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Économie Publié le jeudi 27 mai 2010 | Nord-Sud

Assemblées annuelles de la Bad : Soro reçoit des partenaires au développement

© Nord-Sud Par DR
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Photo d`archives. Le premier ministre Guillaume Kigbafory Soro
Des audiences marathons. C'est ainsi qu'on peut désigner les rencontres qui ont eu lieu, hier, à la primature entre le Premier ministre, Guillaume Soro et des partenaires au développement économique de la Côte d'Ivoire. Des entretiens qui se situent en prélude aux assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (Bad), qui ouvrent leurs portes ce matin à Abidjan. Ils ont permis au chef du gouvernement de passer en revue des questions d'intérêt national. Guillaume Soro a échangé avec Thierry Tanoh (vice-président Afrique subsaharienne, Amérique latine et Europe de l'Ouest de la Société financière internationale), Charles Dan (directeur régional Afrique du Bureau international du travail (Bit)), Ibrahim Assane Mayaki (secrétaire exécutif de l'agence de planification et de coordination du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad)). Il a aussi rencontré Nicolas Berggruen, président-fondateur de Berggruen Holdings et l'ambassadeur de Grande-Bretagne, Nick Westcott. A sa sortie d'audience, Assane Mayaki, a dit avoir présenté le nouveau mandat du Nepad en tant qu'agence de l'Union Africaine (UA) au chef du gouvernement ivoirien. En effet, lors du dernier sommet de l'UA, la structure a été intégrée à l'organisation continentale. « Le rôle du Nepad se situe dans le cadre du développement économique et social à travers la définition de politiques sectorielles », a-t-il expliqué. Avec Charles Dan, il a été question des perspectives de création d'emplois qui respectent les normes internationales et la dignité humaine : « le travail décent ». Thierry Tanoh a exprimé sa volonté d'investir dans les années à venir, des centaines de millions de dollars, dans les secteurs de l'hôtellerie, des infrastructures et bancaires. Mais aussi, dans le domaine de l'énergie électrique. « Nous avons présenté au Premier ministre nos perspectives et notre souhait de voir le secteur privé s'impliquer de façon très active dans le développement des infrastructures », a-t-il ambitionné.

Sanou Amadou (stagiaire)
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