Entre Jacques Anouma et son premier vice-président, ça sent le roussi. Et, Feh Kessé a choisi la démission. Tentatives d’explications.
La Maison de verre de Treichville ne dégage pas un bon parfum en ce moment. Le torchon brûle même entre Jacques Anouma et son premier vice-président, Feh Kessé. Ce dernier a même déjà démissionné de son poste, à travers un courrier, qu’il a déposé sur le bureau de la secrétaire de Jacques Anouma, le patron de la Fédération ivoirienne de football (Fif). Toutes nos tentatives pour joindre le concerné ont été vaines. Le quotidien Supersport a donné l’information dans sa parution de samedi. Quelques jours auparavant, un autre quotidien sportif, le Sport, s’était interrogé sur le sujet. «Feh Kessé a-t-il démissionné ?». Ce qui est sûr, les relations entre Jacques Anouma et Feh Kessé ont pris du plomb dans l’aile au sortir de la Coupe d’Afrique des nations 2010, où les Eléphants étaient passés à la trappe en quart de finale face aux Fennecs d’Algérie (2-3, après les prolongations).
Le clash avec Idriss Diallo
Les lendemains de la Can 2010 n’ont pas été tranquilles à la Fif. Le premier responsable du football ivoirien était sur la sellette. Dans l’opinion, son image ne passait plus. Et des présidents de clubs, sous la conduite de Me Roger Ouégnin (Asec) et Salif Bictogo (Stella et président de la Conférence des présidents) en dénoncent la gestion de l’équipe nationale et du football ivoirien. Idriss Diallo, le troisième vice-président , chargé de la promotion et du marketing qui gérait l’équipe nationale, a été la cible de certains journaux. La Fif ressemblait à un vaisseau ivre à la dérive. Anouma et son bras droit, Idriss n’auraient pas apprécié cette situation. Ils ont soupçonné Eugène Diomandé, le président du Séwé sport, Kuyo Téa Narcisse, le président de l’Africa puis Feh Kessé, d’être à la base de cette campagne de presse et de cette tentative de révolte des clubs. Les jours passent. Et le clan Anouma affirme détenir des éléments de cabale sur une connexion Feh Kessé -présidents de clubs. Un jour, une réunion (Anouma- Feh Kessé- Idriss Diallo) chaude et bouillante est convoquée, afin d’aplanir le différend. Mais c’est ce jour-là, que tout se serait gâté. Idriss Diallo aurait vertement craché ses vérités à Feh sur un ton que n’aurait pas apprécié le 2e vice-président. Qui n’aurait pas compris le silence du boss, après le comportement du 3e vice-président. Selon des indiscrétions, Idriss Diallo soupçonnerait Feh Kessé, de savonner la planche afin de prendre sa place à la tête de l’équipe nationale. Laquelle place est finalement revenue à Sory Diabaté, le président de la Ligue professionnelle. Pis, Jacques Anouma, himself, suspecterait Feh de vouloir prendre sa place un jour.
Un homme de poigne...
Ce dernier leur aurait donc claqué la porte au nez. Et depuis, il a pris ses distances vis-à-vis de toutes les activités de la Fif. On ne l’a pas vu à la cérémonie de présentation de Sven-Göran Eriksson, le nouveau sélectionneur des Eléphants et à l’inauguration du Centre technique national de football de Bingerville où tout le gotha du football ivoirien était présent. Le directeur général des impôts est un homme de poigne, qui ne se laisse jamais marcher sur les pieds. Un homme de caractère dont la franchise gêne souvent. Et ces derniers jours, Jacques Anouma aurait décidé de colmater les brèches afin de ramener Feh Kessé à la raison, car il sait que c’est un vrai coup dur, si ce dernier venait à lui tourner définitivement les talons. Car l’homme détient des dossiers, même s’il n’était pas souvent associé à des prises de décisions importantes. Outre Feh Kessé, d’autres membres du comité exécutif auraient pris leurs distances. On ne les aperçoit plus lors des cérémonies de la Fif. Ce sont Blé Gisèle (5e vice-président), Kouadio Jules et Ahmed Fofana, deux autres membres du comité exécutif. Le dernier cité avait piloté de bout en bout les travaux de réfection du Stade Champroux de Marcory et du Parc des sports de Treichville lors de la pose du gazon synthétique. Et il avait aussi piloté tous les travaux du Centre Technique national de Football de Bingerville, en compagnie de Namogo Silué. Mais à la surprise générale, il était le grand absent lors de l’inauguration du «Clairefontaine ivoirien». Il était pourtant à Abidjan. A-t-il ( re) démissionné ?, car il avait déjà émis une première lettre de démission à Jacques Anouma, laquelle avait été refusée par ce dernier. En tout cas, tout cela fait désordre !
