La marche des résidants du Plateau et des travailleurs de la mairie pour chasser " les sorbonnards " de l'espace " les 60 logements " n'aura pas lieu ce matin. Cette marche annoncée, hier dans l'enceinte de la mairie par les collaborateurs du maire et populations du Plateau a été suspendue par le maire Akossi Benjo pour cause des assises de la Bad en Côte d'Ivoire.
La mairie du Plateau a été prise d'assaut, hier par une foule nombreuse qui a tenu à exprimer son soutien au maire Akossi Benjo dans son action de déguerpir " la Sorbonne" de ce lieu. Le maire s'adressant à cette foule acquise à sa cause a félicité la police municipale et les agents du Cives qui ont affronté récemment les sorbonnards. Il a demandé à tous de " suspendre toute activité de réponse ". Parce qu'a-t-il poursuivi, " nous sommes dans la République et nous ne devons pas rester en dehors de la République. Je demande aux populations d'attendre le mot d'ordre du maire et de son conseil municipal. Le ministre de l'Intérieur a pris l'engagement dès la fin des Assemblées de la Bad de réunir la direction générale de la police pour nous encadrer pour qu'on ne parle plus jamais de la " Sorbonne ". Je vous demande de rester à l'écoute, quelque soit ce que vous ressentez, quelque soit l'humiliation qu'on a fait le votre maire. Le jour de la vengeance viendra ". Avant cet appel, Akossi Bendjo a confirmé sa détermination à débarrasser le Plateau de " cette vermine qu'est la Sorbonne ". Un lieu " indigne de la commune du Plateau, une poche d'insalubrité et de trafic de tous genres ". Le maire a ensuite indiqué que des participants aux Assemblées générales de la Bad qui l'ont approché ont également estimé qu'il faut déguerpir la Sorbonne qui n'honore pas la Côte d'Ivoire. Il a fait le point des dernières évolutions du " contentieux " en ces termes: " J'ai répondu à une invitation du représentant du ministre de l'Intérieur. Je leur ai dit pourquoi pour le même Abidjan, il y a deux poids deux mesures. Pourquoi à Cocody,on casse des murs et au Plateau, on ne peut pas en faire autant. Je n'ai pas eu de réponse. J'ai demandé pourquoi, on ne peut pas disposer du soutien des forces de sécurité pour lesquelles on paye des impôts. Je n'ai pas eu de réponse. Mais je leur ai dit que je ne suis pas un hors-la-loi et je sais que notre pays est habité aujourd'hui par des personnes qui sont venues pour prendre des décisions. Nous n'avons pas à apporter à ces étrangers une autre honte. "La Sorbonne" est déjà une honte suffisante. Je leur ai dit donc que je prends l'engagement de contenir le monde ". Enfin, prenant toutes les populations de Côte d'Ivoire à témoin, Akossi Bendjo a juré que " plus jamais, la commune du Plateau n'acceptera une injustice de ce type ". Avant le maire, Guéi Mathias, porte-parole du personnel, Diomandé Motchié, au nom des associations, Ouattara Hervé, président de la jeunesse communale, Mme Adja Mariam Fatiga, présidente des femmes résidantes, Gnamien Antoine, président des comités de gestion des 19 quartiers que compte le Plateau et Angoua Yobouet, porte-parole des conseillers municipaux, ont dit leur volonté d'en découdre avec les sorbonnards ce matin. Des pancartes aux messages évocateurs : " Avec ou sans la police, on chassera la Sobonne ", " trop c'est trop, Sorbonne, va ailleurs " etc affichaient la volonté de la jeunesse de faire une descente musclée à la Sorbonne ce matin. Le maire Akossi Benjo a donc calmé, ardeur des jeunes à travers son appel.
Signalons que hier après-midi, le maire de Port-Bouët, Hortense Aka Anghui, a apporté son soutien au maire Akossi Bendjo.
Diarrassouba Sory
La mairie du Plateau a été prise d'assaut, hier par une foule nombreuse qui a tenu à exprimer son soutien au maire Akossi Benjo dans son action de déguerpir " la Sorbonne" de ce lieu. Le maire s'adressant à cette foule acquise à sa cause a félicité la police municipale et les agents du Cives qui ont affronté récemment les sorbonnards. Il a demandé à tous de " suspendre toute activité de réponse ". Parce qu'a-t-il poursuivi, " nous sommes dans la République et nous ne devons pas rester en dehors de la République. Je demande aux populations d'attendre le mot d'ordre du maire et de son conseil municipal. Le ministre de l'Intérieur a pris l'engagement dès la fin des Assemblées de la Bad de réunir la direction générale de la police pour nous encadrer pour qu'on ne parle plus jamais de la " Sorbonne ". Je vous demande de rester à l'écoute, quelque soit ce que vous ressentez, quelque soit l'humiliation qu'on a fait le votre maire. Le jour de la vengeance viendra ". Avant cet appel, Akossi Bendjo a confirmé sa détermination à débarrasser le Plateau de " cette vermine qu'est la Sorbonne ". Un lieu " indigne de la commune du Plateau, une poche d'insalubrité et de trafic de tous genres ". Le maire a ensuite indiqué que des participants aux Assemblées générales de la Bad qui l'ont approché ont également estimé qu'il faut déguerpir la Sorbonne qui n'honore pas la Côte d'Ivoire. Il a fait le point des dernières évolutions du " contentieux " en ces termes: " J'ai répondu à une invitation du représentant du ministre de l'Intérieur. Je leur ai dit pourquoi pour le même Abidjan, il y a deux poids deux mesures. Pourquoi à Cocody,on casse des murs et au Plateau, on ne peut pas en faire autant. Je n'ai pas eu de réponse. J'ai demandé pourquoi, on ne peut pas disposer du soutien des forces de sécurité pour lesquelles on paye des impôts. Je n'ai pas eu de réponse. Mais je leur ai dit que je ne suis pas un hors-la-loi et je sais que notre pays est habité aujourd'hui par des personnes qui sont venues pour prendre des décisions. Nous n'avons pas à apporter à ces étrangers une autre honte. "La Sorbonne" est déjà une honte suffisante. Je leur ai dit donc que je prends l'engagement de contenir le monde ". Enfin, prenant toutes les populations de Côte d'Ivoire à témoin, Akossi Bendjo a juré que " plus jamais, la commune du Plateau n'acceptera une injustice de ce type ". Avant le maire, Guéi Mathias, porte-parole du personnel, Diomandé Motchié, au nom des associations, Ouattara Hervé, président de la jeunesse communale, Mme Adja Mariam Fatiga, présidente des femmes résidantes, Gnamien Antoine, président des comités de gestion des 19 quartiers que compte le Plateau et Angoua Yobouet, porte-parole des conseillers municipaux, ont dit leur volonté d'en découdre avec les sorbonnards ce matin. Des pancartes aux messages évocateurs : " Avec ou sans la police, on chassera la Sobonne ", " trop c'est trop, Sorbonne, va ailleurs " etc affichaient la volonté de la jeunesse de faire une descente musclée à la Sorbonne ce matin. Le maire Akossi Benjo a donc calmé, ardeur des jeunes à travers son appel.
Signalons que hier après-midi, le maire de Port-Bouët, Hortense Aka Anghui, a apporté son soutien au maire Akossi Bendjo.
Diarrassouba Sory