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Économie Publié le jeudi 27 mai 2010 | Le Nouveau Réveil

Grand délestage, piteux environnement des affaires, racket, situation catastrophique des populations et des entreprises… : Ces insuffisances qu`on cache vainement à la Bad

Le choix d'Abidjan pour la tenue des assises de la Banque africaine de développement (Bad) a inspiré des "idées géniales" au pouvoir du Front populaire ivoirien (Fpi) que pilote depuis 2000 le candidat à la présidentielle, Laurent Gbagbo. Abidjan, la capitale économique est dans ses "beaux habits flatteurs". Une chasse impitoyable est menée aux transporteurs devenus subitement gênants, par le District. Dans leur intention globale, les refondateurs veulent bien démontrer que’en Côte d'Ivoire et singulièrement, à Abidjan, tout est parfait. Et pourtant, comme les patrons de la Bad le savent bien, des maux et non des moindres plombent depuis près de 10 années l'économie du pays et rendent la compétitivité des entreprises presqu'impossible. Nonobstant la grande renommée qu'on leur reconnaissait avant l'avènement de la refondation au pouvoir d'Etat. En Côte d'Ivoire, messieurs les dirigeants de la Bad, "c'est incontestablement la foire au racket, à la crise énergétique avec le grand délestage, à l'insécurité judiciaire des affaires, à la situation catastrophique des populations et des activités économiques, à la réduction de l'espérance de vie…". Le président de la Bad, Donald Kaberuka, ne saurait ignorer toutes ces incongruités qui minent la vie dans ses différents compartiments en Côte d'Ivoire. "Quand les Ivoiriens résoudront leurs problèmes, la Bad reviendra", a asséné Kaberuka, mardi lors de sa conférence de presse à l'Hôtel Ivoire. Le disant, il savait que le pouvoir Fpi ne vendait que du faux au monde entier à la faveur de l'organisation des Assemblées annuelles de la Bad à Abidjan. Bref ! Au terme de l'Assemblée générale de la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (Cgeci), mardi, au Plateau, le président du patronat, Jean Kacou Diagou, a révélé que les entreprises ivoiriennes attendent plus des assises d'Abidjan, des décisions qui les aideront à travailler dans des conditions meilleures et pas forcément de l'argent de l'institution bancaire. Des paroles "précises" qui traduisent le mal profond que vit le secteur privé, soutien incontestable de l'économie en Côte d'Ivoire. A l'occasion de l'atelier sur le thème "Côte d'Ivoire 2040 : le défi du meilleur", un tableau nauséeux de l'économie ivoirienne a été peint par les experts conférenciers. Et comme il l'avait si bien souligné, depuis 99, la Côte d'Ivoire connaît un développement en cascade.
Lors d'une conférence de presse sur les conditions difficiles des entreprises et des populations, le président de la Chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire (Cci-ci), Jean-Louis Billon, a dit ses vérités au gouvernement de son pays. Particulièrement dans le secteur de l'énergie, il a insisté sur le fait que depuis plus de quatre (4) ou cinq (5) ans, les autorités compétentes ont régulièrement des informations relatives au crucial d'alimentation en énergie. La Côte d'Ivoire n'est donc pas ce qu'on veut faire croire au cours de ces jours consacrés au déroulement des Assemblées annuelles de la Bad. Donald Kaberuka et ses collaborateurs, les gouverneurs et autres décideurs de cette institution financière le savent et ne sauraient se laisser distraire. Le temps confortera les uns et les autres !
P. Tadjau



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