lebanco.net - Le vendredi 21 mai 2010, un hommage digne du grand commis de l’Etat et du grand intellectuel africain, qu’il a été, a été rendu à Yves Marie-Koissy Tanoh, ex-directeur général de la Caisse de stabilisation (Caistab) et président (PDCI) du Conseil général de Bocanda, par la diaspora africaine vivant aux Etats-Unis.
La cérémonie s’est déroulée à Hines-Rinaldi Funeral Home au 11800 New Hampshire Avenue à Silver Spring dans l’Etat du Maryland.
Cette cérémonie pleine d’émotions s’est déroulée en présence de Son Excellence Charles Yao Koffi, ambassadeur de la Côte d’Ivoire aux Etats-Unis, de Son Excellence Fatou Danielle Diagne, ambassadeur du Sénégal aux Etats-Unis, de Mme Jeannette Kah-Leguil, présidente de l’Union fraternelle des Ivoiriens (UFI) de la région métropolitaine de Washington DC, de diplomates, d’anciens collègues du défunt à la Banque mondiale et au Fond monétaire international (FMI) et d`une forte délégation de la diaspora ivoirienne et africaine aux Etats-Unis.
A la suite du père Jean-Marie Kabongo, Mme Jeannette Kah-Leguil, en sa qualité d’agent de la Banque mondiale, a rendu un vibrant hommage, au disparu. C’était plus qu’une oraison funèbre, entrecoupée de sanglots, qui a mis en émoi toute l’assistance.
« Nous sommes réunis ce soir, a-t-elle déclaré, pour honorer la mémoire d’un père, d’un époux, de Yves Marie-Koissy, cet illustre serviteur que pleure la Côte d’Ivoire toute entière. Ce grand homme que j’ai eu l’honneur de côtoyer depuis 1991 a été pour nous, un modèle de professionnalisme et de patriotisme. J’ai rencontré Yves pour la première fois à Abidjan au bureau de la Banque mondiale et nous nous sommes ensuite retrouvés à Washington DC où j’ai fait la connaissance de sa merveilleuse épouse. Yves et moi avons travaillé comme collègues pour le compte de l’Afrique, pour le compte de la Côte d’Ivoire et pour le compte des institutions de Bretton Woods. Mais nos rapports n’étaient pas que professionnnelles. Yves était un frère, un ami et un confident comme pour beaucoup parmi nous aujourd’hui. J’aimerais parler de Yves comme je vous parlerai de la vie telle que je l’aime. Je parle de la vie avec
passion et pour ceux qui l’ont connu, Yves aimait la vie. Il aimait ce qu’offrait la vie. Il s’aimait et aimait son prochain. On pouvait lire sur son visage toujours souriant, le reflet de sa passion pour la vie et cette vie qu’il va maintenant vivre, meilleure qu’ici bas, là-haut, près de son créateur, là où il n’y a plus de maladie. Incontestablement, Yves était un vecteur de rassemblement pour la diaspora ivoirienne de la métropole de DC. Ses portes étaient ouvertes à tous. Il était partout et au service de ses frères et sœurs dans la joie comme dans la tristesse. Cette diaspora, il l’a aimée et servie. Ce serviteur infatigable a rempli et bien, sa mission sur cette terre des hommes ».
La présidente de l’UFI a eu des mots pour la veuve, Mme Eulalie Elloh Koissy.
« Ma très chère sœur Eulalie, a-t-elle soutenu, que l’amour du Christ que tu as manifesté à Yves, durant son séjour sur terre, te permette de supporter ces moments de douleur et de souffrances. Chère sœur, l’Union fraternelle des Ivoiriens de la métropole de DC, par ma voix te dit « yako », « yako » à toute la famille. Nous vous présentons nos condoléances les plus attristées. Quelqu’un écrivait que « ce n’est pas tant l’intervention de nos amis qui nous aide mais le fait de savoir que nous pourrons toujours compter sur eux". Les Ivoiriens, les amis, les connaissances et collègues de Yves, t’assurent de leur soutien, pendant cette douloureuse épreuve. Nous sommes là et tu peux compter sur nous pour continuer l’œuvre de Yves. Il s’en est allé, mais à jamais Yves restera gravé dans nos cœurs. Notre Seigneur Jésus nous a dit dans Jean, chapitre 1 à 3 : « Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu et
croyez en Moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi afin que là où je suis, vous y soyez aussi ». En ces moments tragiques, ces paroles de notre Seigneur sonnent comme le réconfort et l’assurance que notre frère Yves se trouve aux côtés de notre Père céleste, à la place qui lui a été préparée. Que l’âme de Yves repose en paix et que le Tout-Puissant nous fortifie".
