Le secrétaire général de l'Udpci, par ailleurs porte-parole du Rhdp, Pr. Alassane Salif N'Diaye, 24 heures après la rencontre entre les présidents Bédié, Ouattara, Mabri et Anaky, nous a accordé un entretien en vue d'éclairer davantage les militants du Rhdp et l'ensemble de la population ivoirienne sur la tenue de ce conclave. Dans cette interview, le porte-parole du Rhdp parle des préparatifs des élections puis dément l'information selon laquelle le Rhdp serait d'accord pour l'audit de la liste électorale provisoire.
Monsieur le porte-parole, après la crise qui a secoué votre coalition, les 4 leaders du Rhdp se sont retrouvés mardi dernier à la résidence du président du Pdci pour échanger. Pourriez-vous nous donner les différents sujets inscrits à l'ordre du jour de ce conclave ?
La première chose dont nous avons eu à discuter, c'est de dire qu'au niveau du Rhdp, contrairement à ce qu'on a véhiculé au niveau de l'opposition, l'implosion était déjà survenue de notre rassemblement. Je pense que tout le monde est marri de voir que cela n'a pas été. Les trois points précis dont il a été question au terme de cette rencontre de nos leaders, premièrement, des comités sont mis en place pour que nous produisons un programme de gouvernement du Rhdp. Deuxièmement, que nous allions résolument vers un parti unifié. Et troisièmement enfin, que le plus rapidement possible, nous connaissions des élections en Côte d'Ivoire. Cela étant, nous avons mis directement le directoire au travail et nous répondrons de manière très positive aux instructions qui nous ont été données par nos leaders.
Mardi dernier, le président Mabri Toikeusse, porte-parole des 4 leaders, a révélé à la presse que le président Ouattara a fait le point de sa rencontre à ses pairs. Que pouvons-nous retenir de la rencontre entre le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, et le président Alassane Dramane Ouattara ?
Le président Ouattara nous a dit que le Président Gbagbo lui a parlé de la révision de la liste blanche. Mais ce que le président lui a dit également, c'est que nulle part, nous (Rhdp) n'avons opposé un refus systématique a cette revisite de la liste blanche parce que le mode opératoire qui nous avait été présenté et qui était consensuel disait qu'il était possible que dans la liste blanche, des récriminations aient lieu. Et dans ces conditions, le même mode opératoire indiquait comment faire en sorte que les choses soient très claires. Nous sommes dans cette logique. Et je voudrais être plus précis. Dans la liste des 5.300.000 électeurs, si des personnes estiment qu'il y a des non ivoiriens ou des ivoiriens douteux, ils doivent, selon le mode opératoire, se plaindre et apporter les preuves de ce qu'ils disent.
Vous n'optez donc pas pour un nouveau mode opératoire comme tente de faire croire une certaine opinion ?
Absolument pas ! Nous sommes dans le mode opératoire consensuel qui a été retenu. Donc tous ceux qui se plaignent pour dire qu'il y a des personnes étrangères ou des personnes non désirables dans la liste des 5.300.000, qu'ils en apportent la preuve selon un mode opératoire qui a été préalablement défini et pour lequel le Rhdp est totalement d'accord. Alors, les manchettes des journaux d'aujourd'hui (ndlr) (hier) qui affirment que le Rhdp est d'accord pour l'audit de la liste provisoire, c'est du faux et c'est de l'intoxication. Nous n'avons jamais fait cette affirmation. Fraternité Matin a fait du faux et de l’intoxication. Nous avons par contre dit que dans la liste des 5.300.000 électeurs, il est possible qu'il y ait certains ajustements à faire. Et dans le travail que nous avons fait, il y a 3/1000ème de personnes qui pourraient être concerné par cette vérification.
Le président Ouattara et le Président Gbagbo ont-ils fait l'esquisse d'un chronogramme électoral lors de leur entretien ?
Le président Ouattara a eu à dire que le président Gbagbo lui a donné l'assurance qu'une semaine après leur rencontre, le Premier ministre et le président de la Cei se rencontreront pour essayer de lui donner quelques indications sur la date des élections.
M. le porte-parole, nous sommes à la date d'aujourd'hui à plus d'une semaine de la rencontre entre le chef de l'Etat et le président Ouattara. Et les indications sur la date des élections ne sont toujours pas connues. Ce retard ne va-t-il pas jouer sur le reste du chronogramme ?
Oui, ça peut jouer sur le chronogramme. Je pense qu'incessamment, le président Gbagbo doit rencontrer et le Premier ministre et le président de la Cei. On nous a dit ça sera pour cette semaine. Donc nous sommes sûr que ça va se passer ainsi.
Les leaders du Rhdp peuvent-ils rassurer leurs militants et l'ensemble des Ivoiriens qu'après les rencontres entre les présidents Bédié, Ouattara et Gbagbo, les élections sont-elles possibles cette année 2010 ?
Les deux rencontres donnent de l'éclaircie sur le chemin qui mène aux élections. Je pense qu'après ces deux rencontres, tout le monde est convaincu qu'il faut des élections en 2010. Nous ne faisons pas de procès d'intention, mais nous pensons que la parole et les engagements sont sacrés. Dès lors qu'après les deux rencontres, il a été dit que les élections auront lieu en 2010, je ne pense pas qu'il faille trouver quelques arguments pour dire que cela n'interviendra pas. Nous pensons honnêtement que les élections auront lieu cette année 2010.
