Le président de l'Union pour la Démocratie et la Paix en Côte d'Ivoire (Udpci), le Dr Albert Toikeusse Mabri a animé une conférence de presse, hier, au siège de son parti. La marche avortée des jeunes du Rhdp, la visite de Gbagbo au président Henri Konan Bédié et au Premier ministre Alassane Ouattara et la position de l'Udpci sont entre autres des sujets abordés par le patron du parti arc-en-ciel. Ci-dessous les propos liminaires du président Mabri.
Mesdames et Messieurs,
Cher(es) ami(es) Journalistes,
Depuis l'avènement de la refondation, la Côte d'Ivoire porte des habits de la décadence avec pour motifs dominants :
- Les déchets toxiques qui enrichissent les refondateurs et tuent les Ivoiriens ;
- La gestion désastreuse des filières café-cacao avec de riches prisonniers toujours sans jugement et des paysans tirant le diable par la queue;
- La gestion opaque des ressources tirées de l'exploitation du pétrole, et du gaz pendant que le pays plonge dans le noir;
- Une école qui ne forme qu'à la violence et à la médiocrité compromettant ainsi l'avenir de nos enfants et de l'Etat;
- La précarité dans le secteur de l'emploi, de la santé et du social en général créant un climat d'incertitude;
- La promotion du copinage et l'abandon du mérite et de l'excellence dansl'accès à la fonction publique et aux fonctions supérieures;
- L'insécurité récurrente sur l'ensemble du territoire;
- Les détournements massifs de deniers publics sans sanction;
- La caporalisation des média et presse d'Etat par le FPI ;
- Le non-respect des droits de l'homme et des libertés;
- La détérioration de l'image de la Côte d'Ivoire.
Je voudrais rappeler que le pouvoir de Laurent GBAGBO acquis par coup d'Etat en Octobre 2000 a fait enregistrer à la Côte d'Ivoire, des moments de terreur, de grande tristesse et de désolation. Souvenez-vous:
- de la répression et des morts d'octobre 2000,
- des tueries, viols et vols de la période de septembre 2002 et des escadrons de la mort,
- de la répression et des morts de mars 2004,
- du Coup d'arrêt au processus électoral du 12 février 2010,
- de la répression et des morts de février 2010,
- des atteintes graves et incessantes aux droits de l'homme dans l'Ouest de la Côte d'Ivoire.
Les enquêtes annoncées n'ont jamais donné de suite et au fil du temps, d'autres scandales sont révélés.
L'esprit de dialogue, de conciliation et de paix du RHDP et du peuple de Côte d'Ivoire a permis de sauver la situation. Les derniers sacrifices en date étant l'acceptation de la double dissolution CEI- Gouvernement
En réponse à cette disponibilité, Laurent GBAGBO et le FPI ont répondu en présentant de nouvelles exigences qui ont bloqué le processus électoral jusqu'à cette semaine. Il s'agissait de la reforme des Commissions Electorales Indépendantes (CEI) locales, l'audit de la liste blanche et le désarmement.
C'est ce lundi 17 Mai qu'a repris le contentieux électoral sur la liste grise alors que le calendrier indiquait, au moment du départ du Facilitateur, l'organisation du 1er tour de l'élection à la Présidence de la République pour la fin Avril- début Mai 2010.
Face à cette situation caractérisée par:
- la persistance de la roublardise de Laurent GBAGBO et son clan,
- des indicateurs sociaux au rouge,
- l'iniquité au niveau des média et presse d'Etat,
- la dégradation de l'image de la Côte d'Ivoire,
- l'hypothèque sur la sortie de crise,
- la prise en otage du peuple qui est étouffé et sans voix,
- la confiscation de l'avenir de nos enfants,
- l'absence de libertés et de démocratie,
- les doutes et déceptions de la communauté internationale qui risquent de nous abandonner,
Les jeunes du RHDP soutenus par la jeunesse de Côte d'Ivoire ont lancé l'idée d'un mouvement de protestation et de mobilisation pour arracher la date des élections à Laurent GBAGBO qui a peur d'affronter ses adversaires.
