Un Ivoirien ne peut pas ne pas aimer la Côte d’Ivoire. Il peut ne pas aimer son appareil administratif et politique. Il peut se battre autant que faire se peut pour que, à un moment bien précis de l’histoire de ce pays sien, ceux qui en tiennent les rênes et qu’il juge incapables de le conduire à bon port, soient amenés à les lâcher, dans les règles bien entendu des principes démocratiques.
Cela est vrai pour Alassane Dramane Ouattara qui, nul ne peut plus le nier, aime la Côte d’Ivoire d’une tendresse filiale, d’un amour vrai. Tout le monde ne peut pas aimer le lièvre, mais ardu restera toujours l’effort moral qu’on exercera sur soi-même pour ne pas reconnaître que cet animal court vite. Or, c’est désormais établi : pour peu qu’il s’agisse des intérêts de son pays, Ouattara court vite ! Infiniment plus vite que ceux qui aiment à proclamer cet amour sans jamais le traduire dans les faits. Loin devant ceux à qui il a été confié le destin de leurs compatriotes et qui prennent un malin plaisir à le faire sombrer dans les profondeurs abyssales de la misère.
Les preuves de la grande passion de l’ancien Premier ministre ivoirien pour son pays ne sont plus à démontrer. Les épreuves sacrificielles qu’il a personnellement endurées pour la grandeur de ce pays, celles non moins déchirantes et profondément douloureuses infligées à des millions d’Ivoiriens se reconnaissant en lui, faits qui sont désormais inscrits au panthéon de notre histoire commune, suffisent à eux seuls à conférer à cet homme une stature hors du commun. La stature de celui qui incarne le don de soi. La dimension d’un homme résolu, voire obstiné, alors que rien ne l’y contraint vraiment, à offrir à ses compatriotes le bien-être qui leur fait si cruellement défaut depuis bien longtemps.
C’est parce qu’il aime la Côte d’Ivoire que Ouattara s’est toujours gardé de poser le moindre acte susceptible de mettre à mal, et sa cohésion sociale, et sa dynamique de développement. C’est parce qu’il a une haute idée de son pays, des hommes et femmes qui y vivent, du droit inaliénable qui est le leur de bénéficier des mamelles nourricières de la mère patrie, que l’ancien DGA du FMI à qui, heureusement, personne – pas même ses adversaires – ne nie sa capacité intrinsèque à produire et partager le développement, son intelligence et son ardeur au travail, qu’il veut se donner toutes les chances d’imprimer une nouvelle trajectoire à l’existence des siens. Pour tout dire, le combat de Ouattara pour accéder à la magistrature suprême de son pays est un acte d’amour. L’amour d’un homme qui, bien que comblé par le destin et qui aurait pu s’arcbouter égoïstement sur les délices de celui-ci, entend le partager, tel un festin, à sa communauté.
Il suffit pour certains de nos compatriotes d’être un tout petit peu sourds aux cris de haine intérieur qui les tenaille, de se défaire des entraves partisanes qui les emprisonnent, pour appréhender à sa juste valeur le cadeau que veut offrir Ouattara à son peuple, pour peu qu’il lui en soit donné l’occasion. Le cadeau de la passion d’un homme pour les siens.
C’est sous cet angle qu’il faut appréhender la gestion du président du RDR des derniers événements relatifs à la marche projetée par les jeunes du RHDP et suspendue, in extremis, avec la caution de l’un des leaders de cette alliance politique, qu’il est.
C’est pour éviter que la Côte d’Ivoire, au-delà des considérations politiques, voire électorales, ne bascule dans une spirale de violences, qui se solderait par un autre bain de sang des Ivoiriens.
Koré Emmanuel
Cela est vrai pour Alassane Dramane Ouattara qui, nul ne peut plus le nier, aime la Côte d’Ivoire d’une tendresse filiale, d’un amour vrai. Tout le monde ne peut pas aimer le lièvre, mais ardu restera toujours l’effort moral qu’on exercera sur soi-même pour ne pas reconnaître que cet animal court vite. Or, c’est désormais établi : pour peu qu’il s’agisse des intérêts de son pays, Ouattara court vite ! Infiniment plus vite que ceux qui aiment à proclamer cet amour sans jamais le traduire dans les faits. Loin devant ceux à qui il a été confié le destin de leurs compatriotes et qui prennent un malin plaisir à le faire sombrer dans les profondeurs abyssales de la misère.
Les preuves de la grande passion de l’ancien Premier ministre ivoirien pour son pays ne sont plus à démontrer. Les épreuves sacrificielles qu’il a personnellement endurées pour la grandeur de ce pays, celles non moins déchirantes et profondément douloureuses infligées à des millions d’Ivoiriens se reconnaissant en lui, faits qui sont désormais inscrits au panthéon de notre histoire commune, suffisent à eux seuls à conférer à cet homme une stature hors du commun. La stature de celui qui incarne le don de soi. La dimension d’un homme résolu, voire obstiné, alors que rien ne l’y contraint vraiment, à offrir à ses compatriotes le bien-être qui leur fait si cruellement défaut depuis bien longtemps.
C’est parce qu’il aime la Côte d’Ivoire que Ouattara s’est toujours gardé de poser le moindre acte susceptible de mettre à mal, et sa cohésion sociale, et sa dynamique de développement. C’est parce qu’il a une haute idée de son pays, des hommes et femmes qui y vivent, du droit inaliénable qui est le leur de bénéficier des mamelles nourricières de la mère patrie, que l’ancien DGA du FMI à qui, heureusement, personne – pas même ses adversaires – ne nie sa capacité intrinsèque à produire et partager le développement, son intelligence et son ardeur au travail, qu’il veut se donner toutes les chances d’imprimer une nouvelle trajectoire à l’existence des siens. Pour tout dire, le combat de Ouattara pour accéder à la magistrature suprême de son pays est un acte d’amour. L’amour d’un homme qui, bien que comblé par le destin et qui aurait pu s’arcbouter égoïstement sur les délices de celui-ci, entend le partager, tel un festin, à sa communauté.
Il suffit pour certains de nos compatriotes d’être un tout petit peu sourds aux cris de haine intérieur qui les tenaille, de se défaire des entraves partisanes qui les emprisonnent, pour appréhender à sa juste valeur le cadeau que veut offrir Ouattara à son peuple, pour peu qu’il lui en soit donné l’occasion. Le cadeau de la passion d’un homme pour les siens.
C’est sous cet angle qu’il faut appréhender la gestion du président du RDR des derniers événements relatifs à la marche projetée par les jeunes du RHDP et suspendue, in extremis, avec la caution de l’un des leaders de cette alliance politique, qu’il est.
C’est pour éviter que la Côte d’Ivoire, au-delà des considérations politiques, voire électorales, ne bascule dans une spirale de violences, qui se solderait par un autre bain de sang des Ivoiriens.
Koré Emmanuel