Election présidentielle : Cellou Diallo entre en campagne à partir d’Abidjan

Alors que la Côte d’Ivoire cherche, désespérément, une date pour l’élection présidentielle, les Guinéens iront aux urnes le 27 juin prochain. Après le lancement officiel, le 17 mai dernier de la campagne au pays de Sékou Touré, l’équipe de Cellou Dalein Diallo, le candidat de l’Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg) a donné le top départ de ses activités dimanche à la mairie d’Adjamé. Plusieurs délégations venues de l’intérieur du pays ont participé à la cérémonie. Le directeur local de campagne du candidat, Mouctar Mamadou Diallo, a soutenu que son candidat a gravi tous les échelons dans la vie politique jusqu’au poste de Premier ministre : «Il ne lui reste plus qu’à être président de la République». Dévoilant un pan du programme de Cellou Diallo, le responsable de campagne a exposé quatre points essentiels : la restauration de l’Etat de droit, la formation, les infrastructures et l’école. «La Guinée est, à ce jour, un pays de désordre où chacun peut faire ce qu’il veut. Dans ce contexte, on ne peut pas travailler. Le rôle de notre candidat sera d’instaurer la justice», a-t-il confié. L’ex-Premier ministre aura également à cœur, à en croire le patron de sa campagne, la formation afin que les ressortissants guinéens soient compétitifs sur le marché de l’emploi. «La formation, a insisté Mouctar Diallo, est la base du développement». Des infrastructures seront construites pour améliorer les conditions de vie de la population. Et des écoles afin que les élèves reçoivent l’instruction dans un environnement digne. Le secrétaire fédéral de l’Ufdg, Diallo Ibrahima, s’est réjoui que le pays soit en voie d’organiser des élections ouvertes à tous. «Le moment dont nous avons rêvé est enfin arrivé. C’est aujourd’hui une réalité. Des élections libres, transparentes et ouvertes à tous», a-t-il salué. Ce qui est, de son avis, «l’expression même de la démocratie». Et d’ajouter que cette étape, loin d’être l’aboutissement de leur lutte, doit être considérée comme son début. Il a invité les militants à plus d’effort pour conduire leur candidat au palais Sékhoutouréya. Il a demandé aux délégués présents de s’approprier toutes les procédures liées au vote afin que la population, à la base, soit instruite.

Bamba K. Inza