Cette initiative a eu un écho favorable auprès des bases du RHDP, en témoignent le soutien unanime exprimé aux délégations et la mobilisation exceptionnelle qui se préparait. Mieux, des acteurs politiques de taille et de nombreuses organisations de la Société Civile ont à l'occasion des rencontres avec le Directoire, exprimé leur ras-le-bol et leur disponibilité à se joindre au mouvement. Une bonne partie de la presse a accompagné l'initiative à travers des articles et interviews.
Pour procéder aux derniers réglages et donner des consignes claires, la Conférence des leaders du RHDP a été convoquée le lundi 10 Mai 2010 à 17h. Celle-ci a entendu le compte rendu des échanges entre le Chef de l'Etat et le Président BEDIE qui ont eu lieu dans la matinée, lequel compte rendu mentionne l'accord donné par le Président GBAGBO pour l'organisation d'une marche encadrée par les Forces de Sécurité même si la question de la zone rouge était à discuter.
Un budget a été adopté pour les actions de Communication, de Sécurité et de Santé; budget conforme aux conclusions des échanges que j'ai eu dans la matinée du lundi 10 Mai avec les présidents du RJDP.
C'est par la suite que de nouvelles analyses ont fait ajourner l'adoption du communiqué devant sanctionner nos débats.
Le lendemain, l'idée de l'annulation de la marche a été évoquée comme arguments, la non pertinence des objectifs de la marche et la tenue des Assemblées Annuelles de la BAD à Abidjan, les 27 et 28 Mai 2010.
Relativement au premier argument, je voudrais dire que ce ne sont pas les jeunes qui fixent les objectifs d'une marche de cette ampleur mais bien les responsables que nous étions. Et donc, on ne pouvait pas prétexter des propositions des jeunes pour justifier une décision d'annulation ou de report de la marche.
En ce qui concerne les Assemblées Annuelles de la BAD, j'estime qu'elles sont les bienvenues en Côte d'Ivoire, le pays du siège qui peut à nouveau offrir toutes les commodités à cette institution historique. Je rappelle que le choix d'Abidjan pour abriter le siège de la BAD a été décidé par les Chefs d'Etats Africains réunis en Sommet à Addis-Abeba en 1963. Ce choix est l'expression de la gratitude des efforts fait, par le Président Félix HOUPHOUËT BOIGNY pour l'avènement de l'Unité Africaine avec la disparition du Groupe de Monrovia et du Groupe de Casablanca. Le Président William TOBMAN et l'Empereur HAILE SELASSIE ont poussé à cela après que Addis-Abeba eut été choisi pour accueillir le siège de l'OUA. L'Houphouétiste dans le sang que je suis ne peut combattre le retour tant attendu de la première institution financière africaine. D'ailleurs, j'y ai contribué en ma qualité de Ministre de l'Intégration Africaine. Mais là, il ne s'agit pas du retour de la BAD; mais plutôt de la manifestation de la disponibilité pour le retour de la BAD en Côte d'Ivoire si les conditions étaient remplies notamment le retour de la Paix à travers l'organisation des élections démocratiques. C'est l'objectif que cette mobilisation du peuple visait et la période était opportune.
Je note que Monsieur Laurent GBAGBO a rencontré et rassuré le Président BEDIE le lundi 10 Mai puis a annoncé une rencontre avec le Président OUATTARA qui vient de se dérouler ce lundi 17 Mai. Cela a certainement pesé dans les conclusions de notre réunion. Ils sont plus âgés, ont été aux affaires et je suis sûr que ces aspects ont été importants.
En ce qui me concerne, je ne peux pas faire confiance en celui qui n'a jamais respecté sa parole, celui qui a trahi ses ami(e)s des heures de braise au moment du retour au multipartisme, celui qui a trahi le RDR dans le Front Républicain, celui qui a trahi le PDCI dans le Front Patriotique, celui qui a trahi, humilié et fait disparaître Robert GUEI, celui qui a roublardisé avec tant de Chefs d'Etat et avec les Nations Unies.
C'est pourquoi, relativement à la marche projetée, l'UDPCI a refusé que son Président signe un communiqué qui évoquait des arguments peu crédibles aux yeux des militants de mon Parti et du RHDP.
