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Politique Publié le mardi 25 mai 2010 | L’expression

Bouaké/Jacqueline Oble : ‘‘Je viens séparer ceux qui se battent’’

Dans la vallé du Bandama, l’ancienne ministre de la Justice, Jacqueline Oble a expliqué que sa position de candidate indépendante est la meilleure posture pour séparer les candidats “bagarreurs” des partis politiques.

Le meeting animé, samedi, au cinéma le Capitole de Bouaké, par l’unique candidate à l’élection présidentielle, a drainé assez de monde. Aux populations sorties nombreuses pour communier avec elle, la première femme dans l’histoire du pays à postuler pour la magistrature suprême, a donné les raisons de son choix pour un engagement, sans bannière politique. Selon Jacqueline Oble, au regard des tensions qui secouent le paysage politique, seul un candidat indépendant, peut faire le bonheur des Ivoiriens. «En temps normal, être candidat indépendant est un handicap. Il n’y a pas d’appareil politique derrière, comment va-t-il se prendre pour gagner. Donc c’est un handicap. Mais, aujourd’hui, avec la situation qui prévaut dans le pays, être un candidat indépendant est un atout. Car, nous sommes divisés. Et pour réunifier tout le monde, pour séparer les gens qui se battent depuis longtemps, il ne faudrait pas appartenir à un quelconque parti politique. Il faut être neutre. Moi, je viens pour séparer ceux qui se battent », a-t-elle précisé. Sur les questions du parrainage de sa candidature, l’ex-ministre de la Justice, a clamé haut et fort qu’elle n’est «ni du Pdci, ni du Rdr, ni du Fpi et autres. Je suis une candidate indépendante. C’est important de le noter. Car, ma candidature a surpris plus d’un. Ils disent elle n’a pas d’argent, comment va-t-elle faire sa campagne? Qui est derrière elle? C’est Dieu. Quand vous mettez Dieu devant les choses, on trouve toujours des moyens pour avancer ». D’autre part, Jacqueline Oble n’a pas occulté sa déception concernant la fête du Cinquantenaire qui se prépare en grande pompe. Pour la Juriste, au lieu de se remettre en cause, on continue de gaspiller l’argent du contribuable. «Avec 50% de pauvres, on n’a aucune raison d’être fier des cinquante ans d’indépendance. On devrait plutôt s’asseoir et réfléchir sur ce qui n’a pas marché, sur les stratégies à concevoir pour aborder les cinquante prochaines années. Mais, au lieu de cela, on va encore jeter des milliards à faire la fête», a-t-elle condamné. Le contentieux a repris. A l’en croire, pour montrer leur bonne foi, la marche du Rhdp n’a pas eu lieu. Alors “en contre partie, nous devons rapidement avoir une date pour les élections”. Pour faire face aux multiples grèves qui agitent le front social, l’ancienne ministre a proposé sa solution au pouvoir: « Il faut respecter la parole donnée. Si je vous dis que je vais faire cela et que je ne le fais pas, vous n’aurez plus confiance en moi. Si après avoir pris l’engagement, on se rend compte qu’on ne sera plus en mesure de le respecter, car l’Etat, c’est aussi les engagements, alors on appelle celui qui est en face, pour information. Mais, on ne dit rien, les gens s’attendent au moment indiqué à leur augmentation, et ils n’ont rien. La gestion des hommes est très importante»

Marcel Konan, Correspondant régional
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