (Cei) qui « a perdu tous ses repères » et « s'apparente aujourd'hui à un navire ivre ». « On ne peut rien espérer de cette Cei », a-t-il conclu tout en interpellant Youssouf Bakayoko à l'avouer, s'il ne peut pas organiser les élections. Et KKB d'inviter tous les acteurs de la vie sociale (corps habillés, syndicats, population) à la conjonction de leurs efforts pour « arracher les élections à Laurent Gbagbo ».
Bamba K. Inza
Le « général » de la jeunesse de Konan Bédié a, « très humblement et très respectueusement », présenté ses « excuses pour ce rendez-vous manqué » et promis que ce n'est qu'un report et non une annulation. « Le recul du bélier ne signifie pas la fin du combat. Il y aura encore d'autres moments de tristesse, de déception ou d'incompréhension », a encouragé l'intervenant qui a confié que la prochaine date n'est pas encore fixée. Mais « elle aura lieu avant la coupe du monde » qui doit débuter le 11 juin.
Le président de la JPdci a réaffirmé son soutien à la position d'Henri Konan Bédié qui avait demandé, avec Alassane Ouattara, le report de la manifestation. A l'en croire, les jeunes auraient maintenu leur mot d'ordre s'ils n'étaient pas d'accord. Il a ajouté que le Rassemblement des houphouétistes reste solide aussi bien au niveau des jeunes que des directions. « Que ceux qui voyaient dans cette situation la fin de notre alliance se détrompent, a-t-il argué. Nous nous parlons. Le Rhdp se porte très bien. Remarquez que ceux qui ont claqué la porte sont les plus jeunes », les plus fougueux aussi mais ils comprennent à la réflexion.
Le conférencier n'a pas manqué l'occasion d'exprimer son scepticisme quant à l'aboutissement du processus électoral. De son avis, « la perspective d'une élection imminente n'est plus qu'une simple vue de l'esprit ». Il explique cela par le manque d'initiative de la Commission électorale indépendante (Cei) qui « a perdu tous ses repères » et « s'apparente aujourd'hui à un navire ivre ». « On ne peut rien espérer de cette Cei », a-t-il conclu tout en interpellant Youssouf Bakayoko à l'avouer, s'il ne peut pas organiser les élections. Et KKB d'inviter tous les acteurs de la vie sociale (corps habillés, syndicats, population) à la conjonction de leurs efforts pour « arracher les élections à Laurent Gbagbo ».
Bamba K. Inza