Cette marche du 15 Mai visait la défense des positions exprimées par le RHDP depuis la dernière visite du Facilitateur et vis-à-vis desquelles Laurent GBAGBO et sa clique sont restés insensibles. Il s'agit notamment:
- de la reprise et la finalisation du contentieux
- du refus d'un audit sur la liste blanche
- d'un chronogramme indiquant les dates d'affichage de la liste électorale définitive, de distribution des Cartes Nationales d'Identité et cartes d'électeurs et du 1er tour de l'élection à la Présidence de la République
- de la sécurisation de la campagne électorale et des opérations de vote ainsi que de la période post-présidentielle
- de l'équité dans la couverture des activités de précampagne par les média et presse d'Etat.
Cette marche, dans notre entendement ne visait aucun autre objectif. S'il y en avait d'autres, la Conférence des Présidents du RHDP n'était pas obligée de les valider.
Je suis peiné d'entendre des commentaires désobligeants, indignes de ceux qui les prononcent. Ils ont peut-être d'autres motivations. Comme le disait le Président HOUPHOUËT BOIGNY, "le peuple (les militants du RHDP), leur conscience et Dieu les jugeront". Je les laisse à leur sort.
Je voudrais saluer le travail fait par le RJDP et le soutien de nos braves Femmes du RHDP. Je regrette que nos Jeunes se soient embrouillés vers la fin mais ils sont à l'Ecole de la Vie dont le sage parlait. Ils apprendront et se forgeront une carapace capable de résister à toutes les épreuves.
Je salue la détermination de nos militants à la base et comprend leur déception; eux qui n'attendent plus rien de Laurent GBAGBO et du FPI. Je leur dis que ce qui s'est passé affinera leurs analyses, déterminantes pour la suite.
Je les invite à agir pour transformer nos échecs d'aujourd'hui en instrument de succès pour demain.
J'exprime enfin ma désolation à nos compatriotes qui étaient très nombreux à' mettre leurs espoirs dans les retombées de cette mobilisation pacifique. Qu'ils trouvent ici la réaffirmation de mon engagement pour le combat démocratique et mon attachement à la Paix.
Malgré tout, nous continuerons dans le Rassemblement de la Famille' Houphouétiste qui seule a la clé du retour à la Grande Côte d'Ivoire.
Nous poursuivrons notre chemin de manière inlassable parce que Félix HOUPHOUËT BOIGNY nous a appris que "l'eau qui tombe goutte à goutte finit par percer le plus dur rocher" et à l'UDPCI, on sait que " la Victoire est au bout de l'Effort ".
Que Dieu soit notre premier compagnon et qu'il sauve la Côte d'Ivoire.
Dr Albert TOIKEUSSE MABRI
Mesdames et Messieurs,
Cher(es) ami(es) Journalistes,
Depuis l'avènement de la refondation, la Côte d'Ivoire porte des habits de la décadence avec pour motifs dominants :
- Les déchets toxiques qui enrichissent les refondateurs et tuent les Ivoiriens ;
- La gestion désastreuse des filières café-cacao avec de riches prisonniers toujours sans jugement et des paysans tirant le diable par la queue;
- La gestion opaque des ressources tirées de l'exploitation du pétrole, et du gaz pendant que le pays plonge dans le noir;
- Une école qui ne forme qu'à la violence et à la médiocrité compromettant ainsi l'avenir de nos enfants et de l'Etat;
- La précarité dans le secteur de l'emploi, de la santé et du social en général créant un climat d'incertitude;
- La promotion du copinage et l'abandon du mérite et de l'excellence dansl'accès à la fonction publique et aux fonctions supérieures;
- L'insécurité récurrente sur l'ensemble du territoire;
- Les détournements massifs de deniers publics sans sanction;
- La caporalisation des média et presse d'Etat par le FPI ;
- Le non-respect des droits de l'homme et des libertés;
- La détérioration de l'image de la Côte d'Ivoire.
Je voudrais rappeler que le pouvoir de Laurent GBAGBO acquis par coup d'Etat en Octobre 2000 a fait enregistrer à la Côte d'Ivoire, des moments de terreur, de grande tristesse et de désolation. Souvenez-vous:
- de la répression et des morts d'octobre 2000,
- des tueries, viols et vols de la période de septembre 2002 et des escadrons de la mort,
- de la répression et des morts de mars 2004,
- du Coup d'arrêt au processus électoral du 12 février 2010,
- de la répression et des morts de février 2010,
- des atteintes graves et incessantes aux droits de l'homme dans l'Ouest de la Côte d'Ivoire.
