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Société Publié le vendredi 21 mai 2010 | Fraternité Matin

Enseignement supérieur : Cissé Ibrahima distingue 585 de ses collaborateurs

© Fraternité Matin Par Emma
Gouvernement ivoirien - Cissé Ibrahima Bacongo, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique
Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Cissé Ibrahima, à la faveur de la 3è édition de la cérémonie de décoration des enseignants, du Personnel administratif et technique et des directeurs des instituts de formation de son département, a remis ce jeudi 20 mai dans la salle Anomabo du Palais de la Culture de Treichville, les insignes de l’Ordre du Mérite de l’Education Nationale 585 récipiendaires.


Le Ministre a, à l’issue d’une sympathique cérémonie élevé aux rangs de Commandeur, d’Officier et de Chevalier respectivement 38, 105 et 442 de ses collaborateurs, «pour montrer combien les autorités de l’Etat, le Président de la République et le Premier Ministre, sont attachés à honorer, en présence de leurs familles, celles et ceux qui se consacrent au service de l’Etat ». Il a justifié les actes qu’il pose depuis 3 éditions en rappelant ce qu’il disait déjà en 2006 « C’était une dette de l’Etat que nous entendions honorer par de telles cérémonies de décorations massives, afin que ce faisant, les Enseignants-chercheurs, les Chercheurs et les Personnels Administratifs et Techniques de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, reprennent confiance et redoublent d’effort ».

Bel hommage donc à des personnes et à des doctes qui ont cette belle mission de faire progresser le savoir et la culture, en formant notamment la jeunesse au travers des Arts, des Lettres et des Sciences. Cela appelle donc de leur part de réelles responsabilités en matière de formation et d’éducation comme le leur imposent les distinctions qui leur ont été remises. Qu’il s’agisse de leur engagement professionnel et scientifique, mais aussi pour certains d’entre eux, d’un engagement citoyen. Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Cissé Ibrahima s’est appesanti sur la portée éthique de ces deux engagements : « Au niveau de l’engagement professionnel et scientifique … Nous savons qu’ils se retrouvent en chacun de vous les mérites qui justifient cette décoration. Il s’agit du professionnalisme requis par toutes les composantes des mérites et missions de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, du sens de la pédagogie jusqu’à la vulgarisation dans le public d’outils scientifiques et pédagogiques, un ensemble de qualités appréciées à l’aune des responsabilités, des spécialités et de l’ancienneté de chacun d’entre vous. La formation et la recherche, c’est aussi des valeurs d’échange et d’animation : valeur d’échange destiné à entretenir son savoir et ses compétences par une pratique académique continue, tout en se confrontant sur un même pied d’égalité, avec d’autres professionnels de la même spécialité ou d’autres disciplines. Valeur d’animation de projets formation, d’encadrement ou de participation à des groupes de recherche et bien sûr, engagement dans les actions de relèvement du niveau de formation et de normalisation des années académiques. C’est la grande mission et les défis à relever. Je ne serais pas complet si n’évoquais pas au nombre des mérites qui sont récompensés par la remise de ces médailles, ce qui constitue sans doute pour certains d’entre vous un véritable engagement citoyen, qu’il s’agisse de participation à la gestion administrative des différentes structures où vous exercer, ou de fonctions beaucoup plus techniques dans vos établissements respectifs ». Réussir le pari de tenir ces deux engagements exige comme la cérémonie de décoration en donne l’occasion commande comme le souligne Cissé Ibrahima qu’on resserre les rangs autour des valeurs cardinales : «L’amour de la patrie par le travail bien fait à chaque poste qu’on occupe ; le sens de la responsabilité pour sortir notre système universitaire des incertitudes, du péril qui le guette ; les prises d’initiatives efficientes pour renouer rapidement avec le succès et les performances d’autrefois ; l’exaltation du mérite et l’excellence en vue de restaurer l’image de marque de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique sur l’échiquier national et international ».

Le Professeur Tapé Gozé, Directeur de l’Ecole Normale Supérieure et président du comité d’organisation a reconnu que la « qualité de l’éducation nationale est le résultat de la combinaison de plusieurs facteurs. Au nombre de ceux-ci se trouve la qualité des ressources humaines. La motivation y tient une place de prédilection ». Il a relevé que la cérémonie de décoration retraçait le sens et la valeur sociale et anthropologique de la notion de fête : «La fête en Afrique est l’expression de la vie totale : celle du mariage de l’homme et de la femme, de la naissance de l’enfant, de la mort du patriarche, de semailles et des récoltes, etc.. A chacun de ces moments, la communauté sociale se rassemble, se souvient, se projette dans le futur, renforce sa conscience ontologique et son unité… de communion totale et solidaire ».

Franck A. Zagbayou
zagbayou@fratmat.info
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