Le président de l’Udpci, Albert Mabri Toikeusse, a fait une sortie, mercredi dernier, au siège de son parti aux II-Plateaux. Ce rendez-vous avec la presse pour donner la position de son parti sur le report de la marche du Rhdp s’est transformé en une tribune d’injures et d’insolence au président Laurent Gbagbo. Agressant au passage le président Bédié. Le péché de celui-ci est d’avoir déclaré que la marche annoncée pour le 15 mai a été reportée parce qu’elle était une manifestation insurrectionnelle.
A cette rencontre, Mabri Toikeusse a couvert le président Gbagbo d’injures, le traitant, dans un élan démagogique de tueur, de menteur, de celui qui est arrivé au pouvoir en 2000 par un coup d’Etat. Le chef de l’Udpci croit, à tort, qu’il suffit de traîner Laurent Gbagbo dans la boue pour être un bon opposant aux yeux des Ivoiriens. Il a osé déclarer que Gbagbo ne veut pas aller aux élections parce qu’il a peur de ses adversaires. Mais de quels adversaires ? Mabri veut se donner de la contenance alors qu’en réalité, il ne pèse rien dans l’arène politique nationale. Même au Rhdp où il essaie de jouer l’activiste, Mabri et Anaky (Mfa) ne représentent rien du tout. Son parti l’Udpci, qui se résume en une petite “colonie” ne pèse pas lourd. Et Mabri Toikeusse le sait bien. C’est pour cela qu’il est obligé de se greffer sur le Rdr et le Pdci pour survivre. C’est, en réalité, une alliance d’escroquerie parce que Mabri et Anaky s’alignent sur la force du Rdr et du Pdci pour politiquement survivre. Mabri Toikeusse est un tonneau vide. Il fait du grand bruit pour rien. Aujourd’hui, l’Udpci est devenu une coquille vide. Les cadres et élus, notamment Paul Akoto Yao, Monnet Tia, Oulé Tia, Noutoua Youdé, Jean Gnédéa, Eric Kahé, Gilbert Bleu Lainé, Danièle Boni Claverie, Edmond Zégbéhi Bouazo, Barthélemy Inabo, etc. qui animaient ce parti du vivant de Robert Guéi, ont tous plié bagages. Le parti s’est tellement vidé au profit de Laurent Gbagbo que Mabri en veut terriblement au chef de l’Etat. Tout ce qui lui reste, ce sont les insanités qu’il déverse sur Laurent Gbagbo à chaque sortie. Si l’Udpci version Mabri était représentative, on l’aurait aperçu dans la rue, le 15 mai dernier, pour réclamer selon lui, la date des élections. Mabri et Anaky, lâchés par leurs deux tuteurs, le Rdr et le Pdci, ont évité de se rendre ridicules. Mabri Toikeusse devrait comprendre qu’on se tait quand on ne représente rien. On adopte le profil bas quand on ne pèse rien dans la balance. Inutile de s’en prendre à Ouattara et Bédié. L’occasion était donnée le 15 mai dernier à Mabri et Anaky de prouver de quoi ils sont capables en Côte d’Ivoire. L’Udpci n’est rien d’autre qu’un papillon qui se prend pour un oiseau. Chaque jour que Dieu fait, l’Udpci maigrit comme un corps mal nourri. La saignée continue et Mabri aura montré son incapacité à bien garder l’héritage de Robert Guéi. Le frère cadet de feu Balla Kéita, qu’il a voulu positionner pour donner l’image d’un parti national à l’Udpci, a lui aussi laissé Mabri en cours de route. L’Udpci vit un sale temps et n’ayant aucun monde dans son parti, Mabri Toikeusse est aujourd’hui obligé de s’accrocher à Woï Messé et Alhassane Salif N’Diaye qui, lui-même, vacille, car ne sachant plus où aller.
Mabri Toikeusse s’expose en accusant, à tout vent, Laurent Gbagbo d’être arrivé au pouvoir par un coup d’Etat en octobre 2000. Parce que si Mabri ne le sait pas, il faut le lui dire. Le tout premier coup d’Etat qui a connu un succès a été perpétré par le général Robert Guéi, président-fondateur de l’Udpci. C’est lui qui a chassé Bédié avec lequel Mabri évolue aujourd’hui dans le Rhdp. Mabri devrait avoir honte de dire que c’est le Rhdp qui peut sauver la Côte d’Ivoire. Si tel est le cas, pourquoi “l’houphouétiste” Robert Guéi a donc chassé un autre “houphouétiste” Bédié du pouvoir ?
