“Je ne peux pas faire confiance à Gbagbo. Nous avons retenu de Gbagbo un homme peu fidèle qui ne respecte pas ses engagements. Je peux parler avec Gbagbo mais je ne peux pas lui faire confiance. Je ne peux pas faire confiance en celui qui n'a jamais respecté sa parole. Celui qui a trahi ses amis des heures de braise au moment du multipartisme. Celui qui a trahi le Rdr dans le Front républicain. Celui qui a trahi le Pdci dans le Front patriotique. Celui qui a trahi, humilié et fait disparaître Robert Guei. Celui qui a roublardisé avec tant de chefs d'Etat et avec les Nations Unies". Le président de l'Udpci n'y est pas allé du dos de la cuillère pour dénoncer le manque de constance chez le chef de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo. Il a même ajouté que son passage au gouvernement sous Laurent Gbagbo apparaît comme une contrainte imposée par l'accord de Linas Marcoussis (France) signé en 2003. " Faire partie du gouvernement, c'était la solution pour que la paix revienne. J'ai été quelquefois malheureux d'appartenir à un gouvernement où je n'avais pas toujours la possibilité de faire ce qu'on veut. Et depuis 2003, c'est un gouvernement d'union qui permet de surveiller un peu cette gestion calamiteuse" a-t-il précisé. S'agissant de l'alliance des Houphouetistes, le Rhdp, le président de l'Udpci a reconnu qu'il y a un malaise au sein du groupe. " Il y a un malaise. Mais ce n'est pas un malaise qui va fragiliser le Rhdp ou le faire disparaître. Il y a eu quelques incompréhensions mais elles ne sont pas assez profondes. Ce qui nous lie est plus fort que nous n'avons pas le droit de nous laisser distraire. Le Rhdp va se retrouver bientôt pour relancer la machine" a-t-il indiqué.
Jules Claver Aka
Jules Claver Aka