Monsieur le président Mabri, après la crise née du report de la marche du 15 mai, vous venez de vous retrouver. Qu`est-ce que vous vous êtes dit ?
Nous sommes, comme d`habitude, venus ici ce matin, à l`invitation du président Henri Konan Bédié pour nous retrouver. Et vous avez vu combien nous étions heureux de nous retrouver. Notre mouvement est un mouvement qui s`inscrit dans le rassemblement. Ce que le président Félix Houphouët-Boigny a toujours prôné. Nous nous retrouvons parce que nous croyons que c`est avec nous et par nous que la Côte d`Ivoire de demain va se construire. Ce matin, nous avons entendu le compte rendu du président Alassane Dramane Ouattara sur sa rencontre avec le président Laurent Gbagbo. Et nous retenons simplement que les décisions vont contribuer à organiser les élections le plus tôt possible. Nous sommes donc dans l`attente des dates qui seront annoncées par la Commission électorale. En dehors de cela, le Rhdp qui s`est retrouvé ce matin (Ndlr: hier) va relancer ses activités. Nous sommes en train de réfléchir aux questions qui visent la manière de gouverner ensemble. Et dans les jours à venir, nous en donnerons quelques indications. Deuxièmement, nous allons engager la démarche qui conduit à la mise en place d`un parti unifié au sein des houphoutéistes. Et enfin, nous allons entreprendre des activités de terrain pour préparer les prochaines élections puisque nous sommes sûrs que nous allons gagner ces élections pour ramener la paix en Côte d`Ivoire et reconstruire notre pays.
Vous avez parlé d`élections. Avez-vous discuté des problèmes soulevés par le camp présidentiel, c`est-à-dire la révisitation de la liste blanche et le désarmement ?
Je voudrais vous dire que notre volonté a toujours été de contribuer à la sortie de crise avec tous les sacrifices qui ont été faits par le Rhdp et par ses leaders. Là aussi, je crois que les échanges avec le président Bédié et le président Gbagbo, les échanges entre le président Ouattara et le chef de l`Etat ont démontré une fois de plus que ce que nous souhaitons, c`est l`organisation des élections le plus tôt possible. Donc il a été demandé que le Premier ministre puisse prendre à son compte ces préoccupations qui, du reste pour nous, ne sont pas fondées. Mais le Premier ministre va les prendre à son compte. Et théoriquement, cela ne devrait pas retarder le processus de sortie de crise et l`organisation des élections.
Donc, c`est lui qui doit trancher si l`on doit revoir cette liste blanche ou pas ?
Non, mais écoutez, lorsque sur une liste de 5.300 000, il y a quelques préoccupations qui concernent le trois millième, on n`a pas de souci à se faire. Et en tout état de cause, ce n`est pas cela qui devrait influencer les résultats et la qualité de cette liste.
Vous avez eu des querelles entre vous, sont-elles aplanies ?
Non, nous n`avons pas eu de querelles entre nous. Nous avons enregistré des incompréhensions, mais vous nous voyez ensemble. Et j`ai dit que nous avons été très heureux de nous retrouver ensemble. Ce n`est pas du tout un souci ni pour nous, ni pour nos militants. Et dans les jours qui vont suivre, vous en verrez la démonstration.
Ces querelles ont-elles donc été aplanies ?
Totalement.
Vous parlez de partis unifiés, doit-on comprendre un seul parti ?
C`est un seul parti.
Avant ou après les élections ?
Peut-être avant les élections.
Avec un seul candidat ?
On vous informera plus tard.
Propos recueillis par Paul Koffi
Nous sommes, comme d`habitude, venus ici ce matin, à l`invitation du président Henri Konan Bédié pour nous retrouver. Et vous avez vu combien nous étions heureux de nous retrouver. Notre mouvement est un mouvement qui s`inscrit dans le rassemblement. Ce que le président Félix Houphouët-Boigny a toujours prôné. Nous nous retrouvons parce que nous croyons que c`est avec nous et par nous que la Côte d`Ivoire de demain va se construire. Ce matin, nous avons entendu le compte rendu du président Alassane Dramane Ouattara sur sa rencontre avec le président Laurent Gbagbo. Et nous retenons simplement que les décisions vont contribuer à organiser les élections le plus tôt possible. Nous sommes donc dans l`attente des dates qui seront annoncées par la Commission électorale. En dehors de cela, le Rhdp qui s`est retrouvé ce matin (Ndlr: hier) va relancer ses activités. Nous sommes en train de réfléchir aux questions qui visent la manière de gouverner ensemble. Et dans les jours à venir, nous en donnerons quelques indications. Deuxièmement, nous allons engager la démarche qui conduit à la mise en place d`un parti unifié au sein des houphoutéistes. Et enfin, nous allons entreprendre des activités de terrain pour préparer les prochaines élections puisque nous sommes sûrs que nous allons gagner ces élections pour ramener la paix en Côte d`Ivoire et reconstruire notre pays.
Vous avez parlé d`élections. Avez-vous discuté des problèmes soulevés par le camp présidentiel, c`est-à-dire la révisitation de la liste blanche et le désarmement ?
Je voudrais vous dire que notre volonté a toujours été de contribuer à la sortie de crise avec tous les sacrifices qui ont été faits par le Rhdp et par ses leaders. Là aussi, je crois que les échanges avec le président Bédié et le président Gbagbo, les échanges entre le président Ouattara et le chef de l`Etat ont démontré une fois de plus que ce que nous souhaitons, c`est l`organisation des élections le plus tôt possible. Donc il a été demandé que le Premier ministre puisse prendre à son compte ces préoccupations qui, du reste pour nous, ne sont pas fondées. Mais le Premier ministre va les prendre à son compte. Et théoriquement, cela ne devrait pas retarder le processus de sortie de crise et l`organisation des élections.
Donc, c`est lui qui doit trancher si l`on doit revoir cette liste blanche ou pas ?
Non, mais écoutez, lorsque sur une liste de 5.300 000, il y a quelques préoccupations qui concernent le trois millième, on n`a pas de souci à se faire. Et en tout état de cause, ce n`est pas cela qui devrait influencer les résultats et la qualité de cette liste.
Vous avez eu des querelles entre vous, sont-elles aplanies ?
Non, nous n`avons pas eu de querelles entre nous. Nous avons enregistré des incompréhensions, mais vous nous voyez ensemble. Et j`ai dit que nous avons été très heureux de nous retrouver ensemble. Ce n`est pas du tout un souci ni pour nous, ni pour nos militants. Et dans les jours qui vont suivre, vous en verrez la démonstration.
Ces querelles ont-elles donc été aplanies ?
Totalement.
Vous parlez de partis unifiés, doit-on comprendre un seul parti ?
C`est un seul parti.
Avant ou après les élections ?
Peut-être avant les élections.
Avec un seul candidat ?
On vous informera plus tard.
Propos recueillis par Paul Koffi