LONDRES - C'est un miracle que la fédération ivoirienne a demandé au Suédois Sven Goran Eriksson en lui confiant, un mois seulement avant le Mondial-2010, une sélection démoralisée par le fiasco des Eléphants à la Coupe d'Afrique des nations (CAN).
Anglais et Mexicains, dont Eriksson a dirigé avec peu de succès les sélections, douteront autant de ses qualités de magicien que son prédécesseur Vahid Halilhodzic, selon qui les Ivoiriens sont un assemblage d'individualités brillantes, en aucun cas un collectif.
Alors que la Côte d'Ivoire est sur le papier la plus brillante des six sélections africaines présentes au Mondial, les joueurs seraient divisés entre les anciens de la grande pépinière de talents de l'Académie de l'Asec Abidjan (les frères Touré, Salomon Kalou, Gervinho, Aruna Dindane, Emmanuel Eboué, Didier Zokora...), et les autres.
Eriksson n'avait jamais entraîné ses joueurs le 11 mai, quand il a annoncé son groupe élargi de 30 joueurs à peine plus d'un mois avant les débuts dans le Mondial pour un match contre le Portugal, crucial pour la qualification dans ce "groupe de la mort", qui comprend également le favori brésilien et le Petit Poucet nord-coréen.
Le Suédois, qui est dans la même situation que son compatriote Lars Lagerbäck avec le Nigeria, ne se fait guère d'illusion sur l'ampleur de sa tâche: "La qualité est là, mais elle ne suffit pas. Il faut en faire une équipe."
"Si nous ne jouons pas en équipe, nous ne battrons jamais le Brésil. Il faudra travailler ensemble sur le terrain et en dehors", agrée l'attaquant de Chelsea, Salomon Kalou.
Le cauchemar portugais
A la question de savoir comment il compte procéder, Eriksson a offert une réponse dont le vague ne rassurera pas les supporteurs ivoiriens: "Avant de parler tactique, laissez-moi travailler avec les joueurs... Mais ce sera un système qui s'adaptera à eux. On ne peut pas faire une révolution en deux semaines."
Pour le gardien Boubacar +Copa+ Barry, la priorité sera d'"organiser défensivement" l'équipe. "Nous avons des joueurs de qualité, mais nous avons besoin d'être mieux organisés", poursuit le joueur du club belge de Lokeren.
Anglais et Mexicains, dont Eriksson a dirigé avec peu de succès les sélections, douteront autant de ses qualités de magicien que son prédécesseur Vahid Halilhodzic, selon qui les Ivoiriens sont un assemblage d'individualités brillantes, en aucun cas un collectif.
Alors que la Côte d'Ivoire est sur le papier la plus brillante des six sélections africaines présentes au Mondial, les joueurs seraient divisés entre les anciens de la grande pépinière de talents de l'Académie de l'Asec Abidjan (les frères Touré, Salomon Kalou, Gervinho, Aruna Dindane, Emmanuel Eboué, Didier Zokora...), et les autres.
Eriksson n'avait jamais entraîné ses joueurs le 11 mai, quand il a annoncé son groupe élargi de 30 joueurs à peine plus d'un mois avant les débuts dans le Mondial pour un match contre le Portugal, crucial pour la qualification dans ce "groupe de la mort", qui comprend également le favori brésilien et le Petit Poucet nord-coréen.
Le Suédois, qui est dans la même situation que son compatriote Lars Lagerbäck avec le Nigeria, ne se fait guère d'illusion sur l'ampleur de sa tâche: "La qualité est là, mais elle ne suffit pas. Il faut en faire une équipe."
"Si nous ne jouons pas en équipe, nous ne battrons jamais le Brésil. Il faudra travailler ensemble sur le terrain et en dehors", agrée l'attaquant de Chelsea, Salomon Kalou.
Le cauchemar portugais
A la question de savoir comment il compte procéder, Eriksson a offert une réponse dont le vague ne rassurera pas les supporteurs ivoiriens: "Avant de parler tactique, laissez-moi travailler avec les joueurs... Mais ce sera un système qui s'adaptera à eux. On ne peut pas faire une révolution en deux semaines."
Pour le gardien Boubacar +Copa+ Barry, la priorité sera d'"organiser défensivement" l'équipe. "Nous avons des joueurs de qualité, mais nous avons besoin d'être mieux organisés", poursuit le joueur du club belge de Lokeren.