Gervais Coulibaly, porte-parole du président de la République, a remonté les bretelles à Albert Toikeusse Mabri, responsable de l'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udpci), samedi. Il lui reproche de s'être comparé à Laurent Gbagbo.
La guerre est désormais déclarée entre Albert Toikeusse Mabri et Gervais Coulibaly. A l'occasion du lancement des activités de pré-campagne de l'Union des nouvelles générations (Ung), samedi, à la place pétanque de Daloa, le porte-parole du président de la République a tancé, sans mesure, le président de l'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udpci), Albert Toikeusse Mabri. Ses dernières déclarations sur le report de la marche des houphouétistes sont maladroites, a-t-il tranché. M. Coulibaly lui reproche de s'être comparé au chef de l'Etat. «Mabri, tu es qui pour te comparer à Laurent Gbagbo ?», l'a-t-il interrogé. Et de répondre : « Mabri est un crapaud qui veut se faire aussi gros qu'un bœuf. Entre Laurent Gbagbo et lui, ce n'est même pas comme entre le jour et la nuit, mais c'est plutôt comme entre le jour et le néant ». Pour lui, M. Mabri ne peut dire que Laurent Gbagbo est venu au pouvoir par un coup d'Etat. Car, dira-t-il, l'on sait qui a fait un coup d'Etat en Côte d'Ivoire. «Gbagbo a été élu en 2000, après 30 ans d'opposition au cours desquels, la possibilité de prendre le pouvoir par les armes s'est offerte à lui. Mais, il a écarté cette voie de la violence», rappelle Gervais Coulibaly. Il a, cependant, salué l'esprit républicain des présidents Alassane Ouattara du Rassemblement des républicains (Rdr) et d'Henri Konan Bédié du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), pour avoir privilégié l'intérêt du pays, en acceptant de surseoir à la marche, a-t-il fait observer.
Parlant d'élection, il a noté qu'aucune liste électorale n'est consensuelle, mais qu'elle doit être légale. D'où son appel à la vigilance : «Soyez mobilisés et allez consulter la liste. Si vous voyez un nom qui ne remplit pas les conditions, signalez-le. Gbagbo veille. Et chaque nom est égal à une vérification. Car, tous ceux qui ne remplissent pas les conditions seront extraits». Il a ajouté que les Ivoiriens doivent savoir que «la date des prochaines élections est fixée à deux mois après le dépôt des armes par les Forces nouvelles». Et de conclure qu'on en saura un peu plus la semaine prochaine, quand le Premier ministre, Guillaume Soro, et le président de la Commission électorale indépendante (Cei), Youssouf Bakayoko, seront chez le chef de l'Etat pour fixer la date des élections. Quant à Stéphane Kipré, président de l'Ung, il dit avoir décidé d'être membre de Lmp pour donner un second mandat à Laurent Gbagbo. L'Ung mise sur le candidat sortant parce qu'il est l'artisan du développement et du bien-être des populations, a-t-il dit. Pour ce faire, Stéphane Kipré a exhorté ses militants à exécuter le slogan du parti : «l'Ung gagne dans tout et partout ». Pour une efficacité et une occupation rationnelle du terrain, il a doté la délégation départementale de Daloa de 20 nouvelles motos. Avant la cité des Antilopes, Gervais Coulibaly était à Man où il s'en est encore pris au président de l'Udpci. «Dites à Mabri d'arrêter d'insulter tout le monde. Gbagbo n'est pas son camarade. Ils n'ont pas élevé les cochons ensemble. S'il n'arrête pas, il trouvera des personnes indiquées pour lui donner la réponse appropriée. Qu'il arrête de délirer», a mis en garde le porte-parole du chef de l'Etat.
Bayo Fatim à Daloa
La guerre est désormais déclarée entre Albert Toikeusse Mabri et Gervais Coulibaly. A l'occasion du lancement des activités de pré-campagne de l'Union des nouvelles générations (Ung), samedi, à la place pétanque de Daloa, le porte-parole du président de la République a tancé, sans mesure, le président de l'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udpci), Albert Toikeusse Mabri. Ses dernières déclarations sur le report de la marche des houphouétistes sont maladroites, a-t-il tranché. M. Coulibaly lui reproche de s'être comparé au chef de l'Etat. «Mabri, tu es qui pour te comparer à Laurent Gbagbo ?», l'a-t-il interrogé. Et de répondre : « Mabri est un crapaud qui veut se faire aussi gros qu'un bœuf. Entre Laurent Gbagbo et lui, ce n'est même pas comme entre le jour et la nuit, mais c'est plutôt comme entre le jour et le néant ». Pour lui, M. Mabri ne peut dire que Laurent Gbagbo est venu au pouvoir par un coup d'Etat. Car, dira-t-il, l'on sait qui a fait un coup d'Etat en Côte d'Ivoire. «Gbagbo a été élu en 2000, après 30 ans d'opposition au cours desquels, la possibilité de prendre le pouvoir par les armes s'est offerte à lui. Mais, il a écarté cette voie de la violence», rappelle Gervais Coulibaly. Il a, cependant, salué l'esprit républicain des présidents Alassane Ouattara du Rassemblement des républicains (Rdr) et d'Henri Konan Bédié du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), pour avoir privilégié l'intérêt du pays, en acceptant de surseoir à la marche, a-t-il fait observer.
Parlant d'élection, il a noté qu'aucune liste électorale n'est consensuelle, mais qu'elle doit être légale. D'où son appel à la vigilance : «Soyez mobilisés et allez consulter la liste. Si vous voyez un nom qui ne remplit pas les conditions, signalez-le. Gbagbo veille. Et chaque nom est égal à une vérification. Car, tous ceux qui ne remplissent pas les conditions seront extraits». Il a ajouté que les Ivoiriens doivent savoir que «la date des prochaines élections est fixée à deux mois après le dépôt des armes par les Forces nouvelles». Et de conclure qu'on en saura un peu plus la semaine prochaine, quand le Premier ministre, Guillaume Soro, et le président de la Commission électorale indépendante (Cei), Youssouf Bakayoko, seront chez le chef de l'Etat pour fixer la date des élections. Quant à Stéphane Kipré, président de l'Ung, il dit avoir décidé d'être membre de Lmp pour donner un second mandat à Laurent Gbagbo. L'Ung mise sur le candidat sortant parce qu'il est l'artisan du développement et du bien-être des populations, a-t-il dit. Pour ce faire, Stéphane Kipré a exhorté ses militants à exécuter le slogan du parti : «l'Ung gagne dans tout et partout ». Pour une efficacité et une occupation rationnelle du terrain, il a doté la délégation départementale de Daloa de 20 nouvelles motos. Avant la cité des Antilopes, Gervais Coulibaly était à Man où il s'en est encore pris au président de l'Udpci. «Dites à Mabri d'arrêter d'insulter tout le monde. Gbagbo n'est pas son camarade. Ils n'ont pas élevé les cochons ensemble. S'il n'arrête pas, il trouvera des personnes indiquées pour lui donner la réponse appropriée. Qu'il arrête de délirer», a mis en garde le porte-parole du chef de l'Etat.
Bayo Fatim à Daloa