Pour sa part, notre ambassadeur Son Excellence Charles Koffi, rentré la veille d’une mission au pays, a fait savoir dans son oraison funèbre: « C’est avec une grande et vive consternation que nous avons appris, très tôt, dans la matinée du 12 mai 2010, que notre bien aimée, notre frère Yves marie-Koissy, avait rendu l’âme dans la soirée du mardi 11 mai 2010, à l’hôpital John Hopkins de Baltimore. Vous comprendrez donc que c’est en proie à une bien vive émotion que je prends la parole, ce soir, à l’occasion de la présente veillée funéraire, organisée à la mémoire d’un grand fils de la Côte d’Ivoire, j’ai nommé Yves Marie-Koissy. La nouvelle m’est parvenue personnellement alors que j’étais en mission à Abidjan. Rentré de mon voyage, je voudrais, au nom de l’ensemble de mes collaborateurs, de mon épouse et en mon nom propre, présenter mes condoléances les plus attristées à Mme Koissy, aux enfants et à
la grande famille du disparu. Je tiens à saluer la présence de nombreuses personnalités, des amis et connaissances de notre regretté Yves Marie-Koissy, particulièrement ses collaborateurs de la Banque mondiale et du FMI, qui sont venus apporter leur soutien ô combien précieux, à la famille éplorée, qui en ces circonstances si douloureuses, a tant besoin de consolations. A vous tous, amis et connaissances, aux représentants des missions diplomatiques des pays que couvrait le défunt au titre de ses fonctions à la Banque mondiale et au FMI, à tous les fonctionnaires des deux institutions présentes ici, à ses anciens collègues et anciens collaborateurs, à la diaspora ivoirienne touchée par le deuil, j’exprime mes condoléances ainsi que mon infinie et sincère reconnaissance pour votre fraternelle compassion. Pour ma part, qu’il me soit permis de ne mettre l’accent que sur la vie de M. Koissy, en tant que citoyen ivoirien, en somme
sur sa vie au service de la Côte d’Ivoire, son pays. Yves Marie-Koissy était un homme politique engagé pour le développement. De par ses fonctions, comme président du conseil général de Bocanda, dans la région administrative du N’Zi Comoé, en Côte d’Ivoire. Il était également un grand commis de l’Etat de Côte d’Ivoire, pour avoir occupé les fonctions de directeur général de l’ex-caisse de stabilisation et de soutien des prix des produits, plus connue sous son abréviation Caistab. C’est dire combien nous regrettons non seulement la perte d’un être cher mais également celle d’un brillant technocrate dont l’immense expérience aurait pu profiter pendant longtemps encore à la Côte d’Ivoire et à d’autres institutions. A vous tous, chers frères et sœurs, je voudrais vous demander d’élever vos prières vers le Seigneur Tout-Puissant, afin que, dans sa grande miséricorde, il accueille auprès de lui, son
serviteur Yves Marie-Koissy et lui donne le repos éternel ».
Le samedi 22 mai 2010, après la messe de requiem et les témoignages des amis, la dépouille de ce grand commis a quitté le Washington Dulles international airport pour la Côte d’Ivoire, le pays qui l’a vu naître il y a 62 ans.
La séparation était difficile car en perdant Yves Marie-Koissy, c’est plus qu’un ami que la diaspora ivoirienne et africaine a perdu.
En effet, il était l’un des piliers de cette diaspora.
Yves Marie-Koissy était l’un de ces hommes dont les qualités majeures étaient la loyauté et la modestie. Certes, il existe de nos jours, des hommes de ce genre, mais ils deviennent si rares que nous cultiveront longtemps encore le souvenir de Yves Marie-Koissy afin qu’il ne s’efface pas.
Nous et avec nous, tout le personnel de lebanco.net, partageons la peine des siens et leur réitérons notre sympathie et nos condoléances.
