La fracture de fatigue ne guette pas que les athlètes surentraînés

La fracture de fatigue n’est pas vraiment une fracture complète. Il s’agit davantage d’une fissure ou d’une microfissure qui survient à la suite d’efforts répétés et prolongés. Les principales victimes sont les sportifs d’endurance, mais pas seulement.

La douleur apparait généralement aux membres inférieurs : au tibia, sur un pied, au niveau du fémur ou du bassin... Elle peut se manifester uniquement à l’effort, obligeant à l’arrêt de l’activité. Parfois aussi, elle survient au repos. Mais surtout, elle est particulièrement sournoise. Il n’y a pas de signes précurseurs. Au contraire, le sportif est le plus souvent en excellente forme, la fracture de fatigue se produisant le plus souvent après une augmentation de l’intensité de son entraînement.

Le diagnostic initial est souvent compliqué. La scintigraphie, le scanner ou l’IRM sont fréquemment nécessaires pour en avoir confirmation. Quant au traitement, il se résume essentiellement à du repos pendant plusieurs semaines, une immobilisation étant parfois nécessaire.

Mais gare enfin, aux idées reçues : la fracture de fatigue est différente des fractures classiques. Elle survient chez des sujets a priori sains et sportifs, sans notion d’ostéoporose sous-jacente. Cette blessure enfin ne guette pas seulement les athlètes surentraînés. Elle peut aussi frapper un sportif qui redémarre une activité de façon intense et prolongée.
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