Les enquêtes annoncées n'ont jamais donné de suite et au fil du temps, d'autres scandales sont révélés.
L'esprit de dialogue, de conciliation et de paix du RHDP et du peuple de Côte d'Ivoire a permis de sauver la situation. Les derniers sacrifices en date étant l'acceptation de la double dissolution CEI- Gouvernement
En réponse à cette disponibilité, Laurent GBAGBO et le FPI ont répondu en présentant de nouvelles exigences qui ont bloqué le processus électoral jusqu'à cette semaine. Il s'agissait de la reforme des Commissions Electorales Indépendantes (CEI) locales, l'audit de la liste blanche et le désarmement.
C'est ce lundi 17 Mai qu'a repris le contentieux électoral sur la liste grise alors que le calendrier indiquait, au moment du départ du Facilitateur, l'organisation du 1er tour de l'élection à la Présidence de la République pour la fin Avril- début Mai 2010.
Face à cette situation caractérisée par:
- la persistance de la roublardise de Laurent GBAGBO et son clan,
- des indicateurs sociaux au rouge,
- l'iniquité au niveau des média et presse d'Etat,
- la dégradation de l'image de la Côte d'Ivoire,
- l'hypothèque sur la sortie de crise,
- la prise en otage du peuple qui est étouffé et sans voix,
- la confiscation de l'avenir de nos enfants,
- l'absence de libertés et de démocratie,
- les doutes et déceptions de la communauté internationale qui risquent de nous abandonner,
Les jeunes du RHDP soutenus par la jeunesse de Côte d'Ivoire ont lancé l'idée d'un mouvement de protestation et de mobilisation pour arracher la date des élections à Laurent GBAGBO qui a peur d'affronter ses adversaires.
Cette initiative a eu un écho favorable auprès des bases du RHDP, en témoignent le soutien unanime exprimé aux délégations et la mobilisation exceptionnelle qui se préparait. Mieux, des acteurs politiques de taille et de nombreuses organisations de la Société Civile ont à l'occasion des rencontres avec le Directoire, exprimé leur ras-le-bol et leur disponibilité à se joindre au mouvement. Une bonne partie de la presse a accompagné l'initiative à travers des articles et interviews.
Pour procéder aux derniers réglages et donner des consignes claires, la Conférence des leaders du RHDP a été convoquée le lundi 10 Mai 2010 à 17h. Celle-ci a entendu le compte rendu des échanges entre le Chef de l'Etat et le Président BEDIE qui ont eu lieu dans la matinée, lequel compte rendu mentionne l'accord donné par le Président GBAGBO pour l'organisation d'une marche encadrée par les Forces de Sécurité même si la question de la zone rouge était à discuter.
Un budget a été adopté pour les actions de Communication, de Sécurité et de Santé; budget conforme aux conclusions des échanges que j'ai eu dans la matinée du lundi 10 Mai avec les présidents du RJDP.
C'est par la suite que de nouvelles analyses ont fait ajourner l'adoption du communiqué devant sanctionner nos débats.
Le lendemain, l'idée de l'annulation de la marche a été évoquée comme arguments, la non pertinence des objectifs de la marche et la tenue des Assemblées Annuelles de la BAD à Abidjan, les 27 et 28 Mai 2010.
Relativement au premier argument, je voudrais dire que ce ne sont pas les jeunes qui fixent les objectifs d'une marche de cette ampleur mais bien les responsables que nous étions. Et donc, on ne pouvait pas prétexter des propositions des jeunes pour justifier une décision d'annulation ou de report de la marche.
En ce qui concerne les Assemblées Annuelles de la BAD, j'estime qu'elles sont les bienvenues en Côte d'Ivoire, le pays du siège qui peut à nouveau offrir toutes les commodités à cette institution historique. Je rappelle que le choix d'Abidjan pour abriter le siège de la BAD a été décidé par les Chefs d'Etats Africains réunis en Sommet à Addis-Abeba en 1963. Ce choix est l'expression de la gratitude des efforts fait, par le Président Félix HOUPHOUËT BOIGNY pour l'avènement de l'Unité Africaine avec la disparition du Groupe de Monrovia et du Groupe de Casablanca. Le Président William TOBMAN et l'Empereur HAILE SELASSIE ont poussé à cela après que Addis-Abeba eut été choisi pour accueillir le siège de l'OUA. L'Houphouétiste dans le sang que je suis ne peut combattre le retour tant attendu de la première institution financière africaine. D'ailleurs, j'y ai contribué en ma qualité de Ministre de l'Intégration Africaine. Mais là, il ne s'agit pas du retour de la BAD; mais plutôt de la manifestation de la disponibilité pour le retour de la BAD en Côte d'Ivoire si les conditions étaient remplies notamment le retour de la Paix à travers l'organisation des élections démocratiques. C'est l'objectif que cette mobilisation du peuple visait et la période était opportune.