Propos recueillis par Patrice Yao
Monsieur le porte-parole, après la crise qui a secoué votre coalition, les 4 leaders du Rhdp se sont retrouvés mardi dernier à la résidence du président du Pdci pour échanger. Pourriez-vous nous donner les différents sujets inscrits à l'ordre du jour de ce conclave ?
La première chose dont nous avons eu à discuter, c'est de dire qu'au niveau du Rhdp, contrairement à ce qu'on a véhiculé au niveau de l'opposition, l'implosion était déjà survenue de notre rassemblement. Je pense que tout le monde est marri de voir que cela n'a pas été. Les trois points précis dont il a été question au terme de cette rencontre de nos leaders, premièrement, des comités sont mis en place pour que nous produisons un programme de gouvernement du Rhdp. Deuxièmement, que nous allions résolument vers un parti unifié. Et troisièmement enfin, que le plus rapidement possible, nous connaissions des élections en Côte d'Ivoire. Cela étant, nous avons mis directement le directoire au travail et nous répondrons de manière très positive aux instructions qui nous ont été données par nos leaders.
Mardi dernier, le président Mabri Toikeusse, porte-parole des 4 leaders, a révélé à la presse que le président Ouattara a fait le point de sa rencontre à ses pairs. Que pouvons-nous retenir de la rencontre entre le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, et le président Alassane Dramane Ouattara ?
Le président Ouattara nous a dit que le Président Gbagbo lui a parlé de la révision de la liste blanche. Mais ce que le président lui a dit également, c'est que nulle part, nous (Rhdp) n'avons opposé un refus systématique a cette revisite de la liste blanche parce que le mode opératoire qui nous avait été présenté et qui était consensuel disait qu'il était possible que dans la liste blanche, des récriminations aient lieu. Et dans ces conditions, le même mode opératoire indiquait comment faire en sorte que les choses soient très claires. Nous sommes dans cette logique. Et je voudrais être plus précis. Dans la liste des 5.300.000 électeurs, si des personnes estiment qu'il y a des non ivoiriens ou des ivoiriens douteux, ils doivent, selon le mode opératoire, se plaindre et apporter les preuves de ce qu'ils disent.
Vous n'optez donc pas pour un nouveau mode opératoire comme tente de faire croire une certaine opinion ?
Absolument pas ! Nous sommes dans le mode opératoire consensuel qui a été retenu. Donc tous ceux qui se plaignent pour dire qu'il y a des personnes étrangères ou des personnes non désirables dans la liste des 5.300.000, qu'ils en apportent la preuve selon un mode opératoire qui a été préalablement défini et pour lequel le Rhdp est totalement d'accord. Alors, les manchettes des journaux d'aujourd'hui (ndlr) (hier) qui affirment que le Rhdp est d'accord pour l'audit de la liste provisoire, c'est du faux et c'est de l'intoxication. Nous n'avons jamais fait cette affirmation. Fraternité Matin a fait du faux et de l’intoxication. Nous avons par contre dit que dans la liste des 5.300.000 électeurs, il est possible qu'il y ait certains ajustements à faire. Et dans le travail que nous avons fait, il y a 3/1000ème de personnes qui pourraient être concerné par cette vérification.
Le président Ouattara et le Président Gbagbo ont-ils fait l'esquisse d'un chronogramme électoral lors de leur entretien ?
Le président Ouattara a eu à dire que le président Gbagbo lui a donné l'assurance qu'une semaine après leur rencontre, le Premier ministre et le président de la Cei se rencontreront pour essayer de lui donner quelques indications sur la date des élections.
M. le porte-parole, nous sommes à la date d'aujourd'hui à plus d'une semaine de la rencontre entre le chef de l'Etat et le président Ouattara. Et les indications sur la date des élections ne sont toujours pas connues. Ce retard ne va-t-il pas jouer sur le reste du chronogramme ?
Oui, ça peut jouer sur le chronogramme. Je pense qu'incessamment, le président Gbagbo doit rencontrer et le Premier ministre et le président de la Cei. On nous a dit ça sera pour cette semaine. Donc nous sommes sûr que ça va se passer ainsi.
Les leaders du Rhdp peuvent-ils rassurer leurs militants et l'ensemble des Ivoiriens qu'après les rencontres entre les présidents Bédié, Ouattara et Gbagbo, les élections sont-elles possibles cette année 2010 ?
Les deux rencontres donnent de l'éclaircie sur le chemin qui mène aux élections. Je pense qu'après ces deux rencontres, tout le monde est convaincu qu'il faut des élections en 2010. Nous ne faisons pas de procès d'intention, mais nous pensons que la parole et les engagements sont sacrés. Dès lors qu'après les deux rencontres, il a été dit que les élections auront lieu en 2010, je ne pense pas qu'il faille trouver quelques arguments pour dire que cela n'interviendra pas. Nous pensons honnêtement que les élections auront lieu cette année 2010.
Propos recueillis par Patrice Yao