Benjamin Koré benjaminkore@yahoo.fr
A cette rencontre, Mabri Toikeusse a couvert le président Gbagbo d’injures, le traitant, dans un élan démagogique de tueur, de menteur, de celui qui est arrivé au pouvoir en 2000 par un coup d’Etat. Le chef de l’Udpci croit, à tort, qu’il suffit de traîner Laurent Gbagbo dans la boue pour être un bon opposant aux yeux des Ivoiriens. Il a osé déclarer que Gbagbo ne veut pas aller aux élections parce qu’il a peur de ses adversaires. Mais de quels adversaires ? Mabri veut se donner de la contenance alors qu’en réalité, il ne pèse rien dans l’arène politique nationale. Même au Rhdp où il essaie de jouer l’activiste, Mabri et Anaky (Mfa) ne représentent rien du tout. Son parti l’Udpci, qui se résume en une petite “colonie” ne pèse pas lourd. Et Mabri Toikeusse le sait bien. C’est pour cela qu’il est obligé de se greffer sur le Rdr et le Pdci pour survivre. C’est, en réalité, une alliance d’escroquerie parce que Mabri et Anaky s’alignent sur la force du Rdr et du Pdci pour politiquement survivre. Mabri Toikeusse est un tonneau vide. Il fait du grand bruit pour rien. Aujourd’hui, l’Udpci est devenu une coquille vide. Les cadres et élus, notamment Paul Akoto Yao, Monnet Tia, Oulé Tia, Noutoua Youdé, Jean Gnédéa, Eric Kahé, Gilbert Bleu Lainé, Danièle Boni Claverie, Edmond Zégbéhi Bouazo, Barthélemy Inabo, etc. qui animaient ce parti du vivant de Robert Guéi, ont tous plié bagages. Le parti s’est tellement vidé au profit de Laurent Gbagbo que Mabri en veut terriblement au chef de l’Etat. Tout ce qui lui reste, ce sont les insanités qu’il déverse sur Laurent Gbagbo à chaque sortie. Si l’Udpci version Mabri était représentative, on l’aurait aperçu dans la rue, le 15 mai dernier, pour réclamer selon lui, la date des élections. Mabri et Anaky, lâchés par leurs deux tuteurs, le Rdr et le Pdci, ont évité de se rendre ridicules. Mabri Toikeusse devrait comprendre qu’on se tait quand on ne représente rien. On adopte le profil bas quand on ne pèse rien dans la balance. Inutile de s’en prendre à Ouattara et Bédié. L’occasion était donnée le 15 mai dernier à Mabri et Anaky de prouver de quoi ils sont capables en Côte d’Ivoire. L’Udpci n’est rien d’autre qu’un papillon qui se prend pour un oiseau. Chaque jour que Dieu fait, l’Udpci maigrit comme un corps mal nourri. La saignée continue et Mabri aura montré son incapacité à bien garder l’héritage de Robert Guéi. Le frère cadet de feu Balla Kéita, qu’il a voulu positionner pour donner l’image d’un parti national à l’Udpci, a lui aussi laissé Mabri en cours de route. L’Udpci vit un sale temps et n’ayant aucun monde dans son parti, Mabri Toikeusse est aujourd’hui obligé de s’accrocher à Woï Messé et Alhassane Salif N’Diaye qui, lui-même, vacille, car ne sachant plus où aller.
Mabri Toikeusse s’expose en accusant, à tout vent, Laurent Gbagbo d’être arrivé au pouvoir par un coup d’Etat en octobre 2000. Parce que si Mabri ne le sait pas, il faut le lui dire. Le tout premier coup d’Etat qui a connu un succès a été perpétré par le général Robert Guéi, président-fondateur de l’Udpci. C’est lui qui a chassé Bédié avec lequel Mabri évolue aujourd’hui dans le Rhdp. Mabri devrait avoir honte de dire que c’est le Rhdp qui peut sauver la Côte d’Ivoire. Si tel est le cas, pourquoi “l’houphouétiste” Robert Guéi a donc chassé un autre “houphouétiste” Bédié du pouvoir ?
Benjamin Koré benjaminkore@yahoo.fr
