Le Maire de la Commune du Plateau a au cours d’un point de presse qu’il a animé ce jeudi 20 mai annoncé le déguerpissement de la Sorbonne le 28 mai prochain.
Le premier magistrat de la Commune du Plateau, quartier des Affaires de la capitale économique de la Côte d’Ivoire a fait le point des efforts consentis par son Conseil municipal depuis son élection pour améliorer l’environnement de ladite commune avant d’indiquer les enjeux du déguerpissement de la Sorbonne, qui rappelle l’Agora dans la tradition et la culture de la Grèce antique. Akossi Bendjo a égrainé le chapelet des plaintes que les populations ont déposé auprès de lui contre les agissements des animateurs de la Sorbonne. Le vacarme et les sonorités bruissantes distillés à longueur de journée à la Sorbonne ont fini par chasser les locataires des immeubles et commerces environnants qui ont quitté la commune du Plateau. Les étudiants des grandes écoles n’ont cesse d’interpeller le Conseil municipal afin qu’une solution soit trouvée. Pis encore, l’Office Nationale de la protection civile a adressé à la mairie un rapport d’étude alarmant sur les graves risques d’incendie à la Sorbonne. Le fût de gaz qui alimente les foyers de l’immeuble JECEDA se trouve au milieu des restaurants précaires de la Sorbonne où l’on prépare avec des bouteilles de gaz Faitou et du charbon de bois.
Le Maire relève par ailleurs que 60 à 70% de déchets ménagers générés dans la commune sont des sachets provenant du commerce qui se fait à la Sorbonne. Qu’il a aussi qualifié de « sinistre lieu de prostitution et de piraterie des œuvres musicales et pornographiques ». Ce commerce d’après les enquêtes réalisées par le conseil municipal du plateau, est très florissant et selon Akossi Bendjo, il rapporte « aux sorbonnards entre 6 et 8 millions le moi ». Ce tableau peu reluisant montre que la Sorbonne où se réfugient tous les commerçants et autres « Bana Bana » chassés de l’ancien marché du plateau rendent caducs les efforts du Conseil municipal, dénaturant l’environnement municipal : « Pour toutes les raisons évoquées et dans le cadre des Assemblées Annuelles de la Bad pour lesquelles le gouvernement nous demande de rendre le Plateau viable en le débarrassant de toute forfaiture : Wôrô Wôrô ; Djosseurs de Naman ; Stationnements anarchiques etc. Nous décidons de déguerpir les 60 logements. Sans ce déguerpissement, le plateau ne peut être salubre et nos efforts ne peuvent être appréciés par les Abidjanais »
En fait, le déguerpissement de la Sorbonne fait partie des exigences de la mise en œuvre des plans de développement stratégique de la commune du Plateau que le Conseil municipal a fait réaliser par le Bnetd avec l’appui financier du PGU et du PACOM et de la Mairie du Plateau. Le Conseil municipal veut ainsi anticiper sur le futur en mettant en œuvre un nouveau projet urbain ; amortir le choc des délocalisations et revitaliser et amplifier l’économie locale. Il attend deux résultats majeurs : faire du Plateau, un centre des Affaires, vitrine de l’Afrique de l’Ouest et où il fait bon vivre. Le Conseil municipal a pour se faire promis de développer quelques actions : «Nous allons renforcer la vocation du Plateau comme Centre International des Affaires (réalisation d’un molle au marché du Plateau), créer les conditions favorisant la compétitivité des entreprises puis renforcer la vocation du Plateau en tant que centre financier et siège d’institutions internationales ».
Franck A. Zagbayou
zagbayou@fratmat.info
Le premier magistrat de la Commune du Plateau, quartier des Affaires de la capitale économique de la Côte d’Ivoire a fait le point des efforts consentis par son Conseil municipal depuis son élection pour améliorer l’environnement de ladite commune avant d’indiquer les enjeux du déguerpissement de la Sorbonne, qui rappelle l’Agora dans la tradition et la culture de la Grèce antique. Akossi Bendjo a égrainé le chapelet des plaintes que les populations ont déposé auprès de lui contre les agissements des animateurs de la Sorbonne. Le vacarme et les sonorités bruissantes distillés à longueur de journée à la Sorbonne ont fini par chasser les locataires des immeubles et commerces environnants qui ont quitté la commune du Plateau. Les étudiants des grandes écoles n’ont cesse d’interpeller le Conseil municipal afin qu’une solution soit trouvée. Pis encore, l’Office Nationale de la protection civile a adressé à la mairie un rapport d’étude alarmant sur les graves risques d’incendie à la Sorbonne. Le fût de gaz qui alimente les foyers de l’immeuble JECEDA se trouve au milieu des restaurants précaires de la Sorbonne où l’on prépare avec des bouteilles de gaz Faitou et du charbon de bois.
Le Maire relève par ailleurs que 60 à 70% de déchets ménagers générés dans la commune sont des sachets provenant du commerce qui se fait à la Sorbonne. Qu’il a aussi qualifié de « sinistre lieu de prostitution et de piraterie des œuvres musicales et pornographiques ». Ce commerce d’après les enquêtes réalisées par le conseil municipal du plateau, est très florissant et selon Akossi Bendjo, il rapporte « aux sorbonnards entre 6 et 8 millions le moi ». Ce tableau peu reluisant montre que la Sorbonne où se réfugient tous les commerçants et autres « Bana Bana » chassés de l’ancien marché du plateau rendent caducs les efforts du Conseil municipal, dénaturant l’environnement municipal : « Pour toutes les raisons évoquées et dans le cadre des Assemblées Annuelles de la Bad pour lesquelles le gouvernement nous demande de rendre le Plateau viable en le débarrassant de toute forfaiture : Wôrô Wôrô ; Djosseurs de Naman ; Stationnements anarchiques etc. Nous décidons de déguerpir les 60 logements. Sans ce déguerpissement, le plateau ne peut être salubre et nos efforts ne peuvent être appréciés par les Abidjanais »
En fait, le déguerpissement de la Sorbonne fait partie des exigences de la mise en œuvre des plans de développement stratégique de la commune du Plateau que le Conseil municipal a fait réaliser par le Bnetd avec l’appui financier du PGU et du PACOM et de la Mairie du Plateau. Le Conseil municipal veut ainsi anticiper sur le futur en mettant en œuvre un nouveau projet urbain ; amortir le choc des délocalisations et revitaliser et amplifier l’économie locale. Il attend deux résultats majeurs : faire du Plateau, un centre des Affaires, vitrine de l’Afrique de l’Ouest et où il fait bon vivre. Le Conseil municipal a pour se faire promis de développer quelques actions : «Nous allons renforcer la vocation du Plateau comme Centre International des Affaires (réalisation d’un molle au marché du Plateau), créer les conditions favorisant la compétitivité des entreprises puis renforcer la vocation du Plateau en tant que centre financier et siège d’institutions internationales ».
Franck A. Zagbayou
zagbayou@fratmat.info