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Économie Publié le jeudi 27 mai 2010 | Nord-Sud

Changement climatique : La Bad s`inquiète des conséquences sur le continent

© Nord-Sud Par DR
Economie - Abidjan abrite les assemblées annuelles de la Banque Africaine de Développement (BAD), les 27 et 28 mai 2010
Photo: Donald Kaberuka, président du Groupe de la BAD
Les 45èmes assises annuelles de la Banque africaine de développement débutent officiellement aujourd'hui. Mais bien avant, quatre thèmes liés à la croissance économique ont été abordés en pré-discussion, hier.

La Côte d'Ivoire a perdu 14 millions de km2 de terres forestières. A cause du changement climatique, le pays est passé de 16 millions de kilomètres carrés de terres forestières à 2 millions de kilomètres carrés à peine. C'est le ministre du Plan et du Développement, Paul Antoine Bohoun Bouabré qui l'a déclaré au cours des pré-discussions de l'assemblée annuelle de la Banque africaine de développement (Bad) d'hier à l'hôtel Ivoire. Comme la Côte d'Ivoire, de nombreux pays africains ne sont pas épargnés par les effets du changement climatique. C'est pourquoi ce thème a dominé les échanges. Selon le ministre ivoirien et par ailleurs, président en exercice du Conseil des gouverneurs de la Banque, l'Afrique a besoin d'accélérer ses efforts d'adaptation au changement climatique. «Nous devons nous adapter au changement climatique », a-t-il dit, notant que l'impact du phénomène affecte tous les pays et tous les secteurs de l'activité humaine. «Le changement climatique est l'un des plus grands défis auxquels nous sommes confrontés. Une action collective s'impose, car aucune institution ou entité ne peut toute seule résoudre ces défis», a reconnu, pour sa part, le vice-président et Chief Operating Officer de la Bad, Nkosana Moyo. Les participants ont également planché sur trois autres thèmes. Toujours autour des défis liés à la croissance et au développement économique des pays africains. Ce sont: le financement du développement, l'évaluation du développement pour des économies axées sur les ressources et des économies rurales et informelles, ensuite, le rééquilibrage du rôle de l'Etat et du marché, et les implications des changements climatiques sur l'agriculture et la sécurité alimentaire en Afrique. M. Moyo a ajouté que les séminaires devraient donner naissance à de bonnes idées pour relever ces défis. Il a expliqué que le Groupe de la Banque est pleinement engagé dans les efforts visant à aider les pays africains à atténuer les impacts négatifs du changement climatique. Par ses opérations comme par son rôle catalyseur dans la mobilisation des ressources et mécanismes de financement. La cérémonie officielle des assises a lieu aujourd'hui. Elle sera suivie de la première séance des conseils des gouverneurs pour l'examen et l'approbation de 4 rapports ayant trait à trois comités (directeur mixte, consultatif des gouverneurs, directeur des conseils des gouverneurs sur les termes et les conditions de service des personnels élus) et au programme provisoire. Les travaux vont prendre fin, demain, avec la cinquième séance des conseils des gouverneurs qui verra l'élection des administrateurs de la banque et la sélection des administrateurs du Fonds africain de développement.

Nesmon De Laure
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