La dépouille mortelle de l’illustre homme arrivera à l’aéroport Félix Houphouêt-Boigny de Port-Bouët à 20 heures, heure locale.
Séry Pouamon à Silver Spring, Maryland
La cérémonie s’est déroulée à Hines-Rinaldi Funeral Home au 11800 New Hampshire Avenue à Silver Spring dans l’Etat du Maryland.
Cette cérémonie pleine d’émotions s’est déroulée en présence de Son Excellence Charles Yao Koffi, ambassadeur de la Côte d’Ivoire aux Etats-Unis, de Son Excellence Fatou Danielle Diagne, ambassadeur du Sénégal aux Etats-Unis, de Mme Jeannette Kah-Leguil, présidente de l’Union fraternelle des Ivoiriens (UFI) de la région métropolitaine de Washington DC, de diplomates, d’anciens collègues du défunt à la Banque mondiale et au Fond monétaire international (FMI) et d`une forte délégation de la diaspora ivoirienne et africaine aux Etats-Unis.
A la suite du père Jean-Marie Kabongo, Mme Jeannette Kah-Leguil, en sa qualité d’agent de la Banque mondiale, a rendu un vibrant hommage, au disparu. C’était plus qu’une oraison funèbre, entrecoupée de sanglots, qui a mis en émoi toute l’assistance.
« Nous sommes réunis ce soir, a-t-elle déclaré, pour honorer la mémoire d’un père, d’un époux, de Yves Marie-Koissy, cet illustre serviteur que pleure la Côte d’Ivoire toute entière. Ce grand homme que j’ai eu l’honneur de côtoyer depuis 1991 a été pour nous, un modèle de professionnalisme et de patriotisme. J’ai rencontré Yves pour la première fois à Abidjan au bureau de la Banque mondiale et nous nous sommes ensuite retrouvés à Washington DC où j’ai fait la connaissance de sa merveilleuse épouse. Yves et moi avons travaillé comme collègues pour le compte de l’Afrique, pour le compte de la Côte d’Ivoire et pour le compte des institutions de Bretton Woods. Mais nos rapports n’étaient pas que professionnnelles. Yves était un frère, un ami et un confident comme pour beaucoup parmi nous aujourd’hui. J’aimerais parler de Yves comme je vous parlerai de la vie telle que je l’aime. Je parle de la vie avec
passion et pour ceux qui l’ont connu, Yves aimait la vie. Il aimait ce qu’offrait la vie. Il s’aimait et aimait son prochain. On pouvait lire sur son visage toujours souriant, le reflet de sa passion pour la vie et cette vie qu’il va maintenant vivre, meilleure qu’ici bas, là-haut, près de son créateur, là où il n’y a plus de maladie. Incontestablement, Yves était un vecteur de rassemblement pour la diaspora ivoirienne de la métropole de DC. Ses portes étaient ouvertes à tous. Il était partout et au service de ses frères et sœurs dans la joie comme dans la tristesse. Cette diaspora, il l’a aimée et servie. Ce serviteur infatigable a rempli et bien, sa mission sur cette terre des hommes ».
La présidente de l’UFI a eu des mots pour la veuve, Mme Eulalie Elloh Koissy.
« Ma très chère sœur Eulalie, a-t-elle soutenu, que l’amour du Christ que tu as manifesté à Yves, durant son séjour sur terre, te permette de supporter ces moments de douleur et de souffrances. Chère sœur, l’Union fraternelle des Ivoiriens de la métropole de DC, par ma voix te dit « yako », « yako » à toute la famille. Nous vous présentons nos condoléances les plus attristées. Quelqu’un écrivait que « ce n’est pas tant l’intervention de nos amis qui nous aide mais le fait de savoir que nous pourrons toujours compter sur eux". Les Ivoiriens, les amis, les connaissances et collègues de Yves, t’assurent de leur soutien, pendant cette douloureuse épreuve. Nous sommes là et tu peux compter sur nous pour continuer l’œuvre de Yves. Il s’en est allé, mais à jamais Yves restera gravé dans nos cœurs. Notre Seigneur Jésus nous a dit dans Jean, chapitre 1 à 3 : « Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu et
croyez en Moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi afin que là où je suis, vous y soyez aussi ». En ces moments tragiques, ces paroles de notre Seigneur sonnent comme le réconfort et l’assurance que notre frère Yves se trouve aux côtés de notre Père céleste, à la place qui lui a été préparée. Que l’âme de Yves repose en paix et que le Tout-Puissant nous fortifie".
