L’Esprit saint descendu du ciel pendant la Pentecôte a inspiré l’archevêque d’Abidjan. Le Prélat a éveillé la conscience sociale de la jeunesse ivoirienne.
La paroisse St François Xavier d’Abobo a célébré la Pentecôte avec un invité de marque: l’archevêque d’Abidjan. Pour accueillir le chef de l’Eglise d’Abidjan, la paroisse s’est parée de ses plus belles couleurs. Une belle occasion pour Mgr Jean-Pierre Kutwa de s’adresser aux jeunes de l’archidiocèse, et à travers eux, à toute la jeunesse ivoirienne. Car, a prêché le prélat, dans une dizaine voire une vingtaine d’années, c’est à elle qu’il reviendra de construire le pays. L’archevêque d’Abidjan a stigmatisé les maux qui minent la société ivoirienne avec la crise qui perturbe la cohésion nationale. Pour recoller le tissu social, Mgr Kutwa a chargé les jeunes d’une lourde mission: « J’ai décidé, cette année, de vous confier la mission de paix. Est-il besoin de vous rappeler que la crise que connaît notre pays depuis quelques années a fortement perturbé la cohésion nationale et mis à mal les valeurs fondamentales de notre société (...) La sortie de crise dans laquelle nous sommes en ce moment rend plus qu’urgente, l’action à mener. Plus les jours passent, plus nous avons l’impression que la paix s’éloigne de nous. Chaque fois qu’on a l’impression de toucher au but, une action une parole, un évènement vient tout remettre en cause et nous éloigner de notre objectif majeur, le retour définitif de la paix », a-t-il déploré. L’homme de Dieu a estimé que dans cette recherche de paix, il faut pouvoir compter sur des hommes, des femmes, mais surtout sur les jeunes, convaincus qu’il n’y a pas de solution à la paix, car la paix elle-même est la solution. L’archevêque a insisté pour que les jeunes n’aillent pas handicapés dans cette mission surtout en cette période pré-électorale. « J’entends par là qu’en vous invitant à être pour les autres des éveilleurs de conscience, des sentinelles, des éclaireurs, vous-mêmes devez vous remettre en question. En effet, certains parmi vous donnent l’impression de ne pas savoir lire les signes du temps. Les sollicitations dont vous ferez l’objet si ce n’est déjà le cas lors des élections à venir, ne concourent pas toutes à votre épanouissement. (…) Je vous invite encore une fois à beaucoup de vigilance et à plus de maturité dans vos engagements politiques et idéologiques. J’insiste pour redire avec vos pères les évêques, de refuser de vous laisser manipuler et instrumentaliser par les hommes politiques », a-t-il interpellé. Le prélat a demandé aux jeunes de l’archidiocèse d’Abidjan de se départir de certains vilains comportements comme la casse, la tricherie et la paresse. « Vous veillerez à être des jeunes disciplinés et qui enseignent aux autres la discipline. Evitez de vous transformer à l’occasion en syndicalistes intransigeants et intraitables, fermés au dialogue et au compromis. Sachez que dans la bataille de l’œuf et du caillou, il y a un seul gagnant. Prenez conscience qu’ailleurs, sous d’autres cieux, des jeunes ivoiriens se forment et s’apprêtent à renter au pays. Serez-vous à la hauteur ? » a-t-il interrogé. Le porte-parole des jeunes, en la personne du curé de la paroisse, ont assuré avoir pris bonne note des consignes de Mgr Jean-Pierre Kutwa. En signe de reconnaissance, ils ont remis la statuette du « bon pasteur» à l’archevêque qui n’a pas caché sa joie. Il a demandé aux jeunes de prier pour lui afin qu’il soit aussi un bon pasteur
Napargalè Marie
La paroisse St François Xavier d’Abobo a célébré la Pentecôte avec un invité de marque: l’archevêque d’Abidjan. Pour accueillir le chef de l’Eglise d’Abidjan, la paroisse s’est parée de ses plus belles couleurs. Une belle occasion pour Mgr Jean-Pierre Kutwa de s’adresser aux jeunes de l’archidiocèse, et à travers eux, à toute la jeunesse ivoirienne. Car, a prêché le prélat, dans une dizaine voire une vingtaine d’années, c’est à elle qu’il reviendra de construire le pays. L’archevêque d’Abidjan a stigmatisé les maux qui minent la société ivoirienne avec la crise qui perturbe la cohésion nationale. Pour recoller le tissu social, Mgr Kutwa a chargé les jeunes d’une lourde mission: « J’ai décidé, cette année, de vous confier la mission de paix. Est-il besoin de vous rappeler que la crise que connaît notre pays depuis quelques années a fortement perturbé la cohésion nationale et mis à mal les valeurs fondamentales de notre société (...) La sortie de crise dans laquelle nous sommes en ce moment rend plus qu’urgente, l’action à mener. Plus les jours passent, plus nous avons l’impression que la paix s’éloigne de nous. Chaque fois qu’on a l’impression de toucher au but, une action une parole, un évènement vient tout remettre en cause et nous éloigner de notre objectif majeur, le retour définitif de la paix », a-t-il déploré. L’homme de Dieu a estimé que dans cette recherche de paix, il faut pouvoir compter sur des hommes, des femmes, mais surtout sur les jeunes, convaincus qu’il n’y a pas de solution à la paix, car la paix elle-même est la solution. L’archevêque a insisté pour que les jeunes n’aillent pas handicapés dans cette mission surtout en cette période pré-électorale. « J’entends par là qu’en vous invitant à être pour les autres des éveilleurs de conscience, des sentinelles, des éclaireurs, vous-mêmes devez vous remettre en question. En effet, certains parmi vous donnent l’impression de ne pas savoir lire les signes du temps. Les sollicitations dont vous ferez l’objet si ce n’est déjà le cas lors des élections à venir, ne concourent pas toutes à votre épanouissement. (…) Je vous invite encore une fois à beaucoup de vigilance et à plus de maturité dans vos engagements politiques et idéologiques. J’insiste pour redire avec vos pères les évêques, de refuser de vous laisser manipuler et instrumentaliser par les hommes politiques », a-t-il interpellé. Le prélat a demandé aux jeunes de l’archidiocèse d’Abidjan de se départir de certains vilains comportements comme la casse, la tricherie et la paresse. « Vous veillerez à être des jeunes disciplinés et qui enseignent aux autres la discipline. Evitez de vous transformer à l’occasion en syndicalistes intransigeants et intraitables, fermés au dialogue et au compromis. Sachez que dans la bataille de l’œuf et du caillou, il y a un seul gagnant. Prenez conscience qu’ailleurs, sous d’autres cieux, des jeunes ivoiriens se forment et s’apprêtent à renter au pays. Serez-vous à la hauteur ? » a-t-il interrogé. Le porte-parole des jeunes, en la personne du curé de la paroisse, ont assuré avoir pris bonne note des consignes de Mgr Jean-Pierre Kutwa. En signe de reconnaissance, ils ont remis la statuette du « bon pasteur» à l’archevêque qui n’a pas caché sa joie. Il a demandé aux jeunes de prier pour lui afin qu’il soit aussi un bon pasteur
Napargalè Marie