Je note que Monsieur Laurent GBAGBO a rencontré et rassuré le Président BEDIE le lundi 10 Mai puis a annoncé une rencontre avec le Président OUATTARA qui vient de se dérouler ce lundi 17 Mai. Cela a certainement pesé dans les conclusions de notre réunion. Ils sont plus âgés, ont été aux affaires et je suis sûr que ces aspects ont été importants.
En ce qui me concerne, je ne peux pas faire confiance en celui qui n'a jamais respecté sa parole, celui qui a trahi ses ami(e)s des heures de braise au moment du retour au multipartisme, celui qui a trahi le RDR dans le Front Républicain, celui qui a trahi le PDCI dans le Front Patriotique, celui qui a trahi, humilié et fait disparaître Robert GUEI, celui qui a roublardisé avec tant de Chefs d'Etat et avec les Nations Unies.
C'est pourquoi, relativement à la marche projetée, l'UDPCI a refusé que son Président signe un communiqué qui évoquait des arguments peu crédibles aux yeux des militants de mon Parti et du RHDP.
Cette marche du 15 Mai visait la défense des positions exprimées par le RHDP depuis la dernière visite du Facilitateur et vis-à-vis desquelles Laurent GBAGBO et sa clique sont restés insensibles. Il s'agit notamment:
- de la reprise et la finalisation du contentieux
- du refus d'un audit sur la liste blanche
- d'un chronogramme indiquant les dates d'affichage de la liste électorale définitive, de distribution des Cartes Nationales d'Identité et cartes d'électeurs et du 1er tour de l'élection à la Présidence de la République
- de la sécurisation de la campagne électorale et des opérations de vote ainsi que de la période post-présidentielle
- de l'équité dans la couverture des activités de précampagne par les média et presse d'Etat.
Cette marche, dans notre entendement ne visait aucun autre objectif. S'il y en avait d'autres, la Conférence des Présidents du RHDP n'était pas obligée de les valider.
Je suis peiné d'entendre des commentaires désobligeants, indignes de ceux qui les prononcent. Ils ont peut-être d'autres motivations. Comme le disait le Président HOUPHOUËT BOIGNY, "le peuple (les militants du RHDP), leur conscience et Dieu les jugeront". Je les laisse à leur sort.
Je voudrais saluer le travail fait par le RJDP et le soutien de nos braves Femmes du RHDP. Je regrette que nos Jeunes se soient embrouillés vers la fin mais ils sont à l'Ecole de la Vie dont le sage parlait. Ils apprendront et se forgeront une carapace capable de résister à toutes les épreuves.
Je salue la détermination de nos militants à la base et comprend leur déception; eux qui n'attendent plus rien de Laurent GBAGBO et du FPI. Je leur dis que ce qui s'est passé affinera leurs analyses, déterminantes pour la suite.
Je les invite à agir pour transformer nos échecs d'aujourd'hui en instrument de succès pour demain.
J'exprime enfin ma désolation à nos compatriotes qui étaient très nombreux à' mettre leurs espoirs dans les retombées de cette mobilisation pacifique. Qu'ils trouvent ici la réaffirmation de mon engagement pour le combat démocratique et mon attachement à la Paix.
Malgré tout, nous continuerons dans le Rassemblement de la Famille' Houphouétiste qui seule a la clé du retour à la Grande Côte d'Ivoire.
Nous poursuivrons notre chemin de manière inlassable parce que Félix HOUPHOUËT BOIGNY nous a appris que "l'eau qui tombe goutte à goutte finit par percer le plus dur rocher" et à l'UDPCI, on sait que " la Victoire est au bout de l'Effort ".
Que Dieu soit notre premier compagnon et qu'il sauve la Côte d'Ivoire.
Dr Albert TOIKEUSSE MABRI