Pour sa part, notre ambassadeur Son Excellence Charles Koffi, rentré la veille d’une mission au pays, a fait savoir dans son oraison funèbre: « C’est avec une grande et vive consternation que nous avons appris, très tôt, dans la matinée du 12 mai 2010, que notre bien aimée, notre frère Yves marie-Koissy, avait rendu l’âme dans la soirée du mardi 11 mai 2010, à l’hôpital John Hopkins de Baltimore. Vous comprendrez donc que c’est en proie à une bien vive émotion que je prends la parole, ce soir, à l’occasion de la présente veillée funéraire, organisée à la mémoire d’un grand fils de la Côte d’Ivoire, j’ai nommé Yves Marie-Koissy. La nouvelle m’est parvenue personnellement alors que j’étais en mission à Abidjan. Rentré de mon voyage, je voudrais, au nom de l’ensemble de mes collaborateurs, de mon épouse et en mon nom propre, présenter mes condoléances les plus attristées à Mme Koissy, aux enfants et à
la grande famille du disparu. Je tiens à saluer la présence de nombreuses personnalités, des amis et connaissances de notre regretté Yves Marie-Koissy, particulièrement ses collaborateurs de la Banque mondiale et du FMI, qui sont venus apporter leur soutien ô combien précieux, à la famille éplorée, qui en ces circonstances si douloureuses, a tant besoin de consolations. A vous tous, amis et connaissances, aux représentants des missions diplomatiques des pays que couvrait le défunt au titre de ses fonctions à la Banque mondiale et au FMI, à tous les fonctionnaires des deux institutions présentes ici, à ses anciens collègues et anciens collaborateurs, à la diaspora ivoirienne touchée par le deuil, j’exprime mes condoléances ainsi que mon infinie et sincère reconnaissance pour votre fraternelle compassion. Pour ma part, qu’il me soit permis de ne mettre l’accent que sur la vie de M. Koissy, en tant que citoyen ivoirien, en somme
sur sa vie au service de la Côte d’Ivoire, son pays. Yves Marie-Koissy était un homme politique engagé pour le développement. De par ses fonctions, comme président du conseil général de Bocanda, dans la région administrative du N’Zi Comoé, en Côte d’Ivoire. Il était également un grand commis de l’Etat de Côte d’Ivoire, pour avoir occupé les fonctions de directeur général de l’ex-caisse de stabilisation et de soutien des prix des produits, plus connue sous son abréviation Caistab. C’est dire combien nous regrettons non seulement la perte d’un être cher mais également celle d’un brillant technocrate dont l’immense expérience aurait pu profiter pendant longtemps encore à la Côte d’Ivoire et à d’autres institutions. A vous tous, chers frères et sœurs, je voudrais vous demander d’élever vos prières vers le Seigneur Tout-Puissant, afin que, dans sa grande miséricorde, il accueille auprès de lui, son
serviteur Yves Marie-Koissy et lui donne le repos éternel ».
Le samedi 22 mai 2010, après la messe de requiem et les témoignages des amis, la dépouille de ce grand commis a quitté le Washington Dulles international airport pour la Côte d’Ivoire, le pays qui l’a vu naître il y a 62 ans.
La séparation était difficile car en perdant Yves Marie-Koissy, c’est plus qu’un ami que la diaspora ivoirienne et africaine a perdu.
En effet, il était l’un des piliers de cette diaspora.
Yves Marie-Koissy était l’un de ces hommes dont les qualités majeures étaient la loyauté et la modestie. Certes, il existe de nos jours, des hommes de ce genre, mais ils deviennent si rares que nous cultiveront longtemps encore le souvenir de Yves Marie-Koissy afin qu’il ne s’efface pas.
Nous et avec nous, tout le personnel de lebanco.net, partageons la peine des siens et leur réitérons notre sympathie et nos condoléances.
La dépouille mortelle de l’illustre homme arrivera à l’aéroport Félix Houphouêt-Boigny de Port-Bouët à 20 heures, heure locale.
Séry Pouamon à Silver Spring, Maryland
