Le cauchemar d'océans d'où tous les poissons auraient disparu pourrait se concrétiser d'ici à 2050, par l'absence d'une restructuration profonde du secteur de la pêche. Et, ce serait la faute aux systèmes de pêche industrielle, toujours plus intensifs, qui dévastent les mers.
Le Programme des Nations Unies pour l'environnement (Pnue) a livré récemment à New York, siège de l'organisation internationale, une vision cauchemardesque de nos océans qui pourraient, d'ici 40 ans, ne plus avoir de poissons. Ainsi, plus de 30% des réserves halieutiques ont déjà disparu et l'ensemble des activités de pêche, risque de ne plus être rentable. La chute des réserves de poissons de la planète est un problème écologique mais aussi, constitue une question de subsistance pour un milliard de personnes, souvent originaires de pays en voie de développement et dont le poisson constitue la seule source de protéines. Le rapport sur l'économie verte estime que, 35 millions de personnes vivent de la pêche dans le monde, 170 millions d'emplois en dépendent de manière directe ou indirecte et, en tout 520 millions de personnes y sont financièrement liées. En Côte d’Ivoire, la pénurie de poisson se fait déjà sentir. L’assèchement de certains fleuves perturbe les activités de pêche, créant la panique au sein des populations. Il n'y a cependant pas encore de fatalité, et la catastrophe peut être évitée. La solution, c’est d'abord, de tailler dans les subventions aux flottes de pêche toujours plus grosses, pour des prises toujours plus maigres. Les experts de l'ONU conseillent donc de revoir la taille des flottes de pêche pour favoriser l’utilisation de bateaux plus petits. Aussi, faut-il prévoir des zones protégées, mise en place pour les poissons, ce qui, à terme, pourrait aboutir à une industrie de la pêche florissante. La solution passe également par une modification des habitudes alimentaires des consommateurs. Et des initiatives se font chaque jour dans ce sens. Aussi, faudrait-il investir 400 milliards de francs Cfa par an pour transformer la pêche intensive en pêche durable. L'Union européenne quant à elle, avait tenté en février 2010, de supprimer la pêche du thon en Méditerranée. Une initiative qui n'a finalement pas pu être appliquée.
E. D
Le Programme des Nations Unies pour l'environnement (Pnue) a livré récemment à New York, siège de l'organisation internationale, une vision cauchemardesque de nos océans qui pourraient, d'ici 40 ans, ne plus avoir de poissons. Ainsi, plus de 30% des réserves halieutiques ont déjà disparu et l'ensemble des activités de pêche, risque de ne plus être rentable. La chute des réserves de poissons de la planète est un problème écologique mais aussi, constitue une question de subsistance pour un milliard de personnes, souvent originaires de pays en voie de développement et dont le poisson constitue la seule source de protéines. Le rapport sur l'économie verte estime que, 35 millions de personnes vivent de la pêche dans le monde, 170 millions d'emplois en dépendent de manière directe ou indirecte et, en tout 520 millions de personnes y sont financièrement liées. En Côte d’Ivoire, la pénurie de poisson se fait déjà sentir. L’assèchement de certains fleuves perturbe les activités de pêche, créant la panique au sein des populations. Il n'y a cependant pas encore de fatalité, et la catastrophe peut être évitée. La solution, c’est d'abord, de tailler dans les subventions aux flottes de pêche toujours plus grosses, pour des prises toujours plus maigres. Les experts de l'ONU conseillent donc de revoir la taille des flottes de pêche pour favoriser l’utilisation de bateaux plus petits. Aussi, faut-il prévoir des zones protégées, mise en place pour les poissons, ce qui, à terme, pourrait aboutir à une industrie de la pêche florissante. La solution passe également par une modification des habitudes alimentaires des consommateurs. Et des initiatives se font chaque jour dans ce sens. Aussi, faudrait-il investir 400 milliards de francs Cfa par an pour transformer la pêche intensive en pêche durable. L'Union européenne quant à elle, avait tenté en février 2010, de supprimer la pêche du thon en Méditerranée. Une initiative qui n'a finalement pas pu être appliquée.
E. D