Le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi, lors du lancement des activités de l’Autorité nationale de régulation des marchés (Anrmp) a souhaité que ses membres œuvrent à la rendre crédible.
La gestion des marchés publics nécessite la transparence. Pour ce faire, il faut une autorité crédible qui puisse rassurer et inspirer confiance tant aux usagers qu’à l’administration publique. A cet effet, le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, lors du lancement des activités de l’Anrmp (Autorité nationale de régulation des marchés publics) a salué les réformes qu’elle a entreprises conformément aux recommandations de l’Uemoa. La cérémonie s’est déroulée au ministère de l’Economie et des Finances au Plateau. Ces réformes entreprises depuis 1998, selon Charles Koffi Diby, ont permis à la structure de régulation d’harmoniser son dispositif avec la réglementation de l’Uemoa. Ainsi, les cautions ont été relevées de 25 à 30 % et l’Etat a procédé à une décentralisation et une décongestion des marchés publics. Mais, d’autres réformes doivent encore être entreprises, a souligné le Directeur des marchés publics, Coulibaly Non K. Dans sa présentation sur «Avènement de la régulation dans le système des marchés publics en Côte d’Ivoire», il a indiqué qu’il importe de faire certains réglages majeurs afin que l’Anrmp soit un instrument de promotion de bonne gouvernance qui lutte contre la fraude et la corruption dans la passation des marchés publics. L’argentier ivoirien, abondant dans le même sens, a exhorté les membres de l’Anrmp à l’impartialité dans les recours portés devant elle. Pour lui, «il ne devra pas y avoir de petits et de grands opérateurs. Il n’y a que des opérateurs économiques qui signent des marchés avec l’Etat». Selon lui, la mise en place de cette structure de régulation «doit permettre au gouvernement d’améliorer l’efficacité du système de passation des marchés et la qualité de la dépense publique». Pour pouvoir mener à bien les missions confiées à l’autorité, le directeur des marchés publics a souhaité qu’elle puisse bénéficier d’une autonomie financière. L’assurance a été donnée par le ministre que l’Anrmp puisse disposer d’une partie de ses ressources afin que ses membres «ne tombent pas dans la compromission». Créée en août 2009 par deux décrets, l’Anrmp se doit de veiller à l’application des principes de bonne gouvernance, réaliser des audits indépendants de la passation et de l’exécution des marchés publics. Le règlement des litiges nés lors de la passation des marchés faisant l’objet de recours et le suivi des décisions prises font également partie de ses missions.
Nimatoulaye Ba
Légende: le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby (4è à partir de la gauche), entouré des membres de l’Anrmp.
La gestion des marchés publics nécessite la transparence. Pour ce faire, il faut une autorité crédible qui puisse rassurer et inspirer confiance tant aux usagers qu’à l’administration publique. A cet effet, le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, lors du lancement des activités de l’Anrmp (Autorité nationale de régulation des marchés publics) a salué les réformes qu’elle a entreprises conformément aux recommandations de l’Uemoa. La cérémonie s’est déroulée au ministère de l’Economie et des Finances au Plateau. Ces réformes entreprises depuis 1998, selon Charles Koffi Diby, ont permis à la structure de régulation d’harmoniser son dispositif avec la réglementation de l’Uemoa. Ainsi, les cautions ont été relevées de 25 à 30 % et l’Etat a procédé à une décentralisation et une décongestion des marchés publics. Mais, d’autres réformes doivent encore être entreprises, a souligné le Directeur des marchés publics, Coulibaly Non K. Dans sa présentation sur «Avènement de la régulation dans le système des marchés publics en Côte d’Ivoire», il a indiqué qu’il importe de faire certains réglages majeurs afin que l’Anrmp soit un instrument de promotion de bonne gouvernance qui lutte contre la fraude et la corruption dans la passation des marchés publics. L’argentier ivoirien, abondant dans le même sens, a exhorté les membres de l’Anrmp à l’impartialité dans les recours portés devant elle. Pour lui, «il ne devra pas y avoir de petits et de grands opérateurs. Il n’y a que des opérateurs économiques qui signent des marchés avec l’Etat». Selon lui, la mise en place de cette structure de régulation «doit permettre au gouvernement d’améliorer l’efficacité du système de passation des marchés et la qualité de la dépense publique». Pour pouvoir mener à bien les missions confiées à l’autorité, le directeur des marchés publics a souhaité qu’elle puisse bénéficier d’une autonomie financière. L’assurance a été donnée par le ministre que l’Anrmp puisse disposer d’une partie de ses ressources afin que ses membres «ne tombent pas dans la compromission». Créée en août 2009 par deux décrets, l’Anrmp se doit de veiller à l’application des principes de bonne gouvernance, réaliser des audits indépendants de la passation et de l’exécution des marchés publics. Le règlement des litiges nés lors de la passation des marchés faisant l’objet de recours et le suivi des décisions prises font également partie de ses missions.
Nimatoulaye Ba
Légende: le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby (4è à partir de la gauche), entouré des membres de l’Anrmp.