Choilio Diomandé
La Maison de verre de Treichville ne dégage pas un bon parfum en ce moment. Le torchon brûle même entre Jacques Anouma et son premier vice-président, Feh Kessé. Ce dernier a même déjà démissionné de son poste, à travers un courrier, qu’il a déposé sur le bureau de la secrétaire de Jacques Anouma, le patron de la Fédération ivoirienne de football (Fif). Toutes nos tentatives pour joindre le concerné ont été vaines. Le quotidien Supersport a donné l’information dans sa parution de samedi. Quelques jours auparavant, un autre quotidien sportif, le Sport, s’était interrogé sur le sujet. «Feh Kessé a-t-il démissionné ?». Ce qui est sûr, les relations entre Jacques Anouma et Feh Kessé ont pris du plomb dans l’aile au sortir de la Coupe d’Afrique des nations 2010, où les Eléphants étaient passés à la trappe en quart de finale face aux Fennecs d’Algérie (2-3, après les prolongations).
Le clash avec Idriss Diallo
Les lendemains de la Can 2010 n’ont pas été tranquilles à la Fif. Le premier responsable du football ivoirien était sur la sellette. Dans l’opinion, son image ne passait plus. Et des présidents de clubs, sous la conduite de Me Roger Ouégnin (Asec) et Salif Bictogo (Stella et président de la Conférence des présidents) en dénoncent la gestion de l’équipe nationale et du football ivoirien. Idriss Diallo, le troisième vice-président , chargé de la promotion et du marketing qui gérait l’équipe nationale, a été la cible de certains journaux. La Fif ressemblait à un vaisseau ivre à la dérive. Anouma et son bras droit, Idriss n’auraient pas apprécié cette situation. Ils ont soupçonné Eugène Diomandé, le président du Séwé sport, Kuyo Téa Narcisse, le président de l’Africa puis Feh Kessé, d’être à la base de cette campagne de presse et de cette tentative de révolte des clubs. Les jours passent. Et le clan Anouma affirme détenir des éléments de cabale sur une connexion Feh Kessé -présidents de clubs. Un jour, une réunion (Anouma- Feh Kessé- Idriss Diallo) chaude et bouillante est convoquée, afin d’aplanir le différend. Mais c’est ce jour-là, que tout se serait gâté. Idriss Diallo aurait vertement craché ses vérités à Feh sur un ton que n’aurait pas apprécié le 2e vice-président. Qui n’aurait pas compris le silence du boss, après le comportement du 3e vice-président. Selon des indiscrétions, Idriss Diallo soupçonnerait Feh Kessé, de savonner la planche afin de prendre sa place à la tête de l’équipe nationale. Laquelle place est finalement revenue à Sory Diabaté, le président de la Ligue professionnelle. Pis, Jacques Anouma, himself, suspecterait Feh de vouloir prendre sa place un jour.
Un homme de poigne...
Ce dernier leur aurait donc claqué la porte au nez. Et depuis, il a pris ses distances vis-à-vis de toutes les activités de la Fif. On ne l’a pas vu à la cérémonie de présentation de Sven-Göran Eriksson, le nouveau sélectionneur des Eléphants et à l’inauguration du Centre technique national de football de Bingerville où tout le gotha du football ivoirien était présent. Le directeur général des impôts est un homme de poigne, qui ne se laisse jamais marcher sur les pieds. Un homme de caractère dont la franchise gêne souvent. Et ces derniers jours, Jacques Anouma aurait décidé de colmater les brèches afin de ramener Feh Kessé à la raison, car il sait que c’est un vrai coup dur, si ce dernier venait à lui tourner définitivement les talons. Car l’homme détient des dossiers, même s’il n’était pas souvent associé à des prises de décisions importantes. Outre Feh Kessé, d’autres membres du comité exécutif auraient pris leurs distances. On ne les aperçoit plus lors des cérémonies de la Fif. Ce sont Blé Gisèle (5e vice-président), Kouadio Jules et Ahmed Fofana, deux autres membres du comité exécutif. Le dernier cité avait piloté de bout en bout les travaux de réfection du Stade Champroux de Marcory et du Parc des sports de Treichville lors de la pose du gazon synthétique. Et il avait aussi piloté tous les travaux du Centre Technique national de Football de Bingerville, en compagnie de Namogo Silué. Mais à la surprise générale, il était le grand absent lors de l’inauguration du «Clairefontaine ivoirien». Il était pourtant à Abidjan. A-t-il ( re) démissionné ?, car il avait déjà émis une première lettre de démission à Jacques Anouma, laquelle avait été refusée par ce dernier. En tout cas, tout cela fait désordre !
Choilio Diomandé
