Ils ont encore 7 jours pour s’inscrire sur la liste électorale. Les retardataires bénéficient d’une rallonge accordée par la Mirena.
7 jours pour se faire inscrire sur les listes électorales. Depuis le 20 mai et ce jusqu’au 27 courant, des registres sont ouverts auprès des chefs de villages et de quartiers de villes sur toute l’étendue du territoire national au profit de ceux qui n’ont pas pu se faire recenser lors du recensement porte à porte organisé par la Commission politique de supervision pour la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) et la Mission indépendante pour le recensement électoral national approfondi (Mirena). C’est l’annonce faite le 19 mai dernier sur le plateau du journal télévision de l’Ortb par le Coordonnateur de la Cps-Lépi, Nassirou Arifari Bako. Selon lui, il s’agira pour les chefs des ménages dont les membres n’ont pas été recensés, de donner des informations nécessaires aux chefs quartiers et autres agents de la Cps-Lépi sur le terrain. Ceci, dans le but de donner la possibilité à tous les citoyens qui manifestent le désir de se faire recenser d’être effectivement pris en compte. Selon le Coordonnateur de la Cps-Lépi, passé ce délai de 7 jours supplémentaires de recensement, il n’aura plus possibilité d’une prolongation du recensement électoral national approfondi. Il n’a pas manqué d’exhorter tous ceux qui ne sont pas encore recensés de se manifester durant les 7 jours. Aussi, a-t-il rassuré que le point du recensement porte à porte commencé le 21 avril dernier sera fait de façon transparente au moment opportun. “Comme je l’avais annoncé, il y a deux ou trois jours, nous sommes autour de 90%. Je pense un peu plus au plan national. Nous ne souhaiterions pas donner beaucoup plus de détails si vous le permettez. Je précise que ces 90% dont nous parlons sont des chiffres que nous avons enregistrées les 14, 15 et 16 mai derniers…Il y a un certain nombre d’agents recenseurs qui ont fait un peu de rétention d’informations pour de diverses raisons que nous ignorons… “, a ajouté le superviseur général de Cps-Lépi. On apprend que le soir du 19 mai, l’opération avait viré au drame. Causant deux morts et plusieurs blessés à la suite d’une bagarre entre les populations des villages de Sompérékou et de Gomparou dans la commune de Banikoara. Les exploitants agricoles du village de Gomparou installés sur les terres de Sompérékou voulaient retourner dans leur localité d’origine se faire enregistrer. Les autochtones propriétaires terriens qui estiment que pour avoir longtemps séjourné à Sompérékou où ils se sont installés en tant qu’agriculteurs et ayant longtemps tiré profit de leurs terres, les habitants de Gomparou doivent s’inscrire à Sompérékou. C’est cette situation qui a conduit à l’affrontement.
Bakayoko Youssouf
7 jours pour se faire inscrire sur les listes électorales. Depuis le 20 mai et ce jusqu’au 27 courant, des registres sont ouverts auprès des chefs de villages et de quartiers de villes sur toute l’étendue du territoire national au profit de ceux qui n’ont pas pu se faire recenser lors du recensement porte à porte organisé par la Commission politique de supervision pour la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) et la Mission indépendante pour le recensement électoral national approfondi (Mirena). C’est l’annonce faite le 19 mai dernier sur le plateau du journal télévision de l’Ortb par le Coordonnateur de la Cps-Lépi, Nassirou Arifari Bako. Selon lui, il s’agira pour les chefs des ménages dont les membres n’ont pas été recensés, de donner des informations nécessaires aux chefs quartiers et autres agents de la Cps-Lépi sur le terrain. Ceci, dans le but de donner la possibilité à tous les citoyens qui manifestent le désir de se faire recenser d’être effectivement pris en compte. Selon le Coordonnateur de la Cps-Lépi, passé ce délai de 7 jours supplémentaires de recensement, il n’aura plus possibilité d’une prolongation du recensement électoral national approfondi. Il n’a pas manqué d’exhorter tous ceux qui ne sont pas encore recensés de se manifester durant les 7 jours. Aussi, a-t-il rassuré que le point du recensement porte à porte commencé le 21 avril dernier sera fait de façon transparente au moment opportun. “Comme je l’avais annoncé, il y a deux ou trois jours, nous sommes autour de 90%. Je pense un peu plus au plan national. Nous ne souhaiterions pas donner beaucoup plus de détails si vous le permettez. Je précise que ces 90% dont nous parlons sont des chiffres que nous avons enregistrées les 14, 15 et 16 mai derniers…Il y a un certain nombre d’agents recenseurs qui ont fait un peu de rétention d’informations pour de diverses raisons que nous ignorons… “, a ajouté le superviseur général de Cps-Lépi. On apprend que le soir du 19 mai, l’opération avait viré au drame. Causant deux morts et plusieurs blessés à la suite d’une bagarre entre les populations des villages de Sompérékou et de Gomparou dans la commune de Banikoara. Les exploitants agricoles du village de Gomparou installés sur les terres de Sompérékou voulaient retourner dans leur localité d’origine se faire enregistrer. Les autochtones propriétaires terriens qui estiment que pour avoir longtemps séjourné à Sompérékou où ils se sont installés en tant qu’agriculteurs et ayant longtemps tiré profit de leurs terres, les habitants de Gomparou doivent s’inscrire à Sompérékou. C’est cette situation qui a conduit à l’affrontement.
Bakayoko Youssouf