Bédié et Ouattara ont reçu chacun Laurent Gbagbo. Mais, les deux rendez-vous ont présenté des visages différents. Chez le président du Pdci, la rencontre a été presque totalement ouverte au Premier ministre et au représentant spécial du facilitateur, Bouréima Badini. Selon de bonnes sources Guillaume Soro avait proposé un tête-à-tête entre les deux hommes. Option rejetée par l’ancien chef de l’Etat. « Gbagbo n’a pas de parole. Nous avions besoin de témoins », justifie aujourd’hui un proche de Bédié. Finalement, puisque tous les sujets avaient été traités, le tête-à-tête ne durera finalement que 7 petites minutes.
Décors radicalement différent chez les Ouattara. L’on imagine que ce schéma n’a pas été imposé au Républicain par son hôte. Le tête-à-tête d’environ 90 mn a été exclusif. Les raisons ? Sans doute la lourdeur du contentieux entre les deux hommes. Certains analystes pensent ainsi que le compte-rendu du leader du Rdr n’est que la partie émergée de l’iceberg. Et que des clauses non écrites pourraient exister. D’autres évoquent une petite revanche de Ouattara sur Soro. Le Premier ministre passait en effet pour l’artisan du désamorçage de la ‘’bombe du 15 mai’’. Un Ouattara ouvert au dialogue devenait du coup un interlocuteur privilégié pour un Gbagbo en quête d’image. En cas de succès, le leader des Forces nouvelles sera ramené à son simple rôle de gérant de l’Apo. Un rôle qu’il n’aurait jamais dû quitter.
Kesy B. Jacob
Décors radicalement différent chez les Ouattara. L’on imagine que ce schéma n’a pas été imposé au Républicain par son hôte. Le tête-à-tête d’environ 90 mn a été exclusif. Les raisons ? Sans doute la lourdeur du contentieux entre les deux hommes. Certains analystes pensent ainsi que le compte-rendu du leader du Rdr n’est que la partie émergée de l’iceberg. Et que des clauses non écrites pourraient exister. D’autres évoquent une petite revanche de Ouattara sur Soro. Le Premier ministre passait en effet pour l’artisan du désamorçage de la ‘’bombe du 15 mai’’. Un Ouattara ouvert au dialogue devenait du coup un interlocuteur privilégié pour un Gbagbo en quête d’image. En cas de succès, le leader des Forces nouvelles sera ramené à son simple rôle de gérant de l’Apo. Un rôle qu’il n’aurait jamais dû quitter.
Kesy B. Jacob